Preview Army of Two - jeux vidéo Xbox 360

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Army of Two



Développeur
EA Canada
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  06.03.2008
  04.03.2008
  19.03.2008
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Jeu en ligne
- Contenus
- Classements
Classification PEGI
Mémoire
60 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Le 24 juillet dernier, l’Alcazar (salle de réception de Paris) a accueilli en son sein quelques journalistes pour une présentation privée d’Army of Two en compagnie de Chris Ferriera (lead designer) et de Johnathan Brown. Même s’il ne s’affiche pas aux côtés des grand killer-ap de cette fin d’année, le titre d'Electronic Arts n’en est pas pour autant inintéressant. Nous vous proposons donc de faire le point après ce premier contact.

Unis comme les deux doigts de la main




Tout a commencé lorsque des développeurs de chez Electronic Arts ont voulu créer un nouveau jeu pour se détacher de l’image de studio qui s’appuie uniquement sur ses suites de jeux à succès. Ayant la connaissance de plusieurs jeux, ils se sont finalement orientés sur un concept certes connu mais souvent peu ou mal exploité : la coopération. C’est alors qu’Army of Two est né. Un jeu uniquement basé sur l’entraide et la coopération. On y incarne donc deux anciens soldats, Rios et Salem, qui se sont reconvertis en mercenaires pour l’appât du gain. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le titre bénéficiera d’un mode solo qui nous entraînera dans diverses missions et nous proposera une réelle réflexion sur les conflits de notre monde et sur la politique qui y est associée. Bien que tout ceci ait l’air vraiment prenant, on reste encore sceptique quant à la qualité d’un mode solo dans un jeu basé sur la coopération. Un personnage contrôlé par l’intelligence artificielle ne remplacera jamais un bon ami en qui on a confiance.

Chris Ferriera l’a dit lui-même, pas besoin de se voiler la face, le soft trouvera véritablement son sens lorsqu’on jouera en coopération sur une même console ou sur le Xbox Live. Comme évoqué plus haut, rien ne vaut une bonne entente entre deux joueurs humains. En effet, tout a été pensé pour favoriser la communication entre les joueurs, pour provoquer des réactions et bien sûr élaborer des stratégies. Autant dire que l’oreillette sera indispensable pour les parties en ligne. Pour ces modes à deux joueurs que l’on peut qualifier de principaux, il faudra réaliser des missions qui comporteront de nombreux objectifs. Chaque objectif atteint permettra de recevoir une sorte de récompense qui servira par la suite à augmenter sa puissance de feu pour faire toujours plus de dégâts chez les troupes ennemies. Mais encore faut-il y arriver…

Frères de sang




C’est là que le savoir faire de l’équipe réduite de 80-90 personnes qui travaille sur ce projet (relativement parlant par rapport aux autres jeux EA) rentre en jeu. Le but était de proposer un gameplay à la fois souple et efficace pour que les joueurs ressentent le besoin de l’entraide tout en pouvant se défouler. Et c’est un point essentiel qui ressort bien. En effet, même s’il faut sans cesse savoir où se trouve son coéquipier pour le couvrir, pour lui faire la courte échelle ou simplement pour lui commander de faire diversion, on est assez libre de déambuler entre les ennemis pour leur coller des balles dans le buffet ou leur mettre tout un tas de coups dans un combat au corps à corps (coups de boule, de genoux, de coude et bien d‘autres). C’est vraiment fun et jouissif. Le premier aspect a d’ailleurs été des plus accentués puisque pour forcer le réalisme, les développeurs ont préféré insérer une sorte de mini-jeu permettant de secourir un coéquipier blessé plutôt que de recharger sa vie avec un vulgaire health pack qui traînerait on ne sait pas pourquoi sur la carte. Quand notre partenaire est blessé, on a donc la possibilité de le traîner dans un coin abrité pour nous permettre de le soigner avec des tampons. Ce mini-jeu prend au maximum trois minutes et demande une entente cordiale entre les deux joueurs. Pourtant, là où certains seront heureux d’y voir plus de réalisme, d’autres penseront que ces phases brisent le rythme frénétique du soft.

En ce qui concerne l’essentiel du jeu, sachez que de multiples interactions assez intuitives ont été prévues. Il est donc possible d’échanger son arme avec son partenaire en plein cours de jeu, de lui donner quelques baffes, de se congratuler par quelques signes, tout un panel d’actions qui ne font que servir l’immersion. Dans les autres bonnes trouvailles, on notera l’apparition d’un aggrometer. Ceci n’est qu’une jauge qui indique l'attention des ennemis à tel ou tel mercenaire. Ce capteur est une sorte de balance qui à tout moment peu pencher d’un côté ou de l’autre pour offrir une sorte d’état second des plus jouissifs. Là où le soldat qui a le plus attiré l’attention devient plus lent mais plus puissant et résistant, l’autre gagne en agilité et se transforme en une sorte de ghost qui peut prendre l’ennemi à défaut en le contournant. Par contre, tout n’est pas idyllique puisque l’intelligence artificielle est plus ou moins bonne et se contente principalement de tirer. Certains ennemis seront un peu plus futés et tenteront de plus ou moins bien se cacher. Même si certains passages se veulent plutôt bourrins, il ne faut pas oublier qu’élaborer des stratégies pourra parfois être vital. Pour ce faire, rien de mieux qu’un bon vieux GPS qui permet de repérer les objets spéciaux, les voies à emprunter et les pièges qui peuvent éventuellement se trouver sur la route. Une fois le choix fait, il suffit d’avancer.

Dans la vie comme dans la mort




Plusieurs cas s’offrent alors à nous. Le premier, on se retrouve loin de l’objectif et on aperçoit un baril explosif, on dégaine alors le sniper, on doit ajuster le tir grâce aux trois vues qui composent l’écran (une pour représenter notre personnage en vue à la troisième personne, une pour symboliser notre viseur et une autre pour voir celui de notre ami) et il faut alors tirer en étant synchronisé. Un décompte s’imposera sûrement. Le deuxième, on est parachuté en plein ciel avec un seul parachute pour deux. Il faut alors réussir à ruser pour que l’un dirige la voile afin d’éviter le feu ennemi pendant que l’autre tente de sniper les opposants. Le troisième consiste à se planquer derrière un mur, tirer à l’aveuglette dans une porte de voiture pour la décrocher, puis la ramasser pour s’en faire un bouclier. Son collègue peut alors suivre le train pour fusiller par-dessus notre tête tout ce qui se trouve sur le passage. Pour finir, nous avons aussi la possibilité de piloter des véhicules et d’avoir recours au Back to Back. Comme son nom l’indique, les deux mercenaires se mettent alors dos à dos et se couvrent mutuellement en déchargeant leurs chargeurs. Une excellente trouvaille des plus jouissives. Bien d’autres possibilités s’offrent à nous et gageons que les développeurs ne nous aient pas tout montré pour nous réserver encore de belles surprises. Notons toutefois que le titre souffre de certains problèmes de caméra, cette dernière ayant tendance à s’emballer dans le feu de l’action.

Même si le titre s’annonce comme une bonne surprise pour le moment, il est loin d’être exempt de défauts. Les amateurs de graphismes époustouflants pourront d‘ailleurs aller voir ailleurs puisque, bien que le jeu utilise le moteur graphique d’Epic, à savoir l’Unreal Engine 3, le résultat final reste honnête mais en rien transcendant. Certes les animations des personnages sont détaillées et les mouvements sont fluides mais beaucoup de textures rappellent que l’essentiel du titre réside dans son gameplay et non dans son aspect visuel. Par contre, on ne peut pas nier que certains effets sont vraiment agréables, comme peut l’être le chrome sur les armes que l’on peut customiser en rajoutant des silencieux, fusils à pompe et autres gadgets détonants. Notons au passage qu’il existe trois types d’armes, les primary weapons qui sont les armes lourdes, les secondary pour tout ce qui est pistolets et armes de poing et enfin les special qui ne sont autres que des lance-roquettes et des snipers. Enfin, soulignons tout de même que l’ambiance sonore est vraiment très bonne et immersive et que la pré-version que nous avons essayée contenait encore de nombreux bugs. Gageons tout de même que ceux-ci seront corrigés avant son arrivée dans nos contrées.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Army of Two se révèle être une bonne surprise qui ravira tous les fans de coopération avec un gameplay vraiment bien pensé. Même si un mode solo des plus intéressants a été annoncé, on reste toujours assez sceptique quant à sa réelle utilité. Les amateurs d’action intense et de stratégie ayant un ami ou un compte Gold avec une oreillette seront certainement comblés de pouvoir élaborer des stratégies en temps réel et de pouvoir avancer dans un jeu en forçant la communication. C’est vraiment immersif et on se croirait presque à l’armée. Reste que le titre ne sera vraiment pas pour tout le monde puisqu’il se contente d’une réalisation technique honnête qui est toutefois entachée de quelques points noirs. A l’heure actuelle, on pointera principalement la caméra qui parfois s’emballe, l’intelligence artificielle qui n’est pas à la hauteur et certaines textures qui sont encore décevantes. Malgré son gameplay des mieux pensés, sa musique des plus prenantes et ses quelques délires des plus amusants, le titre ne sera sûrement pas le jeu de l’année et il se contentera du statut qu’il prétend avoir : un bon jeu qui fera passer d’agréables moments à tous les amateurs de coopération. Une bonne surprise qui ne passera sans doute pas inaperçue.
Consulter les commentaires Article publié le 01-08-07 par Vincent P.


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