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Avec une trame scénaristique pareil l'on serait presque tenter de croire que l'on a à faire un nouveau Sonic version plateforme. Mais il n'en est rien puisque ledit scénario ne servira qu'à deux choses dans le soft : agrémenter le mode Histoire et débloquer multitudes de bonus comme des niveaux, des cinématiques, des nouvelles planches et également des nouveaux personnages. Personnages qui sont d'ailleurs en nombre dans le jeu puisque ce sont pas moins de 16 concurrents que vous pourrez incarner. Tous sont au rendez-vous et même plus encore. Explications : outre les personnages des jeux précédents, ce sont aussi ceux du dessin animé qui font leur apparition. Mais pourquoi tout ce beau monde ? Peut-être pour accompagner le mode histoire précédemment évoqué, ou les modes contre-la-montre, courses simples, jouables également en multijoueur, grand prix et survie qui ne nécessitent pas de descriptions précises tant ils sont classiques. Si les modes de jeu sont au rendez-vous et les bonus à débloquer forts sympathiques, que dire du nombre bien faible de circuits ( 14 ! ) mais surtout de la réalisation technique du soft ? Malheureusement pas que des bonnes choses...
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Mais là où le malaise s'installe définitivement, c'est avec le double paradoxe de cette jouabilité. Car si le contrôle des concurrents peut facilement être qualifier d'hasardeux, que dire de l'assistance trop prononcée qui règne autour de la jouabilité ? En effet comme écrit tout à l'heure la facilité a également sa place dans le soft. Que ce soit avec les tricks ou avec les phases de jeu que nous qualifierons d'automatiques ( attendez par là une parcelle de course où le joueur n'a absolument pas à contrôler son perso ), le soft vacille bien trop souvent entre son gameplay archaïque et ces moments de facilité. Ces phases augmentent encore plus le sentiment de confusion totale puisqu'en seulement quelques poignées de secondes, l'on n'arrive plus du tout à suivre ce qui se passe sur l'écran, attendant patiemment la fin de ces désagréables moments pour reprendre le cours normal de la course. Quant au multijoueur partageant l'écran jusqu'en 4 parties, inutile de vous faire un dessin quant à la confusion la plus totale régnant sur les parties. Qui est qui ? Où se trouve notre perso ? Où est la course ? Autant de questions d'un aspect certes ridicule mais qui n'a rien de risible lorsque que l'on vient d'acheter le soft. Le juste milieu ne semble donc pas avoir été trouvé par les développeurs, pénalisant Sonic Riders de l'ingrédient principal d'un jeu de course : l'aptitude à contrôler son personnage. Cependant quelques bons éléments ressortent de ce sombre tableau dont notamment une excellente impression de vitesse, de nombreux pièges et autres bonus disposés sur le circuit à la manière d'un Mario kart, rendant ainsi les courses un peu plus distrayantes.
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Mais qui y a-t-il de vraiment bon dans ce Sonic Riders ? Outre des graphismes plaisants, notons une ambiance sonore digne de la série. Des musiques rapides, rythmées et parfaitement adaptées à un jeu de course, des bruitages tout aussi fidèle à un opus du hérisson bleu. Prenons par exemple le bruit des rings que l'on arrive à récupérer. Ce dernier est strictement identique aux autre softs Sonic et permet aux fans de se familiariser plus facilement avec l'univers du jeu. On pourrait enfin porter cette remarque sur l'aspect plus général du soft puisque ce dernier respecte assez bien l'ambiance que l'on est en droit de requérir sur un jeu de cette licence et ma foie, le tout apporte un minimum de plaisir de jeu malgré tous les défauts nommés.
Point complet
On a adoré : + Graphismes agréables + Ambiance Sonic |
On n'a pas aimé : - Gameplay déplaisant - Jouabilité hasardeuse - Durée de vie minime - Des phases de jeu bien trop brouillon |
Consulter les commentaires | Article publié le 01-04-06 par Jeremy F. |