Le mercredi 25 juin 2008, Disney Interactive Studios nous a invité à Paris pour découvrir son très prometteur Pure, un jeu de course 100% arcade développé par Black Rock Studio. L’occasion pour nous de glaner quelques informations sur le titre et de mettre la main sur la manette pour l’essayer. La version qui nous a été présentée avait été mise à jour pour la dernière fois à la mi-juin et, aux dires des développeurs, le développement du titre est bien avancé. Reste donc à savoir si ces premiers tours de roues ont été concluants et si cette version preview laisse augurer du meilleur…
Un vrai bol d’air pur
Pure est un jeu de course 100% arcade proposant différents niveaux de difficulté afin que tous les joueurs, néophytes comme habitués, puissent y trouver leur compte. Afin de toucher un public vraiment très large, les développeurs ont tout misé sur les sensations, l’accessibilité et le fun à l’état brut. Résultat, la prise en main est immédiate, l’intelligence artificielle est bien équilibrée et le plaisir est instantané. Un bouton pour accélérer, un pour freiner et un pour utiliser le boost, le joueur lambda a déjà tout ce qu’il lui faut pour remporter les épreuves du mode Course ou celles du mode Sprint (tracés beaucoup plus petits). Mais la victoire sans style n’a que peu de saveur. Que serait un jeu de course arcade avec des quads sans la possibilité de réaliser quelques tricks ? La question ne se posera pas cette fois-ci puisque Black Rock Studio a intégré plus de 80 tricks différents. A chaque fois que le joueur réussi une figure, il fait augmenter une jauge découpée en trois parties. Une fois qu’une partie est remplie, il est possible d’utiliser un bouton supplémentaire pour complexifier les tricks. Une fois que la barre est entièrement pleine, il est même possible de réaliser une figure spéciale. Imaginez alors les enchaînements qu’il est possible de faire, certains dépassent même ce qu’auraient pu imaginer les meilleurs pilotes de cette discipline dans leurs rêves les plus fous…
Panne sèche
A cela il faut rajouter un mode de jeu entièrement dédié au freestyle demandant d’enchaîner le maximum de figures pour engranger des points tout en essayant de ramasser quelques items permettant de doubler, tripler, etc. le score. Néanmoins, les pilotes en herbe qui s’y essayent doivent prendre en compte une nouvelle donnée : l’essence, représentée à l’écran par une jauge jaune. Il ne suffit donc plus d’avancer et de trouver des tremplins donnant accès aux multiplicateurs de score… Non, il faut essayer de faire le bon choix pour récolter quelques items « essence » afin d’éviter la panne sèche. Un petit plus bien sympathique qui rend les courses grisantes, surtout lorsqu’on se rend compte que le réservoir est presque à sec. Même si nous n’avons pu participer qu’à des parties rapides, notons tout de même que la version finale permettra aussi de faire une carrière en solo et d’affronter jusqu’à quinze autres riders (soit un total de seize participants) en ligne. Par contre, pour le moment aucun mode multijoueur en local n’a été envisagé. Au niveau du contenu précisons d’ailleurs qu’il existe sept environnements abritant divers circuits aux tracés multiples. Comprenez par là que les tours se suivent mais ne se ressemblent pas forcément selon que l’on prenne une piste ou une autre.
Il est beau comme un quad…
Pure est une nouvelle licence destinée aux consoles de nouvelle génération. De ce fait, les développeurs se devaient d’exploiter au mieux les capacités des machines. Et il faut bien reconnaître qu’ils l’ont fait avec brio. Même si cette version preview souffrait de quelques bugs de collisions et d’un peu d’aliasing, nos rétines ont été flattées. Le jeu est fluide, les environnements, tout comme les machines, sont détaillés et les effets graphiques sont superbes. La boue éclabousse même en temps réel notre avatar et sa monture. En plus de cela le soft offre de véritables sensations de vitesse amplifiées par des sauts vertigineux. Les courses en deviennent parfois totalement folles mais elles sont tellement intenses que l’on en devient presque accroc. Reste alors à se laisser porter par une bande-son de très bonne facture. Dernier point mais non des moindres, Black Rock Studio a joué la carte de la personnalisation en laissant la possibilité au joueur de créer son propre quad. Ainsi, il peut passer des heures à choisir chaque pièce de son engin (moteur, suspensions, roues, freins, etc.) et à le customiser comme bon lui semble pour en avoir un unique avec des performances reflétant son style de conduite. D’ailleurs il est même possible de lui donner un nom, un peu comme si c’était son bébé. Que les moins patients se rassurent, une option permet d’assembler les différentes pièces de son véhicule en quelques secondes. Pratique lorsqu’on désire épater la galerie sans trop se fouler.
Premier avis sur le jeu, conclusionAvec un gameplay solide, des graphismes d’excellente facture, une bande-son appréciable, un aspect customisation du véhicule poussé à son paroxysme et des sensations de vitesse saisissantes, Pure part avec de sérieux atouts. C’est rapide, fun et on prend vraiment du plaisir à jouer, surtout lorsqu’on utilise du boost avant un saut des plus vertigineux. Rajoutez à cela plus de 80 tricks permettant des enchaînements de toute beauté, quelques bonnes idées ci et là et vous obtenez un titre 100% arcade des plus intenses. L’expérience de jeu est saisissante et tous ceux qui y goûteront en redemanderont très certainement. Néanmoins, il faudra attendre la version finale pour savoir si le contenu sera suffisamment riche pour convaincre et si les joueurs arriveront à oublier l’absence de mode multijoueur en local.