![]() |
![]() |
![]() |
La toute première chose à noter est le second nom du titre : l’édition DUB. Mais qu’est-ce réellement que DUB ? Ce dernier est un magazine américain traitant du phénomène tuning. C’est en quelque sorte notre ADDX national, pour les plus connaisseurs d’entre vous. Oui mais voilà, cette culture ayant débuté au Japon, elle fut immanquablement exportée aux Etats-Unis. Et nul n’est censé savoir que tout choc de culture foulant le sol de l’Oncle Sam se voit quasi instantanément amplifié, puis exporté de nouveau vers l’Europe. L’idée de Rockstar de vouloir s’associer le prestige DUB était donc un excellent coup marketing, qui aura permis à l’éditeur d’acquérir de nombreuses licences, mais qui attirera de la même manière les joueurs de tous horizons.
A l’image de ses petits frères, ce volet vous met dans la peau d’un pilote à la Dominic Toretto (cf. : Fast and Furious), dont la passion première est de se tirer la bourre à travers une circulation assez dense, et ce bien entendu, en plein centre-ville. Autant vous prévenir tout de suite : le titre est résolument orienté arcade, oubliez donc votre expérience plus que laborieuse de l’univers Forza : ici, c’est le plaisir de conduire qui est privilégié. C’est donc avec un plaisir démesuré que nous naviguons à travers des menus très esthétiques et fortement animés. Comme dans chaque jeu de ce type, vous découvrirez les modes Carrière et Arcade, qu’on ne présente plus désormais. Le soft de Rockstar vous propose de vous faire voyager dans les trois localités US que sont Detroit, Atlanta et San Diego, et dans lesquelles vous pourrez rouler dans un mode, ou bien dans l’autre. Le premier cité est le plus important, puisque c’est dans celui-ci que vous agrandirez considérablement votre garage, personnaliserez vos bolides et imposerez votre respect au sein des trois immenses villes américaines. Le second mode, quant à lui, vous amènera à relever des challenges parmi une dizaine de types d’épreuves. Il vous offrira la possibilité de jouer immédiatement pour le fun, que ce soit seul ou entre amis. Mais cette édition Remix propose également une quatrième ville, japonaise cette fois : Tokyo. Bien entendu, vous devinez que les challenges sont, du coup, plus nombreux que dans DUB Edition puisqu’il s’agit tout de même du quart du contenu total en plus !
![]() |
![]() |
![]() |
Vous aurez l’occasion de remarquer que ce Midnight Club 3 demeure fortement inspiré de Need for Speed Underground, puisque vous devrez vous balader tranquillement dans une des trois locations pour proposer à un cinglé de votre envergure de relever un défi. A l’image des grands du domaine comme le titre d’Electronic Arts, c’est ici que vous gagnerez l’argent nécessaire à vos investissements futurs relatifs à toutes les pièces faisant partie de la personnalisation de vos caisses. Chaque défi remporté vous créditera votre compte personnel d’une somme d’argent que vous pourrez user comme bon vous semble, comme par exemple acheter de nouvelles caisses. De ce côté, les plus belles licences n’ont pas été épargnées, ce qui nous plonge davantage dans l’esprit du titre. Chacune de vos acquisitions pourra être soumise à une personnalisation assez poussée, tant au niveau carrosserie (adhésifs, spoilers, bas de caisse…) que moteur. C’est ainsi que la jauge de nitro fait son apparition, ce qui n’a en soi rien d’étonnant. Cette dernière vous sera d’une aide précieuse lorsque les concurrents montreront une volonté particulière de remporter les duels que vous leurs aurez lancé. Une fois de plus, l’animation ne s’en révèlera que convaincante avec une fluidité poussée à l’extrême, ce qui sauve un peu l’honneur de cette troisième édition. Petit bonus supplémentaire de cette édition Remix : Take 2 a introduit une vingtaine de nouveaux véhicules exclusifs parmi lesquels vous découvrirez de nouveaux modèles pour les marques Lamborghini, Dodge, Pagani, Cadillac et Infiniti.
Passons à présent à la maniabilité du soft, ô combien excellente, qui vous permettra de privilégier le plaisir de jeu, sans vous soucier de toutes les options que sont les aides à la conduite, et autres paramètres dignes des plus grandes simulations. Le fait que le titre soit orienté arcade vous renverra à vos sources de bourrins et vous incitera parfois à faire du « grand n’importe quoi ». Il faudra donc vous ressaisir, car arcade ne rime pas forcément avec facilité.
![]() |
![]() |
![]() |
En conclusion, Midnight Club 3 : DUB Edition Remix se veut être un jeu privilégiant le fun, le plaisir de conduite à la sauce arcade,qui se différencie pas mal de NFS Underground de par sa conduite beaucoup plus trash et fun que celle proposée dans le soft d’EA. Ce type de jeu tendant à se démocratiser (Juiced, Need For Speed Most Wanted…), si un Midnight Club 4 voit le jour, Rockstar devra se montrer beaucoup plus original afin de pouvoir s’imposer dans cette arène. Ses points noirs n’empêchent pas le plaisir de jouer à ce soft, mais s’ils n’existaient pas, la jouissance n’en serait que totale, et les joueurs comblés. Au final, si vous êtes fan de ce type de jeu, foncez, si vous êtes intéressés, essayez-le, et si vous n’êtes pas attirés, tentez tout de même le coup car contrairement à NFS Underground, Midnight Club 3 est véritablement fun et ne concerne pas que les amateurs de tuning. D’autant plus que Remix est disponible pour seulement 20€ !
Seul, c'est bien, mais à plusieurs, c'est carrément mieux ! Imaginez-vous le tableau : se tirer la bourre dans une des trois plus grandes villes des États-Unis, avec des adversaires venus de différents horizons. C'est ce que vous proposera le mode Live, qui fait partie intégrante du soft, et sur lequel vous passerez également de nombreux bons moments. Pas de lag à remarquer, des modes de jeu très sympas et le plein de caisses et circuits. A cela on ajoute une compatibilité totale du jeu avec le Midnight Club 3 d’origine, incluant la reconnaissance des sauvegardes sur le disque dur et la compatibilité des deux versions lors des parties en ligne pour une communauté élargie. Cerise sur le gâteau, Rockstar nous propose de nouvelles courses exclusives qui sont disponibles pour tous les modes de jeu en ligne proposés. Du tout bon !
Point complet
On a adoré : + 20 nouveaux véhicules + L’esprit tuning respecté + Une bande sonore énorme + Un réel plaisir de jeu + Une nouvelle ville : Tokyo |
On n'a pas aimé : - Trop d’aliasing - Manque d’innovations - Pas de doublage français - Peu intéressant pour ceux qui disposent de MC3 |
Consulter les commentaires | Article publié le 06-04-06 par Etienne F. |