Preview Tom Clancy’s EndWar - jeux vidéo Xbox 360

Le mercredi 8 octobre, Ubisoft nous a invités à découvrir son prochain jeu de stratégie en temps réel à Paris. Il s’agit bien entendu de Tom Clancy’s EndWar, un titre qui compte bien se démarquer du lot en offrant la possibilité de commander ses unités en n’utilisant pratiquement qu’un microphone et un filet de voix. Une caractéristique peu banale qui a intrigué bien des joueurs possédant une console, surtout que le PC est généralement la plateforme la mieux adaptée au genre. Or avec ce bouleversement dans le gameplay, il se pourrait bien que le titre crée la surprise en cette fin d’année. Reste à voir si celui-ci prend déjà la bonne voie…

« Votre voix sera votre arme ultime »

S’il est possible de jouer à Tom Clancy’s EndWar en n’utilisant que la manette, il est tout aussi envisageable de donner ses ordres en n’usant que d’un microphone, d’une gâchette de la manette pour activer la commande vocale et de sa voix. Si au début il faut bien avouer que l’on combine les deux (manette et micro) pour profiter de la fonctionnalité tout en essayant de gagner du temps, après un petit temps d’adaptation, la commande vocale s’impose facilement comme une évidence, surtout pour les néophytes. Qui plus est, il est possible de passer par une phase de calibrage avant de se lancer dans la bataille, ce qui permet d’avoir une reconnaissance vocale quasiment parfaite. Evidemment, il peut y avoir quelques ratés lorsqu’on articule mal ou que l’on écorche un mot, mais cela reste très rare. Du coup le soft se prend rapidement « en main » et même les néophytes et ceux qui sont rebutés par le genre pourront prendre du plaisir en l’essayant. Enfin, encore faut-il avoir le sens de la stratégie…

Lors de l’événement, nous avons principalement essayé le mode Escarmouche qui demandait de sécuriser des bases (de se les approprier). Cinq étaient à notre disposition et, pour avoir une chance de gagner, il fallait en conquérir au moins trois. Cette dernière condition remplie, le joueur adverse passait en mode Defcon (alerte générale) et avait cinq minutes pour renverser la situation, sans quoi il perdait la bataille. Avant le début de la partie, chaque stratège en herbe pouvait choisir trois éléments de son bataillon avec au choix un groupe de fusiliers, d’ingénieurs de combat, de véhicules de combat, de chars, d’hélicoptères, d’artilleries ou de véhicules de commandes (peu utiles lors des affrontements directs mais très efficaces pour avoir accès à des technologies d’espionnages, etc.). Lorsque celle-ci débutait, ils avaient l’opportunité d’appeler une unité (un groupe agissant de manière compacte) en renfort. A chaque fois qu’ils s’appropriaient de nouvelles bases, ils gagnaient des points de commandement leur permettant d’appeler de nouvelles unités. Chacune coûtant un certain nombre d’UC. On notera juste qu’il était possible de gérer jusqu’à douze unités en même temps et que chaque type s’équivalait pour les trois factions disponibles (Joint Strike Force – Etats-Unis -, Corps des Enforcers – Europe – et Brigade des Gardes Spetsnaz – Russie -).

Une guerre propre

Si cela peut décevoir les fans du genre qui se rendront compte que seul le design des troupes et autres véhicules change selon la nation, les développeurs nous ont assuré qu’il sera possible dans la version finale de gagner du crédit pour upgrader (améliorer) tous les éléments de son armée pour développer sa puissance. En dehors du mode Escarmouche, nous avons pu rapidement prendre en main le solo du titre qui débute avec un bon gros tutorial permettant de prendre connaissance des commandes et des ordres que l’on peut donner pour changer la caméra, appeler du renfort, attaquer l’ennemi, sécuriser des bases, lancer des attaques massives (disponibles en mode Defcon pour tenter de renverser la situation en détruisant une base ou une partie de l’armée adverse), demander le repli de ses troupes, etc. Nous avons aussi pu remarquer que d’autres modes de jeu étaient disponibles demandant par exemple de tenir un siège ou de détruire toutes les unités adverses. Celui-ci sera tout de même à découvrir plus en détails d’ici quelques semaines, tout comme le mode Théâtre de la Guerre qui proposera de choisir son camp et de participer à une Troisième Guerre mondiale en ligne en combattant jusqu’à la fin. Ceci pouvant demander plusieurs jours, semaines voire même mois selon le niveau des joueurs. Une fois la guerre achevée, tous les niveaux gagnés en participant seront remis à zéro pour recommencer un nouvel affrontement tout en mettant tout le monde à égalité.

D’ordinaire, les STR se présentent sous la force d’une carte avec une vue aérienne très large permettant de voir toutes ses unités en action. Dans EndWar, ceci a été transformé en fonction dans le sens où le joueur peut à tout moment appuyer sur un bouton pour accéder à une carte stratégique offrant un aperçu global du champ de bataille. Néanmoins, en temps normal, celui-ci voit le terrain de jeu comme s’il s’agissait d’un jeu d’action normal. Résultat, il peut déplacer la caméra pour observer des parties de terrain ou faire appel aux commandes pour « zoomer » sur une unité précise pour suivre son évolution, ce qui renforce la dynamique de jeu. Le plus appréciable, c’est que le titre est vraiment très joli et ce système, agrémenté de mouvements de caméra vraiment très agréables, permet de profiter du spectacle. En plus, toutes les commandes sont disponibles à partir d’un menu, que ce soit avec la manette ou la voix, pour savoir en permanence ce que l’on peut faire tout en consultant les numéros des unités (de un à douze), les actions disponibles (aller vers un lieu, attaquer, sécuriser, replier, etc.) et le nom des bases à conquérir. Tout est vraiment simple d’utilisation et très agréable, surtout lorsqu’on a en mémoire les différents déplacements de ses unités et tous les noms ainsi que le schéma de base. Du coup, c’est un véritable régal, on s’immerge rapidement, on réfléchit à toutes les solutions possibles, on fait des choix stratégiques importants et on gère son bataillon comme un véritable Commandant. Terminons enfin en signalant que quarante cartes seront disponibles dans la version finale pour profiter d’environnements divers et variés (plein cœur de Paris, Etats-Unis, déserts…), que les décors sont destructibles, qu’il y a beaucoup d’effets graphiques de très bonne facture et que le solo sera divisé en deux phases, une, assistant le joueur, d’environ une demi-douzaine d’heures et une autre, un poil plus longue, le laissant seul maître de ses unités avec une liberté totale.

Premier avis sur le jeu, conclusion

Consulter les commentaires

Article publié le 12-10-08 par Vincent P.