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Killer is Dead



Distributeur
Deep Silver
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  30.08.2013
  2013
  01.08.2013
Nombre de joueurs
1
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Eneba.com

On ne présente plus Suda51 aux amateurs d’ambiances glauques et d’univers déjantés, et forcément, chaque nouveau jeu qu’il produit avec son équipe de Grasshopper Manufacture Inc. est attendu par les adeptes de ce style. Après avoir sévi avec

Lollipop Chainsaw

ou

Shadows of the Damned

, le studio est de retour sur nos consoles avec

Killer is Dead

. Ce dernier place le joueur dans la peau de Mondo, un tueur à gage un peu spécial. Mais est-il à la hauteur des espérances, que ce soit en matière de gameplay ou d’ambiance ?

Au Pays des Merveilles ?




Killer is Dead

demande d’incarner Mondo, un tueur à gage travaillant pour le compte d’une agence gouvernementale spécialisée dans les affaires paranormales. Équipé d’un bras bionique, amnésique et raffolant des œufs à la coque, il parcourt le monde, voire au-delà, pour exécuter ses contrats. Une fois ce décor planté, il est temps d’aborder le thème principal pour un jeu de cette équipe : l’ambiance ! Encore une fois, le style Suda51 s’impose, avec un univers déjanté assez sombre, une bonne touche sexy, le tout dans un esprit très japonais. Les niveaux sont assez inégaux, avec des passages fantastiques, comme la maison étrange très inspirée d’Alice au Pays des Merveilles ou les phases sur la Lune, mais certains autres niveaux sont plus classiques, même si les missions les rendent finalement assez intéressants de par les ennemis et le scénario : les boss sont souvent surprenants et prennent plusieurs formes lors des combats. Certains niveaux sont très courts, d’autres assez mous, mais ils nous emportent dans un univers à part. Vu son thème, le jeu se découpe logiquement en missions qui, outre l’exécution du contrat, sont l’occasion pour le héros d’en apprendre un peu plus sur son passé. Du côté des graphismes, c’est encore une fois un style particulier, avec des traits épurés, qui joue principalement sur l’ombre et la lumière. Malheureusement, si la touche artistique peut séduire, il faut bien reconnaître qu’il y a un certain aliasing et pas mal de textures assez simples.

Petite déception à ce niveau-là. En revanche, le tout est souligné par de très bonnes musiques et des doublages particulièrement soignés, que ce soit en japonais ou en anglais (c’est sous-titré en français). Le menu est lui aussi soigné pour la navigation comme pour l’esthétique. Le gameplay est simple : une touche pour l’attaque principale au katana, un brise-garde et une esquive, plus une attaque secondaire avec différentes armes à débloquer en plus du tir de base. Lesdites armes sont facilement interchangeables selon les besoins. Le gameplay, des plus classiques, est surtout basé sur le timing et l’esquive, car placés au bon moment, ils enclenchent un ralenti permettant à Mondo de prendre le dessus sur ses ennemis. L’effet visuel associé est sympathique mais un poil brouillon. Les joueurs voulant y aller en force auront quelques difficultés à survivre, surtout dans le mode ultra difficile, débloqué une fois le jeu fini. Malgré tout, une fois ce principe d’esquive maîtrisé, le jeu devient assez facile, sauf pour les boss qui demandent un peu plus de doigté et d’adresse. La difficulté est également diminuée par le système de tickets de Mika qui, en cas de mort, vient ressusciter le héros, lui permettant donc de subir de nombreuses défaites au cours d’un combat, pour peu qu’il ait suffisamment de tickets pour l’appeler au secours (même si rien n’oblige à y avoir recours pour ceux voulant corser un peu la chose).

Mise à prix...




Quelques combos viennent agrémenter les combats, ainsi que des exécutions plus brutales. En plus de la barre de vie, Mondo dispose d’une barre de sang, qui sert pour les armes secondaires et pour certaines exécutions. Elle se charge grâce au katana qui absorbe le sang des ennemis touchés. Pour le joueur, l’action est parfois un peu confuse, et pour les spectateurs, cela tourne franchement au bazar, en particulier à cause de la rapidité du gameplay. Cette rapidité est d’ailleurs surprenante, car Mondo ne peut pas sauter, tout repose donc sur le timing et l’esquive, offrant une sensation agréable (qui peut tout de même diviser), malgré une légère tendance au martelage de touches... En plus de la collégienne hystérique qui l’accompagne, Mondo peut compter sur Viviane, motarde accomplie et prétexte à quelques épisodes sympathiques en moto. Pour ajouter un peu de « piquant », Scarlett, l’infirmière sexy, se cache un peu partout dans les niveaux, au level design assez basique au fond. En récompense à ceux qui la trouvent, la demoiselle débloque des défis et sort sa grande seringue pour recharger la jauge de sang de Mondo... Pour enrichir le gameplay, les développeurs ont intégré un arbre de compétences, à débloquer à l’aide des cristaux récoltés sur les monstres. Il peut ainsi augmenter sa puissance de tir, apprendre de nouveaux mouvements, ou obtenir la capacité de régénérer sa santé à l’aide du sang pompé sur les ennemis (ce qui facilite encore plus le jeu).

A noter que dans les lieux plus réduits, la caméra peine vraiment à suivre et rend les affrontements délicats, ce qui est assez agaçant. Outre le scénario principal découpé en douze missions, qui se boucle en environ six heures (à moduler selon le niveau de difficulté et vos propres capacités), cinématiques incluses, le joueur peut compter sur de nombreuses missions annexes et sur les défis de Scarlett dans son arène (survie, cible...). A cela se rajoute la partie « gigolo » du titre, dans laquelle Mondo, séducteur accompli, doit réussir à séduire une demoiselle, tout en se rinçant l’œil sans qu’elle ne s’en aperçoive, le tout à l’aide de diverses jauges pour évaluer la performance. Si sur le papier le principe semblait sympathique, il s’avère au final assez décevant car très répétitif : Mondo alterne les rendez-vous entre seulement deux demoiselles, qui sortent invariablement les mêmes répliques en attendant que la jauge se remplisse et que Mondo ait assez d’audace pour offrir des cadeaux et conquérir les belles. Au fil des rendez-vous et des réussites, les scènes qui les suivent sont de plus en plus suggestives, mais cela reste fastidieux pour juste apercevoir un morceau de fesse supplémentaire à chaque rendez-vous. Une fois le jeu fini, il est possible de refaire tous les niveaux dans la difficulté de son choix, afin d’améliorer son score et de gagner plus d’argent en exécutant les contrats… Car séduire les belles a un prix et il faut passer à la boutique avant chaque entrevue : arriver sans cadeau est synonyme d’échec. Passé la découverte, ce mode se révèle plutôt lassant, à moins d’être adepte des jeux de drague à la nippone, et encore.

Point complet
Sous couvert d’un gameplay assez simple, Killer is Dead se révèle plutôt exigeant car il demande un timing précis pour esquiver, point clé des combats… Mais une fois ce point maîtrisé, la difficulté se réduit considérablement, hormis pour quelques boss plus coriaces. Les combats sont nerveux et agréables, malgré l’absence de saut, et le scénario se laisse suivre. On apprécie surtout l’ambiance étrange qui se dégage de l’univers, même si certains passages sont un peu moins inspirés que d’autres, voire parfois un poil mous. Les missions annexes prolongent le plaisir, tout comme le côté scoring des missions. Cela dit, bien des défauts viennent entacher le tableau, à commencer par un manque d’intérêt certain pour les missions gigolos, un rythme qui n’est pas maîtrisé et des problèmes de caméra parfois rageants. Les niveaux sont inégaux, la technique ne fait pas totalement honneur à la direction artistique, bref, malgré de bons atouts, le tout manque d’une grosse couche de finition.

On a adoré :
+ L’ambiance
+ Certains niveaux superbes
+ Le style graphique
+ Les améliorations du perso
+ Chercher Scarlett
+ L’importance de l’esquive
+ Les missions annexes et défis
+ Doublages et musiques soignés
+ Le coté scoring
+ Gameplay assez nerveux…
On n'a pas aimé :
- Et assez générique
- Un certain aliasing
- Problèmes de caméra
- Niveaux inégaux
- Un peu court
- Manque parfois de rythme
- Parfois assez brouillon
- Missions gigolos peu intéressantes
- Plutôt facile (excepté les boss)


Consulter les commentaires Article publié le 28/08/2013 par Julie B.


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