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Just Cause 2



Développeur
Avalanche Studios
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.03.2010
  23.03.2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
69,00 €
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En 2006, Avalanche Studios nous a gratifiés d’un

Just Cause

fort sympathique qui souffrait néanmoins de quelques défauts plus ou moins gênants selon les joueurs, à commencer par une redondance prononcée. Trois ans et demi plus tard, le studio de développement revient à la charge avec une suite censée corriger les défauts du précédent tout en apportant une bonne dose de fun aux amateurs de GTA-like qui ne se prennent pas au sérieux. Le pari est-il réussi avec ce

Just Cause 2

?

Un bac à sable séduisant




Rico Rodriguez est de retour et a tenu à changer de bac à sable pour l’occasion. Ainsi, après San Esperito, nous pouvons découvrir une toute nouvelle aire de jeu nommée l’île de Panao. Pour nous plonger dans ce nouvel univers aux charmes évidents, les développeurs ont tenu à incorporer un fil scénaristique permettant de justifier la progression. Après un début similaire à celui du premier opus qui trahit un certain manque d’imagination, on découvre donc une histoire totalement banale à base de corruption, de dictature, de groupes révolutionnaires, de traîtres potentiels, etc. Même si le scénario est plus complexe que dans le premier épisode, les joueurs passeront totalement outre tant celui-ci détient de l’accessoire sans grande saveur, quand certains enchaînements ne viennent pas semer la confusion dans les esprits. Ceux qui ont fait le premier opus ne seront d’ailleurs que peu surpris tant les ficelles utilisées dans cette suite sont proches de celles du précédent. Le doublage français pitoyable et totalement risible n’y changera rien, tout comme les mises en scènes ratées, les dialogues assez communs ou encore les cuts-scenes qui laissent à désirer.

Mais il faut bien avouer qu’Avalanche Studios n’était pas là pour nous raconter une belle histoire mais bel et bien pour nous offrir un GTA-like explosif et dépaysant. Pour le coup, le studio a réussi. En effet, le nouveau terrain de jeu de Rico est non seulement grand, mais en plus il est beau et diversifié. Que ce soit en visitant l’immense île principale ou les îles voisines de taille plus modeste, le titre offre une diversité d’environnements totalement incroyable, et ce sans que l’on sente une quelconque rupture non naturelle. Du sable chaud et de l’eau, des endroits désertiques, de vastes plaines, des villages, des villes avec de hauts buildings, des lieux boisés ou encore des montagnes enneigées, il y a dans cette aire de jeu tout ce que l’on peut trouver sur Terre. La carte étant en plus immense, on découvre à chaque fois de nouveaux décors et on apprécie ce dépaysement de tous les instants, surtout que le rendu est vivant et fortement appréciable à l’œil grâce à une bonne distance d’affichage, des jeux de lumière travaillés, des textures détaillées et un frame-rate qui tient fort bien la route à défaut d’être parfait, surtout que tout est accessible sans chargement…

Bien sûr, on note quelques petits retards d’affichage et deux ou trois autres soucis techniques qui font parfois sourire, mais on ne peut s’empêcher d’admirer le travail réalisé sur cet environnement des plus crédibles. Qui dit grande carte pour un GTA-like, dit forcément moyen de locomotion. De ce côté-là, personne n’a été oublié puisqu’il y a plus d’une centaine de véhicules de tous types, en passant par les motos, les voitures de sport, les taxis, les avions de chasse ou de ligne, les bateaux, les hélicoptères et bien d’autres. En sus, il est possible de s’adresser à son contact du marché noir pour s’en faire livrer un (une fois accessible et dans son budget) en dehors d’une mission en cours ou encore pour l’améliorer. Il en va de même avec son équipement. On notera en revanche que la conduite arcade, bien qu’elle soit meilleure que celle implantée dans le premier opus, vacille entre le très sympathique et le très pénible. La maniabilité change selon le véhicule en main et si certains sont vraiment très agréables à piloter, d’autres sont plus embêtants.

Du fun, du fun et encore du fun




L’un dans l’autre, la diversité et le choix permettent de pallier quelque peu ce souci en laissant l’opportunité d’user de manière générale des véhicules que l’on apprécie plus. Des missions secondaires sont d’ailleurs dédiées aux bolides avec notamment des courses. A ce sujet-là, les objectifs secondaires n’ont jamais été aussi importants dans un jeu. En effet, outre le fait qu’ils augmentent énormément la durée de vie, certains d’entre eux sont obligatoires afin de débloquer les missions principales (celles données par l’Agence), bien plus variées qu’auparavant soit dit en passant, et donc de faire progresser à la fois l’aventure et le scénario. Un peu frustrant pour le joueur qui désire aller à l’essentiel, mais c’est bien vu de la part des développeurs puisqu’il faut du coup que ce dernier passe un minimum d’une vingtaine d’heures pour en voir le bout. Toutefois, le vrai plaisir du soft, c’est de faire durer le plaisir en s’attardant sur les nombreuses missions annexes, sur les associations avec certains groupes révolutionnaires, sur les prises de bases, la destruction d’autres et, bien entendu, le fait de littéralement semer le chaos. En profitant des richesses du gameplay, la durée de vie croit d’une bien belle manière pour flirter avec les cinquante à soixante heures de jeu, plus encore en prenant son temps, en allant faire l’imbécile ci et là ou encore en profitant simplement du paysage.

Le contenu est bien riche et la diversité semble au rendez-vous. Malgré tout, les objectifs des missions secondaires sont relativement redondants et, même si l’intitulé change, l’action en elle-même ne diffère pas ou peu. Fort heureusement, ceux qui prendront le temps d’explorer toutes les richesses du gameplay réussiront à gommer quelque peu ce défaut en abordant les missions de manières différentes. Ainsi, ils pourront essayer de faire plus dans l’infiltration et la discrétion ou, au contraire, dans le rentre-dedans bête et méchant mais ô combien efficace et jouissif. On note d’ailleurs que les développeurs ont pensé à tous les joueurs en intégrant plusieurs niveaux de difficulté, dont un pour les hardcore gamers. Malheureusement, l’intelligence artificielle est capable du pire comme du meilleur, même si ce dernier cas est déjà beaucoup plus rare. Plutôt inerte et peu réactive, celle-ci ne triomphera du joueur que si ce dernier reste à découvert, ne bouge que peu ou fait preuve d’une certaine léthargie en face d’un groupe d’ennemis. Du coup tous les modes de difficulté sont plutôt accessibles et tout le monde y prendra du plaisir, le manque de difficulté étant compensé par la joie de pouvoir user d’un arsenal riche (pistolets, mitraillettes, fusils, grenades, etc.) et varié afin de transformer les opposants en chair à canon. La précision est plutôt au rendez-vous mais pour certains il faudra un petit temps d’adaptation supplémentaire afin de maîtriser la visée et de composer avec une caméra qui fait parfois des siennes dans certaines situations, tout comme certaines imprécisions qui apparaissent dans le feu de l’action. Ceci dit, les développeurs ont fait du très bon travail et, bugs présents exemptés, le fun est palpable.

A tout ceci, il faut aussi ajouter les deux éléments essentiels du soft : le grappin et le parachute. Pourtant anodins énoncés comme cela, ces deux objets constituent à eux seuls la marque de fabrique de la série. En sus, à eux deux, ils permettent d’accrocher deux éléments ensemble (comme une voiture à une autre pour la tracter ou un ennemi à un bidon d’essence à faire exploser, etc.), de faire du base jump, de s’accrocher à un véhicule pour se faire tracter, de « fouetter » les opposants, de se déplacer rapidement, de gravir un immeuble… Les possibilités sont nombreuses et l’imagination permet de les révéler. C’est encore mieux que dans le premier volet et c’est aussi pratique qu’ingénieux. Enfin, il faut rajouter à l’ensemble des animations qui ont été retravaillées malgré quelques unes un peu étranges, des situations aussi aberrantes que plaisantes (les physiciens doivent faire la tête en revanche), un bon panel de bruitages, des musiques qui supportent bien le tout à défaut d’être mémorables, un personnage qui a gagné en souplesse et plein de bonus cachés et autres easter eggs dont la découverte ne fait que croître la durée de vie (en plus des clins d’œil fort sympathiques).

Point complet
Avalanche Studios s’était mis en tête de corriger les vilains défauts du premier pour proposer un Just Cause 2 qui corresponde exactement à ce que les fans attendaient. Si le pari n’est pas réussi sur tous les plans, notamment au niveau de l’intelligence artificielle, du scénario et de la mise en scène, il faut bien avouer qu’ils ont majoritairement tenu leurs promesses. Ce nouvel opus est très beau, le frame rate tient la route, les possibilités sont nombreuses, le gameplay est complet et au poil à quelques petits détails près, les véhicules sont nombreux, même si la maniabilité est tantôt agréable, tantôt moins, et l’environnement est dépaysant. Si on rajoute à cela une bonne dose de fun, des missions plus variées qu’auparavant et un système de jeu plus poussé qui permet d’appréhender le titre de différentes façons, on ne peut qu’être ravi du résultat final. A défaut d’être parfait, et loin de l’être, ce Just Cause 2 n’en reste pas moins un très bon divertissement que certains apprécieront encore plus que d’autres selon leur imagination, cette dernière permettant d’accroître l’intérêt en essayant de trouver toujours plus de possibilités.

On a adoré :
+ Combo grappin/parachute
+ Environnement grand et varié
+ Beau et fluide
+ Durée de vie solide
+ Missions plus variées
+ Les éléments cachés
+ Du fun à l’état brut
+ Gameplay complet
+ Arsenal riche
+ Nombreux véhicules…
+ Maniabilité de certains…
On n'a pas aimé :
- Maniabilité d’autres
- Intelligence artificielle
- Scénario et mise en scène
- Doublages français
- Obligé de semer le chaos pour progresser
- Quelques détails ci et là


Consulter les commentaires Article publié le 25/04/2010 par Vincent P.


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