Preview Splinter Cell : Double Agent - jeux vidéo Xbox 360

Lorsque les aventures d'un héros tel que Sam Fisher s'apprêtent à débarquer sur consoles, la ferveur est telle que l'attente du jour de la sortie du jeu est insurmontable. Alors quand on a la chance de pouvoir goûter à Splinter Cell : Double Agent en avant première, on en profite un maximum et on fait partager nos impressions avec les Gamers pour faire le point. Que va donc nous apporter la double identité de Sam ? Réponse avec notre preview.

Présentation (10mo)
Mission 1 (49mo)
Introduction (23mo)
Mission 2 (38mo)
Mission 3 (45mo)
Mission 4 (52mo)

Tu veux ou tu veux pas ?

Peu de choses suffisent à faire basculer une vie d'entière dévotion à une cause que l'on croyait alors juste. Cela, Sam Fisher le découvre au terme d'une mission qu'il pensait banal. Mais lorsqu'on lui annonce la mort de sa fille, rien ne va plus, la vie perd tout son sens et le meilleur agent de la NSA sombre petit à petit dans le gouffre. Lambert, son supérieur qu'on ne présente plus, estime alors qu'il est temps pour Sam de se re-saisir en effectuant la mission la plus délicate de sa carrière, en intégrant le camp de ceux qu'il a toujours combattu.

Alors que la première mission n'a pour d'autre but que de nous rappeler les bases du gameplay et autres ingrédients qui ont fait le succès de la série Splinter Cell, son rôle de mise en bouche n'est cependant pas à écarter. On reprend petit à petit nos habitudes d'infiltrations et on découvre timidement les quelques nouvelles possibilités qui nous sont offertes, que l'on évoquera par la suite. Car ce qui nous intéresse en premier lieu et qui prend forme dès la seconde mission, c'est le thème même de ce quatrième opus qui est celui de l'agent double. Une nouveauté qui prend plusieurs formes avec tout d'abord les briefings de vos missions. Car si officiellement vous travaillez toujours pour la NSA et que les ordres de ces derniers, ainsi que ceux des terroristes, constituent vos objectifs primaires, les objectifs secondaires dépendent entièrement de vous. NSA ou JBA ? Sam l'agent ou Sam le terroriste ? Epargner la vie des gardiens de prison ou aider vos compagnons de cellule à s'échapper ? A chaque décisions ses conséquences sur le déroulement des missions, du fait du non-respect ou de la mal-application des objectifs choisis. Interviennent également et c'est bien là le plus intéressant, des choix à effectuer en plein cœur même de la mission, comme exécuter à bout portant un civil. Ou encore des phases de jeu à la première personne, rendant le contexte de l'action encore plus fort. Précisions d'ailleurs que ces phases font partie des rares ajouts au niveau du gameplay qui, comme indiqué auparavant, ne posera aucun problème aux adeptes de la série.

Cependant ces choix à faire parmi les objectifs cachent une nouvelle facette du jeu qui ici nous a pleinement sauté aux yeux. Vous pourrez louper un ou plusieurs buts fixés que cela n'affectera pas la réussite de votre mission. Fini les nombreux game over, ici compte principalement la confiance que la NSA ou la JBA vous accorde. Toujours essayé de satisfaire les deux camps, tel doit être votre objectif. Mais cette preview a largement mis l'accent sur un fait : il est beaucoup plus simple de faire un bon terroriste que de veiller à obéir à vos supérieurs de la NSA. Une facilité, même si on espère qu'elle sera moins accentuée avec la version finale du jeu, qui guide donc le Gamer vers le côté bad boy de l'ami Sam Fisher. On se délecte tout de même de devoir jouer la taupe dans ce groupe terroriste, nous plongeant dans des situations parfois assez cocasses. Un peu trop d'ailleurs puisque le simple fait d'être en retard avec un collègue militant ou même de traîner dans un couloir sans être accompagné peut vous faire perdre de la confiance que le JBA vous accorde. Et oui, Sam est vraiment surveillé de très près...

Le jour et la nuit

Les terroristes n'opèrent pas forcement la nuit. Cela, vous le découvrirez dès les premières missions où le plein jour fera parti de votre terrain de jeu. Si ce changement constitue indéniablement une nouveauté, il efface cependant quelques autres éléments du soft ! Explications : vous êtes en Islande, une tempête de neige fait ravage. Inutile de compter sur vos lunettes à vision nocturne ou thermique, de même que siffler n'aura aucune conséquence sur la réaction de l'ennemi dans ce brouhaha naturel. Sam pencherait-il vers davantage d'action ? C'est en tout cas ce que laisse présager, avec une certaine nuance, ce nouvel opus. Toutes ces décisions, ces possibilités ou non du gameplay influence sur un point que l'on apprécie grandement : une linéarité moins évidente des niveaux. On peut donc être certes privé de l'utilisation de tel ou tel gadget mais notre liberté de jeu est davantage accentuée, les moyens d'arriver à vos fins étant ainsi multiples pour notre plus grand plaisir. Attention cependant, cette preview nous a surpris sur le manque cruel de précisions et d'informations données concernant nos objectifs. On s'est notamment retrouvé, lors de la troisième mission, à errer sans but dans le QG du JBA en attendant un signe du destin quant à savoir quoi faire pour progresser dans l'aventure. Un détail certes, mais un détail frustrant qu'il serait dommage de retrouver dans la version finale du jeu.

Se prononcer sur l'aspect plus esthétique du soft ne serait juste, tant cette version preview présentait bugs d'affichages et autres problèmes de sons qu'on nous a assuré ne pas retrouver dans la version finale. Soulignons cependant que Splinter Cell : Doule Agent est d'un aspect graphique plutôt satisfaisant même si quelques points comme certaines textures non très convaincantes ou des explosions peu impressionnantes étaient à notifier. Rappelons encore une fois qu'il ne s'agit pas de la version finale du jeu et que ces dernières impressions sont à considérer dans leur contexte.

Premier avis sur le jeu, conclusion

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Article publié le 02-10-06 par Jeremy F.