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Need For Speed : Rivals



Développeur
Ghost
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  21.11.2013
  22.11.2013
Nombre de joueurs
1
Thème
Automobile
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Pour accompagner l’arrivée des nouvelles consoles, Electronic Arts a tenu à sortir une version « new-gen » de son dernier jeu de course arcade en date. Il s’agit bien entendu du

Need For Speed Rivals

de Ghost, studio qui a été bien assisté par des membres de Criterion Games, connu pour ses Burnout qui a dernièrement pondu du NFS (flirtant beaucoup avec sa licence fétiche…). Reste donc à voir si les développeurs ont soigné la version Xbox One ou s’ils se sont contentés d’un simple portage fainéant…

Faire de petites sessions…




N’y allons pas par quatre chemins, que ce soit en termes de contenu, de structure, d’idées, de bande-son ou encore de gameplay, tout est similaire à la version Xbox 360 dont vous pouvez lire notre critique complète à cette adresse. Nous n’allons donc pas nous attarder trop sur ces éléments. Le pseudo scénario est oubliable et la carrière, que ce soit du côté des flics ou des pilotes, est vraiment répétitive. Les Speedlists finissent toutes par se ressembler, l’I.A. est capable du meilleur comme du pire, les épreuves reviennent en boucle et on progresse principalement pour débloquer tous les véhicules (liste assez petite mais des modèles de premiers choix), tous étant déclinés en plusieurs versions (différences légères au niveau des paramètres). La durée de vie est très correcte, puisqu’il faut une dizaine à une douzaine d’heures pour boucler l’essentiel des deux carrières, sans compter les nombreuses heures à ajouter pour découvrir tous les sauts, les radars, les zones de vitesse, finir toutes les épreuves et monter au niveau maximum dans chaque camp. On précise tout de même que la carrière côté pilote reste un peu plus intéressante que du côté des forces de l’ordre. Ce n’est pas lié aux Speedlists, ni même aux dispositifs que l’on peut utiliser, mais simplement au fait qu’il y a plus d’enjeux du côté des pilotes et plus d’éléments de personnalisation, sans compter la nécessité d’acheter ses véhicules et ses améliorations. La vraie force de ce NFS Rivals, c’est la superposition du solo et du multijoueur, les deux étant identiques, la différence se faisant au niveau des filtres du paramétrage de la partie.

Ainsi, on peut décider de jouer seul avec l’I.A., de jouer uniquement avec ses amis ou alors de profiter de la présence d’inconnus et de quelques I.A. A l’image de la version Xbox 360, on regrette très franchement qu’il ne puisse y avoir que six joueurs humains au maximum par partie. On aurait pu le comprendre à cause des limitations techniques sur la précédente génération, on ne voit aucune excuse sur la nouvelle. En plus, le code réseau, plutôt stable quand ça se passe bien, devient totalement lourd dès que l’hôte se déconnecte. On regrette également que les temps de chargement soient un peu longuets, surtout pour un jeu qui est installé sur le disque dur. Pour continuer avec les reproches, on trouve totalement aberrant de n’avoir que deux vues disponibles, la vue extérieure et la vue pare-chocs. Pas de vue capot, ni de vue cockpit donc ! Qui plus est, en vue extérieure, nous avons un léger reproche à formuler au sujet de la caméra, un peu trop basse vu sa proximité avec le véhicule. On aurait aimé avoir un petit paramètre pour régler la distance, voire avoir une vue extérieure plus éloignée. Sur Xbox 360, NFS Rivals est bloqué à 30 images par seconde. Avec la puissance supplémentaire accordée par les nouvelles consoles, nous pouvions espérer avoir du 60 images par seconde, un élément qui apporte un réel confort visuel. Malheureusement, comme cela avait été annoncé, nous restons bloqués à du 30 i/s. Certes, le jeu est majoritairement fluide, même lorsqu’on dépasse les 300 km/h, mais on sent une légère différence par rapport à d’autres jeux de course à 60 i/s.

Un vrai effort sur les visuels




Cela se ressent d’ailleurs un peu au niveau des sensations de vitesse, peu présentes sous la barre des 200km/h, alors que l’affichage impressionne bien plus au-delà, procurant alors des sensations qui se rapprochent de ce que l’on peut rechercher dans un tel jeu. En revanche, il faut reconnaître que les développeurs ont fait des efforts sur la partie graphique. Le rendu du bitume est vraiment très beau, les décors sont bien reproduits et les véhicules sont très bien modélisés. L’ensemble est assez fin, les effets visuels sont nombreux et vraiment très jolis. Feuillage qui vole, pluie, effets de lumière magnifiques (même si parfois y en a tellement qu’on perd en visibilité, notamment de nuit avec plusieurs flics ayant les sirènes allumées), le titre est vraiment joli. Dommage que l’on doive déplorer un certain aliasing et un poil de clipping de temps en temps. Pour le reste, on est vraiment ravi d’avoir un cycle jour/nuit, la météo et de profiter d’accidents spectaculaires, avec des débris qui volent partout. Par contre, lorsque le titre zoome un peu sur l’épave, on peut constater quelques textures issues de la précédente génération et se rendre compte que les dégâts ne sont pas toujours réalistes, notamment lors des gros accidents. D’ailleurs, signalons rapidement que le gameplay est très accessible, que l’on use et abuse du frein, de l’accélérateur et de la nitro. C’est fun et certains tracés procurent justement de bonnes sensations, même si le trafic reste très pauvre sur l’ensemble de la map. Enfin, il est bon de parler de deux fonctionnalités optionnelles.

La première, liée à la présence obligatoire de Kinect, c’est la reconnaissance vocale. Celle-ci permet de changer de vue à la volée, de définir un itinéraire, d’accepter un défi, de chercher l’atelier ou la planque/le poste le/la plus proche, etc. A ce niveau-là, les commandes (indiquées dans le menu prévu à cet effet) répondent bien et cela fluidifie le jeu, surtout que l’on ne peut pas mettre pause. Par contre, Kinect interprète également certains bruits de fond ou les paroles d’un ami qui débarque, entraînant des actions non désirées, comme un changement de vue qui n’avait pas de raison d’être par exemple. Quand on joue seul, l’accessoire s’avère sympathique, si on joue dans un environnement avec un peu de bruit, des amis ou autres, mieux vaut désactiver la fonctionnalité. Quant à Smartglass, elle permet d’interagir avec l’application NFS Network. Il suffit de la télécharger (sur une tablette dans notre cas), de la lancer, de se connecter à son compte Origin et de définir sur quel support on joue (360, One, PC, etc.) selon les versions associées à notre compte. On peut ainsi retrouver la carte du jeu, filtrer les défis, etc., consulter ses statistiques, son avancée et compagnie. L’application est plutôt bien faite et elle permet en prime de profiter de l’Overwatch, un petit jeu qui permet d’infiltrer la partie d’un ami pour lui mettre des bâtons dans les roues ou pour l’aider. On a ainsi la possibilité d’appliquer des actions en consommant de l’essence, énergie qui se gagne en jouant. Ce n’est pas révolutionnaire, mais c’est sympathique, du moins quand ça fonctionne… En effet, il faudrait patcher l’application qui plante parfois de manière inopinée. Dommage.

Point complet
La Xbox One est tout juste arrivée et les jeux ne sont pas légion. Les amateurs de jeux de course n’ont pas beaucoup de choix, encore moins lorsqu’ils cherchent un jeu arcade. En cela, Need For Speed Rivals se présente comme un bon choix pour s’amuser. Cette version new-gen a profité d’un véritable soin au niveau des graphismes, les effets visuels sont très beaux et, à défaut d’avoir une claque (on en est loin), le tout s’avère extrêmement appréciable, même si l’aliasing joue les trouble-fête. Pour le reste, on retrouve toutes les qualités et tous les défauts de la version Xbox 360. Sans revenir dessus, cet épisode Rivals est un jeu de course très appréciable dont on doit profiter par petites doses, sans quoi la répétitivité et les nombreux défauts viendront entacher l’enthousiasme que l’on peut éprouver. Ca manque de finitions, d’idées, d’ambition (multi à six uniquement en ligne, deux vues seulement, du 30 images par seconde), voire d’identité. Dommage !

On a adoré :
+ Vraiment joli
+ Aire de jeu variée
+ Arcade, fun à jouer
+ Prise en main immédiate
+ Autolog et EasyDrive
+ De belles voitures
+ La bande sonore
+ Certains tracés
+ Cycle jour/nuit et météo
+ Durée de vie correcte
+ Les dispositifs, plaisants
+ Multi All-Drive agréable
+ Overwatch, sympathique
+ Kinect fluidifie l’expérience
+ I.A. compétitive…
On n'a pas aimé :
- Et parfois risible
- 30 FPS et un certain aliasing
- Kinect et ses ratés
- Très répétitif dans l’ensemble
- Pas de start/pause en solo
- Code réseau à améliorer
- NFS HP un poil plus lourd
- Quelques bugs gênants
- « Scénario » à pleurer
- Speedlists très similaires
- Personnalisation limitée
- 2 vues, caméra externe basse
- 6 joueurs seulement en multi


Consulter les commentaires Article publié le 21/01/2014 par Vincent P.


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