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Metro : Redux



Editeur
Deep Silver
Développeur
4A Games
Distributeur
KOCH Media
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.08.2014
  28.08.2014
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Post-apocalyptique
Prix de lancement
39,99 €
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Sorti en 2010 sur nos Xbox 360,

Metro 2033

avait reçu un accueil plutôt positif de la part des joueurs, qui avaient apprécié son ambiance et sa faculté à nous faire vivre l'aventure de l'intérieure, grâce à de savoureux détails et une immersion travaillée. Sa suite,

Metro : Last Light

, sortie l'an passé, avait su proposer des passages intéressants pour pousser encore plus loin l'aventure. Ces deux titres nous reviennent aujourd'hui, en version remasterisée, plus beaux, plus fins, plus complets et avec quelques ajustements de gameplay. Mais est-il vraiment nécessaire de passer une nouvelle fois à la caisse ?

2 Metro pour le prix d’un




La saga Metro n'aurait pu être qu'un banal exemple de FPS linéaire générique comme on en a vu des tonnes ces dernières années, mais il en est autrement, principalement grâce à une ambiance excellente et totalement immersive. Moscou est en ruine et les radiations dues aux attaques nucléaires empêchent les humains d'y respirer. Du coup, ils se retrouvent parqués dans le Metro, divisés en clans, allant des civils tentant de survivre tant bien que mal, aux communistes, en passant par les fachos. Les mutants sont de la partie, tout comme les mystérieux Sombres, qui sont au coeur du scénario. Pour plus de détails, nous vous conseillons vivement de relire nos tests publiés sur le site. Notez que l'installation du jeu est relativement courte sur Xbox One : comptez environ une trentaine de minutes pour copier les deux titres sur votre disque dur. D'entrée de jeu, le joueur remarquera les différentes options qui lui sont offertes avant de débuter l'aventure. Deux orientations sont proposées : le mode Survie, avare en munitions et en ressources, comportant des ennemis plus résistants (et aux temps de chargement des armes plus longs), et le mode Spartiate, où vous pourrez y aller un peu plus sauvagement et avec moins de difficulté pendant les phases d'infiltration. Les modes de difficulté habituels sont également de la partie, y compris les modes Ranger ou Ranger Hard, cette fois-ci directement inclus au titre. Autant dire que chaque joueur pourra y trouver son compte.

Si l'on pouvait reprocher le gameplay assez mou du premier opus, ce n'est plus du tout le cas dorénavant, celui-ci empruntant la plupart des mécaniques de sa suite, Last Light. La différence est vraiment appréciable, et le jeu s'offre une seconde jeunesse avec des contrôles plus intuitifs mais surtout beaucoup plus souples, et des détails excellents comme le fait d'essuyer son masque à gaz quand il est sale ou éclaboussé, ou bien la possibilité de personnaliser ses armes. Du coup, rejouer au jeu est un réel plaisir, d'autant plus que les développeurs ont rajouté quelques zones inédites, plus ou moins intéressantes, mais qui réservent aux connaisseurs quelques surprises et le plaisir de redécouvrir quelque peu le jeu. De plus, les temps de chargement ont été raccourcis, et certains totalement supprimés pour laisser place à des scripts (personnages qui ouvrent une porte à la place d'un loading) cassant moins le rythme qu'auparavant. Malheureusement, Last Light est toujours découpé en de nombreux chapitres, certains étant longs et pénibles avec beaucoup de parlotte. L'I.A., quant à elle, reste assez faible, et même si certains soldats ont moins tendance à vous repérer de façon aléatoire, elle ne semble pas avoir progressé des masses pendant les affrontements plus musclés, laissant toujours apparaître un bras ou un bout de tête attendant de se faire arracher. L'ambiance sonore est toujours aussi excellente, avec des passages orientés survival vraiment oppressants. Mais l'évolution la plus notable est d'ordre graphique, principalement pour Metro 2033, plus ancien. Ce qui frappe tout d'abord, c’est la luminosité nettement mieux maîtrisée, avec des contrastes plus fins et mieux gérés.

On y voit mieux, et certains passages affreusement sombres de l'ancienne version ne sont plus d'actualité. Le jeu est nettement plus propre et les textures ont été retravaillées. Si certaines restent vilaines et trahissent l'ancienneté du jeu, on est face à bien plus qu'une réédition HD, le travail étant bel et bien présent et visible. L'aliasing a quasiment disparu et de nouveaux et très réussis effets de lumière ont fait leur apparition, tout comme des effets de particules de toute beauté. Les scènes en extérieur sont bien plus agréables, avec une végétation plus dense, des bestioles qui volent ou grouillent de partout, des effets d'eau réalistes et bien d'autres détails graphiques renfonçant encore plus une immersion déjà très bonne. De nombreux éléments visuels ont fait leur apparition, comme des débris, tables ou chaises en intérieur, rendant les décors encore plus apocalyptiques. La différence graphique est moins flagrante pour Last Light, plus récent, mais il bénéficie lui aussi d'un lifting réussi, avec notamment, une fois encore, un aliasing qui a quasiment disparu. Cerise sur le gâteau, les deux jeux tournent en 60 images/seconde, sans aucun ralentissement. Un confort vraiment très appréciable. Par contre, certains PNJ restent encore bien raides et leurs visages trop inexpressifs. Beaucoup vous fixeront avec leur regard de poisson mort bien flippant. Notez enfin qu'il faudra environ une quinzaine d'heures pour venir à bout des deux titres, en y ajoutant les défis ou missions supplémentaires des DLC, tous inclus.

Point complet
Loin de profiter d'un simple lifting graphique, Metro 2033 et Metro : Last Light se compilent en un Metro : Redux intéressant. Vendu à une quarantaine d'euros, le titre propose de belles améliorations graphiques et de nouveaux modes de jeu qui plairont à tous les styles de joueurs. Le gameplay de Last Light intégré à Metro 2033 est une excellente idée et permet de jouer au jeu dans de bonnes conditions, tout en lui redonnant pas mal de peps. L'ambiance est toujours aussi excellente et de nombreux détails ajoutés aident encore à l'immersion, même si certains défauts subsistent. Une aubaine pour les joueurs n'ayant jamais joué aux deux titres et cherchant désespérément à nourrir leur Xbox One, tandis que ceux ayant déjà terminés ces jeux attendront patiemment une baisse de prix. Quoi qu'il en soit, contrairement à certains portages paresseux, les développeurs de 4A Games sont loin d'avoir bâclé le travail et nous livrent une compilation tout à fait intéressante.

On a adoré :
+ 2 expériences solo immersives
+ Ambiance excellente
+ Gameplay amélioré (2033)
+ Beau ravalement graphique
+ Effets (lumière et particules) réussis
+ Bonne durée de vie
+ Nombreux modes de difficulté
+ 60 i/sec en toutes circonstances
On n'a pas aimé :
- L'I.A., toujours limite
- Des animations encore assez raides
- Certains visages inexpressifs
- Toujours des soucis de rythme (Last Light)
- On aurait préféré un nouvel opus


Consulter les commentaires Article publié le 28/08/2014 par Lionel B.


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