Preview Battlefield : Bad Company - jeux vidéo Xbox 360

XBOX GAMER
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Battlefield : Bad Company



DĂ©veloppeur
Digital Illusions CE
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  27.06.2008
  25.06.2008
Nombre de joueurs
1 Ă  24
Online
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Guerre
MĂ©moire
1,5 Mo
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Après un Battlefield 2 : Modern Combat assez sympathique mais assez controversé, Electronic Arts a désiré renouveler l’expérience sur les consoles de salon en développant un nouvel opus de cette série mythique sous-titré Bad Company. Même si celui-ci ne débarquera pas avant juin dans nos contrées, l’éditeur a tenu à proposer une Bêta multijoueur. Un bon moyen pour certains chanceux d’essayer le mode de jeu à plusieurs avant tout le monde et pour les développeurs d’avoir des retours sur ce qui serait à améliorer. Vu que nous avons pu avoir une clé pour essayer tout cela, nous avons tenu à vous faire part de nos impressions.

La ruée vers l’or




Que ce soit en choisissant de jouer rapidement (partie classée ou non) ou en réglant quelques paramètres (classement, niveau de difficulté et carte préférée) pour rejoindre une partie seul ou avec des amis, il est possible de profiter des deux maps mises à disposition. La première se nomme Ascension et vous propulse dans un village de montagne faisant la part belle aux gunfights tandis que la deuxième, Oasis, vous lâche en plein désert et permet de profiter notamment de toute une panoplie de véhicules (jeeps, tanks, hélicoptères et même bateaux). Dans tous les cas le but est simple, des caisses remplies d’or (les Gold Crates) ont été placées à des points stratégiques de la carte, une équipe doit les défendre et une autre les détruire. A la fin d’une manche, les équipes sont inversées.

Pour en terminer avec l’aspect formel de cette Bêta, notons qu’il est possible de choisir son type d’armement selon cinq classes : Assault (mitrailleuse, lance-grenades et grenades), Demolition (fusil à pompe, lance-missiles, grenades), Recon (fusil sniper, flingue, grenades d’un autre type), Specialist (mitrailleuse équipée d’un silencieux, pistolet traceur, grenades) et Support (mitrailleuse lourde, kit de réparation et de soin). Outre ces armes de base auxquelles il faut rajouter un couteau que tout le monde a dès la première partie, on en retrouve d’autres à débloquer (C4, jumelles de localisation pour attaque aérienne, etc.) qui portent le total des armes utilisables à 30. Non seulement tout le monde y trouvera son bonheur mais en plus l’arsenal est suffisamment bien équilibré pour que tout un chacun puisse adapter son style aux tournures que prennent les parties.

Destruction !




Si la forme est plutôt satisfaisante, autant avouer dès maintenant que le fond est lui aussi des plus intéressants. En effet, le système de localisation des ennemis a légèrement été revu, tout comme le système d’attribution des points. Ainsi, au lieu de remporter un point par adversaire abattu, on remporte un certain nombre de points selon que l’on ait assisté à un frag, tué un ennemi, placé une balle dans la tête de son opposant, fait exploser un véhicule, etc. Non seulement c’est bien plus intéressant mais en plus cela permet d’accéder plus facilement aux rangs supérieurs pour pouvoir gagner du crédit et ainsi débloquer quelques armes supplémentaires.

Autre point qui change : le respawn. Dorénavant, soit il est possible, comme dans tout bon jeu qui se respecte, de renaître au camp le plus proche, soit de réapparaître juste derrière un allié pour le soutenir au cœur même de l’action. L’alternative est intéressante et permet de se retrouver n’importe où sur la carte sans forcément avoir à courir pour rejoindre le lieu principal des affrontements. Notons d’ailleurs que notre soldat est infatigable puisqu’il peut courir des heures sans jamais mettre un genou à terre. Enfin, dernière nouveauté et non des moindres, le décor est à plus de 90% destructible. Même si certaines structures restent en place, il faut reconnaître qu’il est jouissif de tout détruire (murs, végétation, caisses, châteaux d’eau, etc.). Mis à part ce bonheur extrême, cela permet de découvrir les zones de combat et d’éviter que certains, mal intentionnés, se mettent à « camper » (rester sur sa position) trop longtemps. En effet, il suffit d’un petit missile pour faire effondrer un toit ou détruire un pan de mur. Ceci permet alors d’entrevoir les soldats qui s’étaient cachés dans la bâtisse pour pouvoir leur jouer un véritable ballet de balles. Petite déception tout de même, les joueurs ne subissent pas les dommages des débris qui leur tombent sur la tête. Dommage, cela aurait pu rajouter une petite tension supplémentaire qui ne nous aurait pas déplu.

Mauvais garçon




Les deux cartes que nous avons pu essayer profitent d’un level design d’exception qui, lié à la destruction des environnements, rend chaque partie unique, et ce même si la progression se fait par zone délimitées par une barrière imaginaire. Si certains pourraient crier au scandale en lisant ces quelques mots, rassurons-les en leur précisant que chaque zone de combat reste suffisamment grande pour profiter d’une liberté d’action quasi-totale. Si l’on rajoute à cela une bande son d’excellente facture et un gameplay suffisamment bien pensé pour permettre une prise en main rapide tout en ne dénaturant pas l’aspect stratégique, on ne peut qu’être satisfait de cette première approche. Petit reproche tout de même, graphiquement le titre reste des plus corrects mais les développeurs auraient pu faire un petit peu mieux, surtout au niveau de l’aliasing qui est bien trop présent. Heureusement, même à douze contre douze les parties restent suffisamment fluides pour profiter pleinement de l’expérience. Terminons avec une petite note sur la conduite des véhicules. Ces derniers se manoeuvrent très facilement (même si l’hélicoptère demande un petit temps d’adaptation supplémentaire) et permettent de transporter des passagers qui pourront supporter le chauffeur en tirant sur les véhicules et autres soldats adverses. La simplicité au service de l’efficacité.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Deux cartes, une trentaine d’armes, un gameplay simple mais efficace, une liberté d’action quasi-totale et des environnements à plus de 90% destructibles, autant l’avouer cette Bêta de Battlefield : Bad Company nous a enchantés. Certes quelques points tels que les graphismes, l’aliasing ou encore les débris qui n’ont aucun impact sur les soldats nous ont légèrement déçus mais au final le titre est prenant et jouissif, on n’en demandait pas forcément plus. En sus, le système de classement et de gain de points est bien pensé, l’arsenal est équilibré et le level design est exceptionnel, sans compter que même à 24 sur une même carte avec moult artifices les parties restent fluides. Evidemment nous espérons que les développeurs ne se contenteront pas de nous proposer qu’un seul mode de jeu basé sur l’attaque ou la défense des Gold Crates. Après cette première approche du jeu nous pouvons déjà affirmer qu’il nous tarde de voir le rendu final en juin prochain. Si les développeurs continuent dans cette voie, nul doute que les fans de la licence seront comblés !
Consulter les commentaires Article publié le 14-04-08 par Vincent P.


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