Dossier - Festival du Jeu Vidéo 2008 sur Xbox 360

Call of Duty : World at War
La série des Call of Duty a commencé avec le thème de la Seconde Guerre mondiale et, après un petit écart avec le Call of Duty 4 : Modern Warfare (signé Infinity Ward), elle revient sur cette période sombre de l’histoire avec un cinquième opus estampillé Treyarch. Le moins que l’on puisse dire c’est que les habitués de la licence n’auront strictement aucun mal à retrouver leurs marques. Même si cet épisode s’apparente plus à un produit commercial qu’à un jeu offrant diverses nouveautés, il faut bien reconnaître que cela reste un bon divertissement. Mieux encore, le lance-flammes est l’une des armes les plus jouissives. Les zones d’affrontements sont souvent larges et permettent d’envisager l’offensive de différentes façons. Au niveau visuel, ce World at War est du même acabit que le quatrième volet même sil faut bien reconnaître que la Seconde Guerre mondiale lui donne un aspect un peu plus sale. Néanmoins, il y a des explosions, des tirs et autres effets graphiques de partout, ce qui permet d’assurer le spectacle. Difficile d’être vraiment déçu après ce premier contact même s’il semble fort probable que nous n’auront finalement le droit qu’à un Call of Duty de plus qui sera proposé à 70 euros…

Darksiders : Wrath of War
Dès lors que nous avons pris la manette en mains, nous avons été vraiment étonnés que THQ ait pu présenter un jeu de cette médiocrité à un salon de jeux vidéo. Graphiquement, Darksiders : Wrath of War est tout bonnement horrible. Textures dépassées, modélisations sommaires, animations pitoyables et décors à vous faire faire des cauchemars, voilà bien le constat qui s’imposait à nous. En dépassant l’aspect visuel, nous avons sorti l’épée pour trancher quelques méchants et ce n’était pas forcément mieux. Une sorte de mélange complètement raté entre du Devil May Cry et du God of War (de quoi s’imaginer le résultat pour ceux qui connaissent les licences dont la dernière est exclusive à la concurrence). Inintéressant, ennuyant et plein de bugs, ce Darksiders nous a marqué l’esprit mais pas dans le bon sens du terme. Nous avons donc trouvé un représentant de la firme pour lui demander à combien de pourcents le soft était achevé. Celui-ci nous a répondu qu’il ne s’agissait même pas d’une version bêta… THQ aurait mieux fait de garder le titre dans ses cartons puisque, en l’état, les trois quarts des softs de la Xbox première du nom sont plus agréables à l’œil et proposent des animations et un gameplay plus évolués. Espérons que le prochain contact que nous aurons avec le jeu ne sera pas aussi désagréable.

Dead Space
Au premier abord, Dead Space semble être un banal jeu d’action avec un aspect graphique correct. Néanmoins, lorsqu’on se projette dans la peau d’Isaac Clarke, on découvre un univers vraiment spécial et une ambiance oppressante. C’est d’ailleurs ce qui risque d’être le point fort du titre d’Electronic Arts puisque la progression, du moins de ce que nous avons pu voir, est extrêmement répétitive : on traverse des couloirs, de petites zones de jeu et on attend que les portes se déverrouillent petit à petit pour avancer, et ce dans un ordre bien précis. Reste que les armes proposées sont diverses, variées et agréables à prendre en main, que la précision est au rendez-vous et qu’il est toujours possible de cogner les ennemis, d’affreux monstres difformes, si on vient à tomber en panne de munitions.

Autre bon point, il n’y a aucun indicateur de tête (HUD) à l’écran. En effet, les développeurs ont pensé à tout pour que l’on puisse voir les munitions restantes directement sur son arme ou la barre de vie sur son héros. Dans ce dernier cas, il s’agit en fait d’une sorte de tube de couleur composé de plusieurs parties qui longe une partie de la colonne vertébrale. Ainsi, on peut en permanence connaître l’état de santé de son ingénieur sans être gêné par des éléments superflus situés autour du personnage. Dernier élément et non des moindres pour les amateurs du genre, il est possible de démembrer ses ennemis en les écrasant quand ils sont à terre ou en tirant au bon endroit. A l’heure actuelle, le soft se présente comme un jeu au fort potentiel qui repose principalement sur son ambiance et son scénario, le reste étant sympathique mais en rien extraordinaire. Espérons que les développeurs peaufineront bien ces points-là qui permettront de compenser une forte linéarité qui pourrait bien en rebuter certains.

Fable 2
Fable 2 souffre de quelques imperfections, notamment au niveau du moteur graphique et des animations qui paraissent dépassées. Malgré tout le fil scénaristique est prenant et les possibilités d’interactions, d’actions et de choix à faire ainsi que leur impact sur le regard des gens et sur son héros sont tout simplement merveilleuses. Les évolutions possibles et les ajouts (technologie, personnage féminin, possibilité d’avoir des enfants, etc.) font plaisir à voir. Quant à l’univers, il est plus vaste, plus riche et surtout toujours plus charmant. Ce premier contact avec le jeu est loin d’être décevant, bien au contraire même. Tout n’est pas parfait c’est un fait et il reste encore bien des promesses à vérifier avec la version finale, mais ce qui est sûr, c’est que tous les amateurs du premier opus plongeront avec plaisir au cœur de l’histoire pour faire le bien ou le mal et se forger une véritable personnalité dès l’enfance. Le mode coopération est un véritable plus et le coup des « 64 joueurs en ligne » a titillé notre curiosité. Espérons que celle-ci sera vite comblée et que le résultat final sera satisfaisant. Pour le moment, cela semble bien parti…

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Fallout 3
Au premier abord, Fallout 3 n’est pas un jeu très attirant, du moins pour ceux qui ne connaissent pas la licence. En effet, graphiquement, le titre est vraiment moche et toutes les textures ou presque semblent tout droit sorties de la précédente génération de console, voire même de celle encore avant. Néanmoins, cela s’explique rapidement lorsqu’on voit l’étendue du terrain qui en total accès libre. On prend alors les commandes et là la magie opère. Une vue FPS fort agréable, une vue TPS très correcte, les amateurs des deux genres sont servis et peuvent switcher à tout moment entre les deux. Dans tous les cas, ils peuvent tirer « manuellement » en visant avec le viseur et en pressant un bouton ou ils peuvent passer dans un mode de visée spécial qui arrête le temps et met en surbrillance toutes les parties de l’ennemi (tête, tronc, bras et jambes). Le joueur possède un certain nombre d’unités consommables lui permettant de sélectionner une ou plusieurs parties sur lesquelles tirer. Une fois la sélection terminée, le jeu reprend son cours et le personnage décharge son arme sur son opposant. Bien entendu, tous les tirs n’atteignent pas leur cible… Le gameplay est bien pensé et il est agrémenté d’une touche RPG bien connue permettant quelques améliorations, le personnage gagnant des niveaux au fur et à mesure qu’il progresse. Du coup ce jeu d’action et de stratégie est un véritable délice à jouer. A cela, il faut rajouter tout un système de choix des plus plaisants. Effectivement, lorsqu’on s’adresse à un PNJ (personnage non joueur), plusieurs possibilités s’offrent à soi et le dialogue, tout comme les réactions de son interlocuteur peuvent rapidement changer. De même, si on se met à tirer ou frapper un allié, tous ceux qui avant nous soutenaient se retournent contre nous. Du coup, lorsqu’on s’est fait à l’esthétique du jeu, on découvre un Fallout 3 très prometteur en termes de gameplay, d’action et de possibilités. Si les 200 fins alternatives sont aussi au rendez-vous, nul doute que les fans des précédents opus seront comblés.

Far Cry 2
Far Cry est une licence de renom sur PC qui n’a pas forcément rencontré le même succès sur console, les portages et autres volets sortis sur ces dernières n’ayant pas réussi à convaincre les joueurs. Far Cry 2 nous avait été présenté dans sa version PC il y a un an. Aujourd’hui nous avons pu mettre la main sur la version console ainsi que sur un développeur qui avait fait le déplacement. Celui-ci nous a donc confirmé que les versions Xbox 360 et PlayStation 3 seront semblables à la version PC, à ceci près que le gameplay a été légèrement modifié pour être optimisé avec chaque support. Comprenez par là que la version console et un peu plus lente. Il nous a aussi rappelé que le jeu offrait, en solo du moins, 50 km² de carte en dynamique, ce qui signifie que tout arbre ou autre élément du décor détruit à un moment donné le restera. Néanmoins, pour éviter de se retrouver avec un terrain post-apocalyptique, l’équipe de développement a rajouté une fonction assurant le renouvellement de la nature. Ainsi, un arbre abattu sera remplacé par une jeune pousse. Un système de remplacement qui au final rajoute un petit côté naturel.

A cela il faut ajouter un cycle jour/nuit et l’intensité de la lumière jouant sur les perceptions que l’on a du terrain. Pour se repérer, il suffit d’appuyer sur select pour attraper sa boussole et sa carte. Sur cette dernière sont indiqués les points de sauvegarde, les camps amis et ennemis ainsi que les objectifs primaires et secondaires. La carte étant en total accès libre, il est possible de choisir son objectif et ainsi d’éviter une progression forcée, en espérant que le scénario n’en pâtira pas. Le plus fort c’est que graphiquement le jeu est joli (même si l’aliasing était au rendez-vous). Malgré tout, de mémoire embellie par le temps, la version PC semble être légèrement supérieure sur ce point. En ce qui concerne le gameplay, la précision était satisfaisante lorsqu’on utilisait le zoom pour viser tandis que sans, il faut un peu plus de temps pour s’adapter et ainsi éviter de gaspiller ses munitions en essayant de toucher ses opposants. Surtout que l’intelligence artificielle ne se laisse pas faire et n’hésite pas à se cacher lors d’une attaque, certains restant tout de même plus en vue que d’autres.

Notons au passage que celle-ci ne reste pas passive et devient facilement agressive. Si un ou deux mercenaires isolés peuvent facilement être éliminés, il est plus difficile de décimer tout un groupe, surtout que les armes que l’on ramasse au fur et à mesure de sa progression, notamment l'AK-47, ont tendance à s’enrailler rapidement. Il faut donc bien observer les armes que l’on ramasse pour juger si elles sont en bon état, mais encore faut-il avoir le temps de tout observer. Finissons ce premier contact avec la version console en signalant qu’en fonction de ses actions et de ses propos, on peut privilégier certaines relations à d’autres. Un détail qui a son importance puisque, lorsqu’on est en piteux état sans seringue à s’injecter dans le bras pour se soigner, un personnage avec lequel on a de bonnes relations peut venir à notre secours. L’occasion de voir, si besoin est, une petite cinématique montrant son héros s’extraire une balle mal placée. Enfin un Far Cry d’excellente facture sur console ? La réponse d’ici quelques jours lorsque nous aurons la galette dans le lecteur de notre machine.

FIFA 09
FIFA 08 avait créé la surprise sur les consoles de nouvelle génération, après quoi les fans absolus de ballons ronds avaient pu goûter au très sympathique UEFA 08. En fin d’année, tous les amateurs de football découvriront un FIFA 09 qui apportera 250 améliorations pour une expérience de jeu toujours plus complète. Des gardiens plus intelligents, des collisions beaucoup plus travaillées et réalistes, un arbitre sur le terrain, un mode de jeu en ligne à 10 contre 10, un gameplay plus précis et dynamique, etc., voilà tout autant d’évolutions que tout le monde pourra apprécier. Cette édition 2009 sera-t-elle la simulation de foot par excellence ? Même s’il faut attendre la version finale pour pouvoir répondre à cette question, pour le moment elle semble parti pour…

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Guitar Hero : World Tour
Guitare, basse, batterie et microphone, Guitar Hero : World Tour est prêt pour concurrencer Rock Band, qui au passage a été créé pour concurrencer les premiers GH (seulement jouables à la guitare). Si nous ne nous attardons pas trop sur la playlist qui était réduite mais de très bonne facture, version de présentation oblige, parlons tout de même plus en détails des instruments. La guitare et la basse sont de très bonne qualité et ne sont finalement que des « améliorations » des accessoires des précédents opus. Le micro est, quant à lui, très classique et du même acabit que celui de Rock Band. Reste la batterie qui, à l’inverse de celle du concurrent, est composée de cinq blocs, trois toms et deux cymbales, sans compter bien entendu une pédale pour la grosse caisse. On notera d’ailleurs que celle-ci est bien réactive, ce qui changera les amateurs du jeu musical d’Electronic Arts qui en propose une plus molle. Maintenant il faudra attendre la version finale pour voir si les nouveautés proposées satisferont les fans de la licence.

Mirror’s Edge*
Mirror’s Edge est une nouvelle franchise d’Electronic Arts qui a attiré de nombreux regards lorsque l’éditeur en a présenté les premières vidéos. Le plus impressionnant, c’est que les graphismes, qui semblaient tout droit sortis d’une cinématique, reflétaient en fait ceux d’une phase de jeu. Sur cet aspect là soyez rassurés, les développeurs ont bien produit un titre aussi beau que ce qui transparaissait sur les vidéos. Il y a de nombreux détails, plusieurs possibilités, toutes les vitres des immeubles alentours reflètent le monde en temps réel et c’est vraiment bluffant. On notera juste qu’il s’agissait d’une version en cours de développement, ce qui signifie que nous avons eu le droit à de l’aliasing (modérément) et à un ou deux bugs de collisions. Des détails qui devraient être corrigés dans la version finale.

DICE l’avait annoncé et ils avaient bien raison, Mirror’s Edge n’est pas un FPS comme les autres. En effet, le but n’est pas de tirer sur tout ce qui bouge mais plutôt de jouer les Yamakasi pour survivre en ne dégainant les armes, qui sont à récupérer dans les mains des ennemis, qu’en dernier recours. Du coup Faith, l’héroïne, se retrouve à courir pour sauter de toit en toit, escalader des grilles et bien d’autres éléments. En fait, un bouton permet de sauter et un autre de glisser. Le personnage réagit bien aux commandes et s’accroche à toutes les bordures possibles s’il arrive à poser au moins une main dessus. La théorie est difficilement explicable mais dans la pratique, une fois que l’on a bien assimilé toutes les commandes et les concepts, on a le droit à un véritable spectacle. Faith court, prend appui sur le bord d’un toit et se jette avec un simple ou un double saut dans le vide. Après quoi elle peut ou tomber et mourir ou se rattraper à une gouttière qu’elle escalade avant de se remettre à courir, glisser sous un tuyau qui lui barrait la route pour finalement marcher sur un mur pendant quelques secondes et enfoncer une porte. Ceci n’est qu’un exemple désorganisé de tout ce qu’il est possible de faire.

Le mieux, c’est que les sauts et les réceptions varient selon la vitesse de l’héroïne. Sans compter que celle-ci peut aussi glisser sur des objets ou des terrains inclinés, frapper les ennemis pour les désarmer et les mettre hors d’état de nuire, etc. Il faut bien calculer le moindre de ses mouvements et, même si quelques couleurs (rouge et vert) aident le joueur à se repérer un peu dans les niveaux pour trouver une sortie ou autre (système que l’on devrait pouvoir désactiver), avouons que le titre est loin d’être aussi facile qu’il n’y paraît. Précisons au passage que l’intelligence artificielle reste correcte et qu’il ne suffit que d’une balle bien placée ou deux pour se débarrasser d’un ennemi ou se faire refroidir. Signalons que Faith prend de la vitesse lorsque les actions s’enchaînent bien ou qu’elle glisse sur une pente, nous offrant ainsi des effets visuels de très bonne facture et des sensations de liberté appréciables. Après ce premier contact avec le jeu, nous sommes vraiment confiants pour la suite.

Reste maintenant à voir si la version définitive réussira à séduire tous les amateurs du genre qui découvriront un « nouveau style ». Espérons que les développeurs nous ont prévu suffisamment de surprises pour que l’expérience vidéoludique soit la plus agréable possible. Terminons en précisant qu’il faut vraiment prendre le jeu en mains pour en profiter. Si les ratés s’accumulent, les balancements de la caméra pourraient bien en rebuter certains.

Mortal Kombat vs. DC Universe
Mortal Kombat, DC Universe, deux univers distincts qui sont réunis exceptionnellement dans un jeu de combat, à la Mortal Kombat justement. Première impression : les graphismes. Si les personnages sont plutôt bien modélisés, il faut reconnaître que le rendu final est correct, sans plus. Le bon côté c’est qu’il est possible de détruire les éléments sur le terrain et même de passer à travers les murs pour se retrouver dans une nouvelle zone. Tout ceci en profitant d’une petite séquence durant laquelle il faut taper sur le(s) bon(s) bouton(s) pour frapper ou esquiver des coups et contrer. Les phases de ce type sont dynamiques et fort sympathiques. Elles contrastent vraiment avec le gameplay de base qui offre des mouvements lents aux animations qui, parfois, laissent à désirer. Heureusement certaines combinaisons permettent de donner un coup de fouet au rythme et même si les coups nous ont paru limités, il faut bien avouer qu’il est difficile de vraiment s’avancer puisque ce n’était qu’une version d’essai. On attendra donc un peu pour parler du panel des coups et autres enchaînements. Continuons en signalant que les costumes des héros se dégradent petit à petit et on peut même apercevoir les blessures. Ce qui, au passage, peut vraiment surprendre, surtout lorsque c’est Superman (qui est invincible sauf en présence de Kryptonite) qui affiche une plaie ouverte sur son torse. Apparemment ce détail était au cœur des discussions chez Midway et l’explication devrait nous être fournie sous peu. Terminons en précisant qu’il est toujours possible d’achever son adversaire lorsqu’on a triomphé de lui-même si les « Fatality » bien connues des fans de la licence Mortal Kombat ont été légèrement modifiées pour ne pas afficher un Batman décapité. C’est un peu plus soft mais c'est toujours aussi appréciable.

Naruto : The Broken Bond
Même si Naruto : Rise of a Ninja était un bon titre destiné avant tout aux fans du petit ninja blond de Konoha, il souffrait de sérieux défauts dont on rappellera la durée de vie (bien trop courte) et les phases de combat (lentes, voire ennuyantes). Dans le cas de Naruto : The Broken Bond, les développeurs semblent avoir retenu la leçon. Même si nous n’avons pas encore pu mettre la main sur le mode solo, nous avons pu essayer le mode combat. Les affrontements sont beaucoup plus dynamiques et intenses même si parfois quelques secondes de flottement se font sentir, sûrement le fait que le titre soit toujours en développement. L’interface a elle aussi été améliorée puisque, maintenant, un petit encadré affichant les différentes combinaisons pour exécuter un coup spécial apparaît dans le bas de l’écran. Plus besoin de mettre pause et de regarder dans le menu ou de noter tout sur un papier. Une bonne amélioration du système du premier volet qui ravira certainement les ninjas en herbe qui l’ont apprécié. Il ne leur restera plus qu’à voir si le mode solo suit la même tendance.

Need for Speed Undercover
Une ville ouverte, une prise en main rapide, des policiers qui peuvent être aussi stupides que coriaces et une orientation arcade assumée, voilà ce qui définit ce nouveau volet de la série Need for Speed. Le jeu est toujours en cours de développement et dans un sens on pourrait dire « heureusement ». En effet, des chutes importantes de frame-rate et un aliasing omniprésent venaient gâcher la fête. Du coup le titre n’était clairement pas à son avantage, sans compter que ce premier contact ne nous a pas permis d’avoir un aperçu d’un point très attendu : le scénario. Reste que le gameplay est de très bonne facture, que les sensations de vitesse peuvent se faire sentir (du moins quand il n’y a pas de saccades) et que notre course-poursuite avec les forces de l’ordre fut un réel plaisir. A l’heure actuelle, il est donc très difficile de s’avancer sur la qualité du soft. Disons que les développeurs ont encore tout (ou presque) à nous prouver. Espérons juste que les promesses seront tenues et que le titre sera meilleur que les derniers opus sortis.

Pro Evolution Soccer 2009
Après un PES 2008 tout ce qu’il y a de plus décevant, du moins sur les consoles de nouvelle génération, Konami a fait de grandes promesses et voulait se racheter auprès des fans. La cuvée 2009 est sur le point de débarquer et nous avons pu prendre une manette dans les mains pour quelques passes et autres jeux de jambes. Le premier constat qui s’impose c’est que cette nouvelle fournée est bien supérieure à la précédente, « pas difficile » diront les plus mauvaises langues. Le deuxième constat, c’est que le titre est à des années lumières de la concurrence, que ce soit au niveau des graphismes, des animations ou du gameplay. Du coup on se retrouve avec un jeu de foot sans grande saveur à enchaîner des accélérations et des changements de direction pour rapidement mettre les adversaires en déroute. Il faut bien avouer qu’au final on a plus l’impression de jouer à un jeu de foot arcade qu’à une simulation. Si ce PES 2009 est loin d’être mauvais, il risque de fortement souffrir de la concurrence qui se rapproche de la « perfection », du moins relativement parlant.

Saints Row 2
Après un premier essai qui a été apprécié des amateurs de GTA-like, THQ et Volition rempilent avec un Saints Row 2 attendu comme un « concurrent » de Grand Theft Auto IV (de Rockstar Games). Si tout ce qui a été présenté jusque là nous permettait de penser que nous pourrions avoir le droit à un titre sympathique, il faut bien avouer que les versions disponibles sur le stand de l’éditeur ne mettaient pas forcément le jeu en valeur. Comparaison oblige, les graphismes étaient inférieurs à ceux de GTA IV. Au niveau du gameplay nous avions du classique. En s’évadant d’une prison, nous avons eu affaire à des gardes hostiles que nous avons tabassés avant de leur emprunter (pour une durée indéterminée) leurs armes. Ceci dans le but de tuer les représentants des forces de l’ordre afin de leur voler leur voiture. Après… Après difficile de dire puisque, une fois arrivé en ville, nous avons eu quelques minutes pour conduire un peu avant que le jeu ne plante lors d’une sauvegarde. Rien de bien inquiétant toutefois puisqu’il s’agissait d’une version encore en cours de développement. Nous avons donc pu reprendre une partie et constater finalement que nous aurons certainement le droit à une belle évolution même si, à l’heure actuelle, le concurrent principal n’a pas trop de soucis à se faire.

Shaun White Snowboarding
Après SSX, Amped ou encore Shaun Palmer Snowboarding, voici venir Shaun White Snowboarding, un jeu de snowboard (comme son nom l’indique) signé Ubisoft. Ce dernier, majoritairement orienté simulation demande un petit temps d’adaptation avant de pouvoir faire une descente en réussissant quelques tricks. Notons au passage que le joystick gauche, une fois poussé en avant, permet de prendre de la vitesse mais il faut bien faire attention à le remettre dans sa position initiale lors d’un saut pour éviter un frontflip non souhaité. Une fois le jeu bien en main, les descentes sont agréables et on enchaîne sauts, tricks et grinds pour engranger toujours plus de points. Un petit détail qui rajoute un aspect réaliste au jeu : on ne se retrouve pas en haut d’une montagne par hasard. En effet, il faut d’abord prendre un snowboard sous le bras pour rejoindre des télésièges ou un hélicoptère afin d’aller à un sommet. L’occasion de dévaler quelques pentes. Reste maintenant à savoir si le titre final offrira plus que deux ou trois descentes assez appréciables.

Sonic Unleashed
Les premiers Sonic ont marqué toute une génération de joueurs. Malheureusement, peu de jeunes ont pu connaître ces Sonic The Hedgehog que tout le monde appréciait. Ils n’ont donc pu faire connaissance avec la licence qu’avec les derniers opus sortis qui n’ont pas convaincu les véritables fans. Sonic Unleashed pourrait bien changer la donne puisque le titre tente de revenir « aux sources » tout en gardant un aspect 3D. Ce dernier flatte d’ailleurs la rétine puisque le jeu est très beau mais en plus il est fluide en toutes circonstances, même quand notre cher hérisson bleu fait quelques pointes de vitesse. On dirige Sonic, parfois on se laisse un peu porter et à d’autres moments on doit appuyer sur le bon bouton au bon moment ou exécuter une courte séquence en une poignée de secondes. Ceci oblige le joueur a toujours être sur ses gardes. Les combats passent d’ailleurs au second plan dans le sens où on peut frapper des créatures pour prendre un appui ou de l’élan mais on n’est pas toujours obligé de nettoyer une zone pour avancer. A l’heure actuelle ce nouveau volet semble bien supérieur aux dernières productions mettant en scène le hérisson de Sega. Espérons que ce sentiment sera confirmé avec la version finale.

The Legend of Spyro : Dawn of the Dragon*
Spyro, le petit dragon qui a séduit de nombreux enfants il y a quelques années, débarquera bientôt sur Xbox 360 pour leur faire oublier les derniers épisodes qui n’étaient que peu convaincants. De ce que nous avons pu voir, le dragon se prend facilement en main, il peut naturellement voler, donner des coups ou encore cracher du feu. Le titre est coloré et les effets visuels sont de bonne facture. Néanmoins, à part la possibilité de jouer en coopération ou d’être assisté en solo par un autre dragon, dont on peut prendre le contrôle à tout moment, la licence ne semble plus beaucoup évoluer. Du coup nos premières impressions sont plutôt mitigées et on attendra encore un peu pour voir si les développeurs ont rempli leur contrat.

Tomb Raider Underworld
Tomb Raider Underworld se pare d’un aspect graphique fort agréable à l’œil et, même si quelques bugs grossiers ont pu être aperçus ci et là, il faut bien reconnaître que les environnements et l’héroïne dégagent un charme indéniable. Au niveau du gameplay, les fans des Tomb Raider Legend et Anniversary ne seront en aucun cas surpris puisque le titre garde à peu près les mêmes bases, à ceci près que notre Lara Croft est plus souple et a quelques mouvements supplémentaires. Néanmoins, on sent bien qu’il ne s’agit finalement que d’un épisode en plus et la progression est assez linéaire. On traverse une zone, on fait un ou deux sauts, on escalade un mur, on fait de l’équilibre sur des poutres et on dégaine son arme pour se débarrasser de quelques ennemis. Du très classique qui pourrait tout de même offrir une aventure tout ce qu’il y a de plus agréable. C’est du moins ce que nous espérons le plus.

WWE Smackdown ! Vs. Raw 2009
Après nous avoir servi une cuvée 2008 fort appréciable, THQ nous prépare une version 2009 censée mettre l’accent sur la coopération. Le problème, c’est qu’en Tag Team Match, les changements ne sont pas si faciles que cela à réaliser. Pour faire un tag, il faut incliner le joystick vers la gauche et appuyer sur un bouton mais, souvent, au lieu de faire un changement, le joueur officiel sur le ring passe sous les cordes pour quitter le terrain de jeu (peut-être suffit-il d’un petit temps d’adaptation pour réaliser correctement la manipulation). Mais le véritable ennui, c’est que même s’il touche son coéquipier en descendant du ring, le jeu ne prend pas en compte le tag. Enfin, tout n’est pas à critiquer, du moins négativement, puisque l’aspect visuel est plus soigné, que les prises s’enchaînent toujours aussi bien et que les combats semblent être un poil plus dynamiques. Une véritable aubaine pour tous les amateurs de catch. Vivement que l’on puisse en voir plus, surtout au niveau de la « coopération ».