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Avis - A Plague Tale : Innocence

- Publiée le 17.05.2019, à 21:15
- Par Vincent P.
Avis - A Plague Tale : Innocence

Nous n’avons pas reçu de version Xbox One d’A Plague Tale : Innocence pour vous en proposer une critique. En attendant que nous puissions nous en procurer une par nos propres moyens, nous vous proposons d’ores et déjà l’avis de notre Hervé / Aeons qui a pu y goûter sur une PlayStation 4 Pro. En effet, nous pensons qu’il serait dommage que vous ne puissiez pas le lire, surtout que le titre des bordelais d’Asobo Studio est une petit pépite qui sort de l’ordinaire.

La beauté des rats…




Le joueur incarne Amicia, la fille du Chevalier De Rune. L’aventure débute par un chapitre tutoriel. Elle se retrouve en forêt avec son père, souhaitant lui prouver qu'elle est plus qu'une demoiselle et qu'elle peut être utile à bien plus. Nous apprendrons ici les rudiments du gameplay (déplacements, actions basiques, utilisation de notre fronde). Les décors nous placent dans une forêt aux couleurs de l'automne, tout semble paisible et calme mais, au fur et mesure que nous avançons dans le tuto, l'ambiance s'assombrit, elle devient pesante. Tout ne se passe pas comme prévu et notre héroïne retourne bien plus vite que prévu à la maison. Elle y retrouve sa mère au chevet de son frère malade, Hugo. L'Inquisition déboule alors et cherche à mettre la main sur celui-ci, qui nous est alors confié avant que la famille toute entière se fasse massacrer sous nos yeux. A ce moment-là, Hugo se montre totalement inutile et notre tuto nous amène sur la partie infiltration. Amicia ne peut lutter face à des chevaliers en armure, nous devrons donc ruser afin de ne jamais être aperçus tout en tenant le petit Hugo à nos côtés, en nous faufilant dans les hautes herbes ou encore en attirant l'attention d'un garde sur notre chemin via un jet de caillou sur du métal plus loin, en jetant un vase, etc. Un véritable jeu du chat et de la souris se met alors en place. L'ambiance sonore se marie parfaitement à l'atmosphère de ces scènes, durant lesquelles la tension est palpable. Au fil de l'aventure, le comportement d'Hugo évoluera.

Tenu sans cesse par la main au début de l'aventure, on peut rapidement l'envoyer ouvrir une porte en passant au préalable par une ouverture minuscule ou lui demander de nous attendre à un endroit, d'actionner un levier, etc. Celui-ci n'ayant jamais connu la vie extérieure avant ces événements, du fait de sa maladie (on n’en dit pas plus pour éviter tout spoiler), il se montrera assez craintif et aura rapidement peur si nous nous éloignons trop. Cela aura pour effet de lui faire péter une durite et il se mettra à nous appeler, crier, etc. Effet boomerang garanti si des gardes sont dans le coin ! Qui dit Amicia prise en chasse, dit Amicia morte ! En dehors de ces scènes d'infiltration, nous serons amenés à des scènes axées puzzle et recherche dont la difficulté n'est pas élevée mais qui ont le mérite d'exister et de s'associer convenablement à la situation traversée. Ces passages de type puzzle seront parfois associés à une situation d'urgence, dans laquelle Amicia sera poursuivie ou mise en danger… La donne change, la seule phase suivante étant la fuite ! Il y aura des moments durant lesquels, quoi que nous fassions, nous serons amenés à sauver notre peau et fuir le plus vite possible ! Cela ne se résumera pas qu'à courir vite, il y aura des actions à mener rapidement (allumer rapidement une torche, tirer à la fronde, choisir la bonne direction rapidement). Ces phases ajouteront du stress et de la tension à l'univers déjà sombre, glauque et lugubre d’A Plague Tale. Le gameplay est donc une alternance d'infiltration, de puzzle et de fuite.

Fuir, survivre, l’instinct reprend le dessus




Bien entendu cela évoluera au fur et à mesure de notre aventure, notamment grâce à la découverte de recettes pour des objets tels que les projectiles pour allumer un feu à distance, un poison pouvant endormir un adversaire ou un projectile rongeant le métal et mettant donc à nu le visage des ennemis pour les attaquer à la fronde. Il sera donc possible d'attaquer et tuer nos ennemis mais attention à ne pas nous retrouver submerger par les ennemis humanoïdes ou avoir les bons outils et objets nécessaires aux crafts pour mener à bien la quête. Le titre présente une composante craft sur plusieurs tableaux. Tout au long de l'aventure, Amicia pourra récupérer divers composants dans des coffres ou cachés dans l'environnement. Ces loots lui serviront, via des établis (à condition d'avoir de l'outillage en plus des compositions), à améliorer sa fronde par exemple, sa capacité de stockage ou sa tenue pour plus de furtivité. Nous pourrons également crafter des projectiles ou autres poisons via de l'alchimie, objets mentionnés un peu plus haut. Qui dit peste, dit rats, et ceux-ci apparaitront dès le chapitre 3 de l'aventure. Ici, le surnombre et leur vélocité seront clairement à leur avantage, notre seule possibilité pour les "vaincre" étant de les faire fuir grâce à la lumière qui sera apportée par le feu (braséros à allumer, les torches dont la durée de vie n'est pas infinie, loin de là, ou encore les bottes de paille à enflammer) ou de les attirer ailleurs (un bon jambon ? pour sûr, ils vont kiffer les rats).

Nombreuses seront les solutions disponibles, à nous de les voir et de les trouver. Bien que le rendu visuel soit des plus propres, avec une fluidité irréprochable, un léger effet de flou est constaté en périphérie de l'image ou sur tout ce qui ne semble pas être dans le champ de vision d'Amicia (en tout cas, sur la version PS4 testée sur Pro). Nous nous doutons que cet effet sert sûrement à garder une résolution native élevée et un frame rate sans chute ou pic mais il est visible. Nous n'avons pas constaté de bugs ou de loupés au niveau de la technique : c'est propre, c'est fluide, les effets de lumière et la gestion des ombres (qui font partie du gameplay !) sont très bien gérés. Les animations sont également plutôt bien foutues et nous n'avons pas relevé d'anomalies comme des problèmes de collisions ou de pathfinding. La magie opère et l'ambiance créée par Asobo est juste magnifique. Le visuel, couplé à une bande-son aux petits oignons, font ressentir ce qu’Amicia, son frère et les autres personnages que nous croisons doivent ressentir. C'est sombre, rempli de peur, de chagrins, de mort. Pour faire simple, la DA déchire et nous ne pouvons qu'applaudir le travail accompli !

La VF est également de haute qualité, avec des acteurs familiers. Le level design est également de bonne facture, chaque environnement ayant une identité propre (forêt, chemin champêtre, ferme, village, fortification, champ de bataille, crypte, etc.) et étant bien taillé. Il y a même quelques passages contemplatifs au rendu agréable à l’œil. Par contre, le tout fait tout de même très cloisonné avec l’impression de suivre un long couloir. La recette et le rythme enlèvent tout effet négatif lié à ce ressenti mais il était bon de le noter. Le titre propose une durée de vie honorable (une douzaine d'heures pour arriver au bout). Le jeu proposant plusieurs trésors ou autres collectibles, cela ajoute quelques heures pour les adeptes du 100%. En revanche, la rejouabilité est proche du néant.

Le ressenti d’Hervé / Aeons
Je n’avais pas suivi le jeu à son annonce mais depuis quelques semaines et la campagne promo lancée, le titre m’intriguait de plus en plus. J’ai donc décidé de m’y plonger la semaine passée. Le titre possède une DA globale de qualité, que cela soit au niveau visuel comme sonore. La technique, hormis cet effet de flou évoqué, envoie du lourd sur la console de salon de Sony, alliant rendu joli et fluidité stable. Le jeu possède un rythme bien ficelé via l’alternance des phases de réflexion, de fuite, de contemplation ou d’infiltration. Le gameplay évolue au fur et à mesure de notre aventure, tout comme le comportement de nos protagonistes qui n’ont guère de choix dans ce monde sombre et rempli de morts. Parachutée en un instant de « sœur qui ne connait quasiment pas son frère » à « je suis sa seule famille et je dois le sauver », notre héroïne n’a pas d’autre choix que de devoir changer pour le bien d’Hugo mais également pour le sien. Alors qu’Amicia est prise de remords suite à sa première mise à mort humaine, elle n’hésitera pas à sacrifier des vies pour sauver son frère plus tard. L’humanité laisse place aux instincts primaires de la survie. Je ne spoilerai rien ici mais la narration se laisse le temps de dévoiler son intrigue et offre une expérience réellement plaisante (bon, pour le plaisant, on se comprend bien entendu). A 49,99€ en prix conseillé (et déjà annoncé à 39,99€ chez Auchan ou Leclerc par exemple), je ne peux que vous suggérer de vous pencher sur A Plague Tale : Innocence. C’est un jeu intéressant et immersif qui change de tous les open world qui inondent le marché.

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Développeur
Asobo Studio
Genre
Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  14.05.2019

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A Plague Tale : Innocence, est évalué par la communauté à :

15/20
Par 1 membre

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