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Injustice : Les Dieux sont parmi nous



Genre
Combat
Statut
Disponible
Date de sortie
  18.04.2013
  16.04.2013
Nombre de joueurs
1
Thème
Super Héros
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Après avoir orchestré le retour de

Mortal Kombat

il y a deux ans, NetherRealm Studios continue sur sa lancée et nous propose à nouveau des combats violents et puissants. Cette fois-ci cela se passe entre des combattants issus de l'univers de DC, certains ayant déjà été aperçus dans un

Mortal Kombat vs. DC Universe

loin d’être pleinement satisfaisant. Deuxième chance donc pour Batman, Le Joker, Superman ou encore Flash de nous en mettre plein la vue. Pari réussi ?

Y a du casting




Ce ne sont pas moins que 24 combattants que vous allez pouvoir découvrir dans

Injustice : Gods Among Us

, comprenant une moitié de gentils et une autre de vilains. On retrouve aussi bien des incontournables (Batman, Bane, Superman, Flash, Deathstroke), que des invités surprises (Ares, Cyborg, ou Aquaman). Un roster éclectique donc, dont on regrettera l'absence de certains personnages phares de l'univers DC. Injustice emprunte beaucoup à

Mortal Kombat

dans son système de combat, principalement dans l'enchaînement des combos, mais il y ajoute aussi pas mal de nouveautés. Heureusement, un mode didacticiel complet (et pas trop pénible) permet de se mettre en jambe. Trois touches servent à attaquer, pour trois niveaux de puissance, et une quatrième permet d'utiliser un atout, une sorte d'attaque personnelle à chacun avec sa propre variante (augmenter les dégâts, utiliser une arme, activer une protection). La plupart des combos s'enchaînent avec les trois touches d'attaque, représentant des coups de poings ou de pieds suivant les personnages. A force de donner et d'encaisser des coups, une jauge se remplit. Appuyer sur la gâchette droite de la manette après un coup spécial rendra son personnage plus puissant. On retrouve grosso modo le même type d'action à effectuer pour envoyer du coup spécial que dans le précédent jeu des développeurs, à savoir du quart de cercle accompagné d'une touche, ou du bon vieux avant/arrière avec une autre touche.

Globalement, ces coups sont assez faciles à sortir et peuvent être envoyés après un combo réalisé au préalable. Mais l'apothéose du combat interviendra lorsque la jauge sera pleine, avec le déclenchement du "super coup", une attaque obtenue en pressant les deux gâchettes simultanément, qui envoie du lourd en termes de puissance, de violence et de mise en scène. Sans tomber dans la surenchère gore, loin de là, ces attaques donnent dans la démesure : par exemple, le Joker lâche une roquette à bout portant dans le visage de l'adversaire, après l'avoir bien enchaîné et envoyé un headshot au pistolet. Aquaman, quant à lui, inonde l'arène et vous embroche pour qu'un requin vienne vous croquer. Il serait dommage d'en dévoiler trop, tant elles sont jouissives à découvrir. De même, afin d'augmenter encore la puissance des combats et le côté cinématographique de la chose, il est possible, à l'image d'un Dead or Alive, d'envoyer l'adversaire dans une arène adjacente, en lui faisant traverser une partie du décor. On ne parle pas ici de tomber d'un balcon à l'étage inférieur, mais bel et bien d'envoyer la pauvre victime passer au travers de plusieurs immeubles, pour tomber sur les rails du train, qui la percute à toute berzingue pour l'envoyer s'exploser sur un véhicule. Ces séquences sont parfois nombreuses au sein d'un même ensemble de niveaux, mais elles se répètent malheureusement après quelques combats.

Elles restent malgré tout particulièrement jouissives et très bien mises en scène, faisant parfois intervenir des personnages connus, comme l'épouvantail ou le pingouin. Ajoutez à cela des projections, des parades hautes et basses, des contres et la possibilité d'interagir avec le décor lui-même, sous forme d'actions à effectuer au bon endroit, pour obtenir un tout assez complet. Un personnage plus puissant aura la capacité de soulever une voiture et de l'envoyer sur l'adversaire, tandis qu'un autre prendra appui dessus. On peut également agripper un tuyau pour que le gaz s'en échappant agresse l'adversaire. Un bon coup de pied retourné bien placé fera exploser l'opposant contre un hélicoptère en second plan. Tous ces coups sortent très facilement et s'assimilent très vite, rendant le jeu hyper accessible. Enfin, un "choc" peut être déclenché lorsque votre première barre de vie a été vidée (chaque personnage en compte deux), chaque combattant misant une partie de sa jauge. A l'arrivée, et après une empoignade virile précédée d'une petite provocation verbale, ce sera soit un regain de santé, soit une perte d'énergie. Les arènes, très interactives, sont également "vivantes", dans le sens où les actions des personnages vont la détruire petit à petit. Un coup spécial pourra entraîner un effondrement en second plan. Rien n'est jamais statique dans Injustice, et les combattants, tous bien différents au niveau de leurs attaques, renforcent le plaisir.

Tirer sur la corde raide…




Côté contenu, en plus du mode Arcade, proposant des affrontements paramétrables (jouer contre les gentils, les vilains, en ayant sa barre de vie qui diminue…), on a le mode STAR Labs, permettant de se frotter à 240 défis plus ou moins rigolos (l'équivalence de la tour des défis de Mortal Kombat), ainsi qu’un mode histoire. Bien écrit, bien doublé, intéressant à suivre et offrant des cinématiques agréables et pas trop longues, il se base sur une histoire de présent modifié et de monde alternatif, où nos héros ne sont pas forcément des héros et où les cartes sont totalement redistribuées. Malgré quelques situations un peu téléphonées, le tout est globalement moins absurde que l'histoire de

Mortal Kombat

, qui peinait souvent à faire intervenir tous les protagonistes. Dommage que seuls douze chapitres soient disponibles, pour une durée de vie ne dépassant pas les cinq heures en normal. Attention, dans les modes de difficulté les plus élevés, certains combats sont particulièrement coriaces. Que les débutants (ou les joueurs ne souhaitant pas se prendre la tête) se rassurent, la difficulté peut être réglée jusqu'en super facile... dont l'intérêt reste somme toute très limité tant les adversaires restent immobiles. C’est un bon moyen de se défouler dirons-nous. Autre petit bémol, certains QTE, placés entre les cinématiques, sont assez lourdingues. Enfin, on peut grimper de niveau entre les combats, histoire de débloquer quelques bonus. Les empoignades avec les amis, en versus, sont plutôt fun, et l'accessibilité du jeu fait que n'importe quel joueur peut s'amuser rapidement.

Le plaisir de découvrir toutes les attaques spéciales des combattants allongera vos soirées entre potes. Les parties multijoueurs sont très sympathiques, bien qu'on retrouve souvent les mêmes adversaires qui utilisent des enchaînements similaires. Du coup, les combos "jonglage" sont légions et les quelques déséquilibres qu’il y a entre les combattants éclatent au grand jour. Dommage, car le code réseau est très bon. Nous n'avons eu aucun souci de lag ou de déconnexion. Techniquement par contre, le constat est mitigé. Le jeu est globalement assez terne et manque de couleurs, hormis dans certaines arènes ou lors de certaines super attaques. On déplore des textures ratées et un léger aliasing parfois présent. Heureusement, les projections dans les différentes parties d'une arène sont explosives et ce côté grand spectacle rattrape un peu certains effets cheap. Si les personnages sont parfaitement modélisés, ce sont leurs animations qui pêchent souvent. Elles sont en effet assez raides et ne s'enchaînent pas toujours avec une fluidité exemplaire. Du coup, les mouvements sont souvent mal décomposés, rendant le tout peu naturel. En parlant de fluidité, le jeu ne souffre d'aucun ralentissement malgré ce qui se passe à l'écran, ce qui est une très bonne chose. Les visages sont réussis et expressifs, et certaines sales trognes valent vraiment le détour. Côté sonore, le doublage français s'en tire avec les honneurs et les petites piques du début de combat ne tombent heureusement pas dans le ridicule. Les musiques sont dynamiques et renforcent le côté grand spectacle du titre.

Point complet
NetherRealms est de retour, accompagné cette fois-ci de Superman et de ses potes (ou ennemis). Injustice : Gods Among Us est accessible et bien mis en scène. On est servi côté contenu, et bien que le mode histoire ne soit pas bien long, il est de qualité et agréable à parcourir. Les défis augmentent considérablement la durée de vie, tout comme les nombreuses variantes du mode Arcade, sans compter les affrontements en versus entre potes. Malheureusement, il est clairement dommage de voir que le multijoueur met tant en avant les déséquilibres entre les personnages. En plus, le jeu est parfois techniquement un peu faible et on déplore des DLC qui arrivent en masse, avec de nouveaux personnages à incarner. C’est un peu frustrant, surtout quand on voit que certains incontournables manquent à l’appel dans la version de base.

On a adoré :
+ Facile à prendre en main
+ La mise en scène
+ Transitions et interactivité (arènes)
+ La démesure des super attaques
+ De nombreux défis
+ Code réseau assez bon
+ Variantes du mode Arcade
+ Personnages intéressants
+ Mode histoire agréable à suivre...
On n'a pas aimé :
- Mais un peu court
- Textures parfois pas terribles
- Animations assez raides
- Des déséquilibres en multi
- Déjà deux persos en DLC


Consulter les commentaires Article publié le 19/05/2013 par Lionel B.


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