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Max Payne 3



Développeur
Rockstar Toronto
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  18.05.2012
  15.05.2012
Nombre de joueurs
1 à 16
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Policier
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Prix de lancement
69,00 €
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La licence Max Payne a une bonne dizaine d’années. Les fans des deux premiers opus, au charme indéniable, attendaient avec impatience une suite. Il a fallu attendre 2012 pour que Rockstar Games sorte le fameux

Max Payne 3

. Même si Remedy Entertainment n’est pas aux commandes du projet, il faut savoir que le studio géniteur a participé à son élaboration en donnant de nombreux retours sur les choix faits par les développeurs. Reste alors à voir si ce nouveau Max Payne a gardé l’âme de la série ou s’il n’est devenu qu’un TPS lambda…

Un verre serveur !




Le temps est passé depuis les aventures des deux premiers Max Payne. On retrouve notre héros quelques années plus tard. Il est devenu garde du corps au service d’une riche famille de São Paulo. Toujours torturé par son passé, il est devenu l’ombre de lui-même, l’alcoolisme et son addiction aux antalgiques ayant pris le dessus. Mais lorsque le devoir l’appelle, il répond présent, prêt à se sacrifier pour ce qu’il croit être juste. Bien entendu, la situation dégénère rapidement et le joueur est plongé au cœur d’une spirale infernale dont il ne voit le bout qu’une dizaine d’heures plus tard (à moduler à deux heures près selon la difficulté). Si le scénario est des plus simples, il faut bien reconnaître que la mise en scène et les dialogues rehaussent complètement le tout. Mature à souhait, l’histoire est prenante d’un bout à l’autre, les phrases sont bien senties, Max continue à s’apitoyer sur son sort, bref, le tout est intéressant à suivre. Les transitions entre les cinématiques, réalisées avec le moteur du jeu, et les phases de gameplay sont fluides au possible, c’est un pur régal. Néanmoins, le solo est riche en cinématiques, que ce soit pour une action spécifique, pour introduire un flashback ou encore pour faire avancer l’intrigue, à tel point que ce fait risque de diviser les joueurs. D’un côté, elles contribuent à cet enrobage, donnant un certain rythme entre ces moments-là et les phases d’action pures et dures, tout en masquant les chargements.

D’un autre côté, certaines sont assez anecdotiques et, pour certains, au lieu de contribuer à l’immersion, elles donneront une sensation désagréable. Dans le même esprit, les effets visuels utilisés au cours du jeu sont sympathiques à petite dose… Malheureusement, les développeurs en ont usé et abusé, jusqu’à donner quelques maux de crâne. Les sous-titres français feront de même pour les plus sensibles tant la police de caractère est petite, sans compter quelques traductions approximatives et autres fautes. Malgré ces quelques soucis, le mode solo s’en tire vraiment bien. Les musiques accompagnent parfaitement l’action, les doublages anglophones sont réussis et les bruitages font plaisir. Le titre, bien que différent des précédents, garde une couche de noirceur qui le différencie des jeux d’action actuels. Max s’enfonce dans les Enfers (sens figuré) et les joueurs ont le droit à plusieurs liens avec l’histoire précédemment contée. Des années étant passées, Rockstar Games a tenu à apporter un peu de modernité dans le gameplay. On retrouve donc les bases d’un TPS classique, avec une prise en main rapide, un gameplay efficace, des roulades, un système de couverture (basique) et des corps à corps vraiment sympathiques. Ils ont tout de même conservé le système des antalgiques pour soigner notre héros (pas de vie qui remonte automatiquement ou presque) et intégré le fameux Bullet Time.

On peut donc presser le stick droit, pour ralentir le temps afin d’allumer quelques ennemis, ou opter pour une gâchette qui permet de faire la même chose en déclenchant un saut dans l’une des quatre directions possibles (vers l’avant, l’arrière, à gauche ou à droite). C’est toujours aussi efficace et agréable à regarder/jouer, à condition de sauter quand c’est nécessaire pour éviter de se cogner à un mur par exemple. Jouant beaucoup sur l’action, notamment lors des deux derniers chapitres, ce

Max Payne 3

offre des gunfights dynamiques, avec de bonnes sensations lorsqu’on se sert des armes (on sent bien les différences entre chacune). Extrêmement agréable à parcourir, même si on a parfois l’impression de toujours faire la même chose, il arrive à apporter un peu de sang frais avec quelques phases bien senties, notamment des passages de shoot sur rail. Même si la progression est assez balisée, avec certains scripts plutôt visibles, il faut avouer que les développeurs ont fait du bon travail pour masquer au maximum le dirigisme en travaillant sur le level design. Cela donne l’impression d’avancer à l’instinct, en allant là où l’on peut. Il y a tout de même quelques endroits que l’on peut « explorer » pour trouver des indices à collecter ou des parties d’armes dorées. En passant, notons que les environnements sont globalement très travaillés, avec beaucoup de détails et des textures relativement jolies.

A l’Ancienne, y a rien de mieux




D’une manière générale, le jeu est plaisant à regarder. En plus, de véritables efforts ont été faits sur l’animation, plus que jamais réussie. Quelques petits bugs mineurs apparaissent dans certaines situations, mais il n’y a rien qui vienne gâcher le plaisir. L’ambiance est bien là, les commentaires portugais (insultes notamment) fusent et on retrouve un certain côté morbide séduisant. Pour apporter un peu de modernité à la licence, les petits gars de Rockstar ont introduit un système de vengeance. Si on a un antalgique en réserve et que l’on se fait mortellement toucher, on a le droit à une sorte de seconde chance. Il faut alors tuer son assassin durant les quelques secondes qui nous sont octroyées, le tout avec un beau ralentit, pour revenir indemne dans la partie. Attention toutefois, pour peu que cette action se déclenche lorsqu’on a le chargeur à sec ou lorsqu’on est dans une position peu favorable, c’est souvent l’échec qui est au bout du chemin. Mieux vaut donc éviter de trop tenter le destin. A ce sujet, il faut noter que le mode de difficulté A l’Ancienne (à débloquer en terminant une première fois le jeu) supprime cette seconde chance. Il faut alors bien faire attention à sa jauge de vie. De même les munitions sont un peu plus rares, ce qui oblige à bien viser et à réfléchir, plutôt que de gaspiller ses balles en tirant à couvert.

A ce niveau là, le viseur représenté par un point blanc un peu flottant (comme dans Red Dead Redemption) ne plaira pas à tous. Il faut avouer que l’on perd en précision dans certaines situations. Cela dit, les développeurs ont pensé à intégrer trois systèmes de visée : assistée, semi-assistée et libre. Au moins, tout le monde peut profiter du jeu en jouant en prime sur la difficulté. D’ailleurs, certains passages demandent de l’adresse et des réflexes, sans quoi c’est la mort assurée. Les ennemis ne brillent pas forcément par leur intelligence si on les prend séparément, mais ils agissent bien en groupe. Ils tentent de déloger Max de sa couverture, ils le contournent, se retournent et ils visent plus ou moins bien. Si on rajoute à cela le fait que quelques balles suffisent pour tuer, on ne peut qu’être satisfait, même si les têtes dépassent souvent ou que certains ennemis se mettent devant nous attendant de se faire canarder. C’est notamment le cas avec les soldats lourdement armés ou ayant de bonnes protections. Dans tous les cas, il est des plus plaisants d’observer les dégâts infligés par les tirs. La localisation des dégâts est exemplaire et les animations démontrent parfaitement les impacts des balles. La killcam qui accompagne le dernier ennemi de la zone abattu permet en plus de ralentir encore l’action pour vraiment profiter de ses tirs et des impacts.

Les gros bonus pour y rejouer




Pour prolonger le plaisir, les développeurs ont intégré un mode Arcade demandant tout simplement de refaire les 14 chapitres en enchaînant les kills pour marquer un maximum de points. Il y a une variante Minute New-yorkaise à débloquer, dans laquelle il faut réfléchir au mieux à son avancée pour gagner du temps. Cela permet de faire une ou deux parties de temps en temps, mais à moins d’être accro au scoring, ça reste dispensable. Il est plus plaisant de refaire le solo avec le mode de difficulté A l’Ancienne. Pour beaucoup, Max Payne, c’est un jeu solo et c’est tout. Malgré tout, Rockstar a tenu à intégrer un mode multijoueur. Assez classique, celui-ci n’est pas moins efficace pour quiconque réussira à s’y intéresser plus d’une heure. Système d’XP classique, évolution des armes, défis à relever, plein d’éléments à débloquer (classes personnalisées, titres, arsenal, améliorations, etc.), système de gangs, parties privées paramétrables ou matchmaking, il y a l’essentiel pour un bon multi. En plus, pour notre part, à part quelques rares lags, il faut bien avouer que les parties ont été assez stables. Au niveau des petits bonus, on notera l’apparition des coups d’éclat qui permettent de profiter d’une faculté spéciale pouvant servir le joueur et/ou son équipe (disparaître du radar, être considéré comme un allié par les ennemis, avoir une puissance de feu accrue, brouiller les coups d’éclat des adversaires, etc.).

On aime ou pas, mais ça apporte un petit grain de folie appréciable, surtout que l’on retrouve l’utilisation du Bullet Time qui est étonnement bien intégré, son activation entraînant un ralentissement du jeu pour les joueurs qui sont dans le champ de vision du joueur qui l’active ou qui voient le joueur en question. C’est franchement bien pensé, comme l’idée de prendre en compte le poids du package pour influer sur la vitesse du joueur. Au niveau des modes de jeu, nous avons les classiques Deathmatch et Team Deathmatch, sans compter les variantes à débloquer qui jouent sur les paramètres ou qui permettent aux joueurs de niveaux à peu près équivalents de se retrouver entre eux. Les modes les plus intéressants, qui sont à débloquer, ce sont les modes Payne Killer et Guerre des Gangs. Dans le premier cité, un joueur (le premier qui fait une victime) incarne Max Payne, sa première victime devient Passos et les deux doivent coopérer pour éliminer les autres joueurs, moins équipés. Néanmoins, si un ennemi arrive à tuer l’un d’eux, il prend tout simplement sa place. Dans le deuxième, il s’agit d’un mode quelque peu scénarisé qui se déroule en cinq manches. Les quatre premières se déroulent chacune sur une carte avec un objectif aléatoire à remplir (il y en a plusieurs différents). Cela permet d’engranger des vies avant de disputer la dernière manche. C’est vraiment prenant, surtout lorsqu’on joue avec ses amis. Le seul véritable regret que l’on peut avoir avec ce mode de jeu, qui introduit au passage un viseur plus travaillé, c’est le fait qu’il n’y ait que six cartes.

Point complet
N’y allons pas par quatre chemins, Rockstar Games a fait du bon boulot. Le mode solo est prenant, les dialogues sont bien sentis et l’histoire, bien que très simpliste finalement, reste mature, avec cette descente en Enfer de Max. Le gameplay a été soigné, la mise en scène est excellente, les transitions entre les cinématiques et les phases de jeu sont parfaitement intégrées, bref, c’est de l’excellent travail. Tout n’est pas parfait, certains points vont même diviser les joueurs, mais ce Max Payne 3 arrive à donner un aspect moderne à la licence, tout en conservant des aspects old-school qui le différencient bien des TPS lambdas. C’est agréable, c’est fun, le mode Arcade et la minute new-yorkaise font office de bonus sympathiques pour les amateurs de scoring et le multijoueur, point sur lequel on n’attendait pas le jeu, s’avère être efficace. C’est un peu brouillon lors des premières parties, mais on finit par prendre du plaisir et par y passer plusieurs heures à progresser pour débloquer de nouveaux éléments. Dommage qu’il n’y ait que 6 cartes, ce qui laisse à penser que les DLC arriveront en masse.

On a adoré :
+ Localisation des dégâts
+ Les animations
+ Visuellement très appréciable
+ Facile à prendre en main
+ Le Bullet Time
+ Plusieurs visées
+ Solo mature prenant
+ Transitions réussies
+ La bande sonore
+ Un certain challenge
+ Les doublages en VO
+ Multijoueur efficace
+ Une certaine rejouabilité
+ Environnements détaillés
+ La mise en scène très travaillée
+ Mode Arcade et variante sympa…
On n'a pas aimé :
- Mais assez anecdotiques
- Trop de cinématiques pour certains
- Abus d’effets visuels
- Le viseur pour beaucoup (solo)
- Quelques faiblesses de l’I.A.
- Seulement 6 cartes en multi
- Scénario assez simpliste
- Sous-titres petits et 2-3 fautes


Consulter les commentaires Article publié le 25/06/2012 par Vincent P.


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