Se connecter  -  S'inscrire 
 
discord2 twitter2 instagram youtube2
 

GUN



Editeur
Activision
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  25.11.2005
  16.11.2005
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Les amateurs de Western Spaghetti attendent depuis bien longtemps un jeu inspiré de l’univers du Grand Ouest. Malheureusement pour eux, les seuls titres sortis à ce jour étaient soit médiocres, soit très moyens. Et c’est dans ce paysage vidéo ludique assez morne que débarque GUN, un jeu ultra violent qui devait vous en mettre plein la vue, à coup de bullet time et de mise en scène dantesque. Alors, la flèche percera-t-elle le cœur des adeptes du genre ou s’agit-il une fois de plus d’un coup dans l’eau ? La réponse dans ce test !

Les versions Xbox et Xbox 360 du titre ne comptant que très peu de différences, seules les parties graphique et verdict du test Xbox ont été mis à jour pour correspondre à la 360..

Le Grand Ouest




L’histoire de GUN commence avec l’arrivée de Colton White et de son père Ned non loin de l’embarcadère d’un ferry. Les deux bougres se font surprendre par un vilain grizzly en quête de nourriture. Ned, moins rapide que son fils ne sait hélas pas échapper aux griffes de la bête et finit vite à terre. Dès lors, la caméra se déplace et arrive derrière Colton pour débuter une phase de gameplay. Hop, on ramasse une carabine, on aligne la bête… Bon, l’est résistante… Didjiou sale bête ! Après une demi-douzaine de coups de fusil, la créature gît dans son sang … Fort heureusement pour lui, Ned n’a été que légèrement blessé et leurs plans peuvent continuer à se dérouler. Après embarquement, Colton remarque une étrange ambiance à bord du navire. Non seulement son père s’en est allé discuter avec une prostituée mais en plus un étrange pasteur est venu lui parler. Rien à faire il y a quelque chose de louche dans tout cela...

Après avoir assisté au meurtre de la prostituée par le pasteur, Colton sait que les choses vont dégénérer et il ne semble guère surpris par l’arrivée d’une vingtaine de pirogues bourrées à raz bord de soldats ennemis. Hop, nouvelle phase de gameplay, on fonce à corps perdu dans la foulée et on élimine tant bien que mal ses ennemis à coup de carabine et de revolver. Le sang gicle, les têtes explosent, les corps démembrés s’amoncèlent sur le sol et vous continuez tranquillement votre massacre tout en essayant de sauver un maximum de civils. Peu de temps plus tard, Ned décède et confie une ultime mission à son fils… Ainsi commence l’histoire de ce jeu d’action particulièrement dynamique qu’est GUN. Un scénario pour le moins classique mais avec pas mal de petites surprises à la clé et un nombre conséquent de missions plus ou moins variées.

En dehors des nombreuses phases de shoot à pied, vous aurez la possibilité d’entrer en vue subjective à de nombreuses reprises pour viser plus aisément les cibles adverses. Durant ces phases de jeu, le temps est ralenti, façon Bullet Time, et la vue devient donc interne, pour vous permettre de mieux cadrer vos adversaires et de leur en mettre une en pleine tête… Colton peut aussi monter sur son fidèle destrier pour parcourir les vastes étendues sauvages qui le séparent de sa prochaine mission. Lors de ses courtes épopées, il lui arrivera de tomber sur des groupuscules ennemis qu’il devra éliminer sans sommation… Autre phase de jeu, encore plus bourrine que les précédentes et un brin plus ennuyante : le tir au canoë à l’aide d’un gros canon. Particulièrement lentes et ridicules, ces phases de jeu font la part belle à l’exagération : le canon se recharge en deux secondes top chrono et les ennemis arrivent par centaines… Alors on veut bien que Colton soit célèbre mais de là à en faire une cible mobile pour toute l’Amérique… Quoi qu’il en soit, GUN arrive à encocher sa flèche dans le cœur des amoureux du Western sans trop de difficulté. Son univers particulièrement bien retranscrit et son immensité doivent certainement y être pour quelque chose. Mais le soft renferme bien d’autres qualités…

Ainsi, nous découvrons assez rapidement un aspect RPG puisque après chaque mission vous bénéficierez d’un certain nombre de dollars qui serviront à améliorer votre arsenal, de même que l’expérience acquise servira à augmenter vos divers talents.

Autre qualité : le fait que les missions soient suffisamment variées que pour vous tenir en haleine une dizaine d’heures, celles-ci allant de l’escorte à l’assaut de position, en passant par d’autres alternatives toutes aussi funs, chasse à l’homme, poker, élimination des cibles et j’en passe. Autant dire que vous ne vous ennuierez pas une seule seconde !

GTA + Dead to Rights = GUN ?




La plus grande qualité du jeu est sans aucun doute sa violence. Les développeurs ont ainsi tenu à montrer le Far-West sous ses traits les plus sombres : corruption, assassinats, maisons closes, trahisons,… Les pires maux de ce monde se retrouvent dans GUN, pour le meilleur et pour le pire. Car si le fait d’éclater la tête de ses ennemis à coup de shotgun ou de les charcuter avec votre couteau est plutôt jouissif, on en vient vite à déplorer cette violence gratuite, cette sauvagerie tellement barbare qu’elle nous pousse de plus en plus à en venir aux mains. Bourrin au possible, le jeu de Neversoft se révèle par la même occasion répétitif et lourd à jouer. Car si les combats sont dans un premier temps haletants, ils n’en demeurent pas moins répétitifs à souhait, avec des phases de jeu qui s’enchaînent, contre des ennemis complètement débiles et dans des niveaux assez fades. Titiller la gâchette finira bien vite par vous saouler si vous ne faites pas de pauses, au point qu’on se surprend assez régulièrement à lâcher le pad de fatigue. Le manque de précision des flingues y est certainement pour quelque chose étant donné qu’il suffit d’ajuster un tant soit peu son ennemi pour le voir tomber…

Les quelques phases de gameplay différentes enlèvent un peu de monotonie au jeu, grâce aux successions de chevauchées furieuses et de duels épiques dans la nature. On notera tout de même une certaine rigidité du personnage lors des phases à pied et des ralentis à l’occasion de fusillades, vite ennuyantes malgré l’effet Bullet Time très réussi.

Pour ce qui est de la durée de vie, GUN se révèle finalement assez court, comptez tout au plus 9 à 10 heures de solo. Malgré ses nombreux défauts de gameplay, le jeu de Neversoft s’avère tout de même très agréable à jouer, et ce, même si les phases de jeu sont assez répétitives. On regrettera le fait que certaines missions supplémentaires n’aient pas été inclues dans le scénario, étant donné que ces missions n’offrent que très peu d’intérêt et ne font rien avancer à l’histoire… Fort heureusement pour lui, GUN arrive à nous tenir en haleine, grâce à un subtil mélange d’action, de chevauchées équestres et de balades dans la nature. Du grand spectacle, à l’image d’un film Hollywoodien !

Une justesse qui ne pardonne pas…




Malheureusement pour lui, GUN se révèle aussi doté d’une bande son très moyenne et d’un moteur graphique dépassé. Ainsi, si les musiques d’ambiance et les bruitages sont assez satisfaisants, on ne peut pas en dire autant des voix, entièrement en anglais et traduites à l’aide de sous-titres. Nul doute que ce manque flagrant de motivation risque bien de rebuter les anglophobes.

GUN fait parti du line up de la Xbox 360. La version 360 n’est pas exempte des défauts précisés ci dessus mais il faut cependant noter des différences concernant surtout la partie graphique du jeu d’Activision. En effet, si GUN est loin d’avoir un rendu comme des jeux tels Call of Duty 2 ou Perfect Dark Zero, il présente des améliorations notables et agréables par rapport à la version Xbox. Doté de textures plus fines, l’environnement global du jeu n’en ressort que meilleur avec cependant cette impression flagrante du « peut mieux faire ». Certes les personnages sont mieux modélisés, les décors profitent d’une plus grande profondeur, les éléments de second plan deviennent bien plus jolis à tel point que l’immersion dans ce Far West sauvage devient plus grande mais non, la Xbox 360 ce n’est pas ça. Le coté le plus effrayant dans ce constat, c’est que GUN est sûrement le premier titre d’une grande lignée de jeux disponibles sur Xbox et Xbox 360 et dont la version de cette dernière ne se démarque que trop peu par rapport à la première. Sur cette version 360 donc, pourtant loin d’être à la ramasse graphiquement, les développeurs ont décidément trop précipité les choses.



Point complet

Au final que retenir de cette version 360 ? Parler de simple portage ne serait pas juste. Même si les améliorations ne crèvent pas l’écran, elles sont tout de même bien présentes et offrent le minimum attendu pour un soft next-gen. Les futurs possesseurs du titre seront sûrement des gamers avides d’aventures dans le vieil ouest américain alors que les autres, autant dire la plus grande majorité d’entre vous, passeront leur chemin à la recherche d’un jeu à la hauteur de ce line up. Dommage, mais ne gâchons pas pour autant notre plaisir car GUN demeure une aventure remplie de charme…

On a adoré :
+ Très violent
+ Assez jouissif
+ Des musiques du grand Ouest
+ Plusieurs types de phases de jeu
+ Des héros attachants
On n'a pas aimé :
- Assez court
- Des doublages uniquement en anglais
- Les graphismes loin d'être au top…
- Un manque de précision flagrant
- IA de canard laqué


Consulter les commentaires Article publié le 27-11-05 par Jerem


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2025