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Editeur
Milestone
Développeur
Milestone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  23.04.2020
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
69,99 €
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Test - MotoGP 20 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneOn avait avec MotoGP 19 une très belle retranscription du sport mécanique sur console de salon. Le jeu, qui a connu un certain succès et a été salué par les critiques, se rapprochait finalement de son confrère de F1, ce dernier ayant tout de même conféré plus de sensations aux joueurs… Alors Milestone a-t-il réussi à continuer sur sa lancée et à apporter encore plus de fun et d’immersion avec ce nouvel opus ? Ou avons-nous là une énième suite sans saveur ? Allons faire cramer la gomme et rugir les moteurs pour en avoir la réponse…

Garde les mains sur le guidon Bébert !



Comme son prédécesseur, MotoGP 20 permet d’apporter une touche personnelle à son pilote. On peut commencer sa carrière en le personnalisant. Au niveau des visages, nous avons le choix entre 18 personnages masculins et 5 femmes. On criera facilement au scandale mais il faut se mettre en tête qu’on n’est pas dans un RPG et que le sport mécanique est tout de même fortement représenté par des hommes à l’heure actuelle. Du coup, on apprécie que les développeurs aient intégré des pilotes femmes, ce qui est fort agréable. Allez, pour le prochain opus, on vise le 18 pour chaque sexe ?! Mais la personnalisation concerne bien plus le cuir, les bottes et le casque que le sexe de son personnage. Que ce soit un homme, une femme, ou un pangolin là dessous, aucune importance. On peut accéder à un beau lot d’équipements, à savoir que le casque prendra le plus de temps. Outre l’aspect physique, il est aussi possible de choisir son type de pilotage sur plusieurs critères. On pourra choisir son style, à savoir, la prise de virage, coude au sol, épaules dehors, corps entier dehors pour les plus téméraires, ou un bon vieux pilotage à l’ancienne le postérieur vissé sur sa monture. Il y en a pour tous les goûts. On pourra aller jusqu’à choisir son pied de départ, le droit, le gauche ou les deux. Le nombre de doigts nécessaires au freinage, quatre, sécurité, comme vous l’indiquera tout bon moniteur de moto école, ou deux, pour une rapidité de mouvement accrue sur la poignée des gaz.

Vous pourrez choisir de commencer les courses depuis les stands, ou bien directement en départ lancé, pour obtenir vos meilleurs chronos. Bref, tout comme MotoGP19, tout est fait pour vous plonger dans la peau d’un pilote d’entrée de jeu. Une fois votre pilote prêt à l’emploi, il vous faudra choisir la League au sein de laquelle vous voudrez le faire évoluer. Le Moto 3 semble le plus logique, pour prendre en main la bête (aucun tutoriel ne vous sera proposé) et faire ses marques, avant de continuer à évoluer vers le Moto 2 et de terminer sa course sur le podium du saint Graal… le bien nommé, Moto GP. La différence de niveau se fait sentir à chaque niveau et le challenge ne va qu’en grimpant. Mais avant de se frayer un chemin sur le tarmac avec les plus grands noms, Rossi, Marquez ou encore cocorico, notre français Zarco, il faudra rouler, et rouler encore. Conduire son deux roues sur différents circuits qui sont toujours aussi bien représentés et variés. Soit dit en passant, et même si les différents circuits comme celui du Mans ou du Qatar sont très fidèles, ils manquent malheureusement tragiquement de vie. Le joueur, s’il n’est pas en conflit avec un autre pilote, se sentira bien seul sur ces pistes. Milestone devrait commencer à aussi se plonger sur les à-côtés pour proposer une immersion un peu plus poussée. On regrette aussi le manque de variété des animations hors course, et chose qui se voit de plus en plus, une météo dynamique. Il faudrait commencer à insuffler un peu de vie au GP sur console et PC.

Mais revenons-en à nos chevaux. Le jeu nécessite une prise en main ferme et maîtrisée, d’autant plus qu’une nouveauté sur la physique du jeu vient pimenter l’expérience cette année, avec la prise en compte des dégâts, suite aux chutes et collisions. Dégâts qui n’auraient pas qu’un impact esthétique sur votre bécane, mais qui pourront modifier le comportement de celle-ci, la faisant virer sur la gauche ou la droite par exemple. De plus, l’IA réagit de manière très intuitive et semblable à ce que l’on peut voir sur son écran de télévision pendant un GP. Les adversaires ralentissent avant le virage et peuvent attaquer sans vergogne en courbe, ce qui apporte non seulement une belle touche de réalisme, mais surtout d’immersion. On sent un équilibrage aussi au niveau des collisions, là où le joueur tombait systématiquement dans MotoGP 19, on peut voir maintenant l’IA être déséquilibrée aussi suite à un heurt. Le but reste tout de même de la jouer fair-play et d’éviter les moto-tamponneuses. Les habitués reprendront très vite en main leur guidon, et commenceront directement à trifouiller les réglages pour en supprimer un bon nombre (car oui, tout comme la personnalisation de son personnage et de son style de conduite, il y a un grand nombre de paramètres à prendre en compte avant d’entrer en piste. Pour une immersion plus poussive, évidemment, on veut progresser pour être assisté au minimum pendant nos courses.

A court d’essence ? Fallait garder un œil sur la jauge !



Vous pourrez donc gérer vos suspensions, votre essence et sa quantité, la cartographie moteur pour les plus connaisseurs, ou encore simplement vos pneus. Il sera possible de suivre leur usure en direct en bas à droite de votre écran, ainsi que de l’asymétrie créée suite aux nombreux virages et votre consommation de carburant. Attention, évidemment, à ne pas se retrouver à court bêtement, on l’a fait. Mais assez parlé de moto et de course, parlons un peu plus de gestion maintenant. Car oui, MotoGP 20 apporte son petit lot de nouveautés sur les pistes, mais aussi (et surtout pour certains joueurs) en coulisse. En effet, il vous sera possible de gérer bien plus que votre pilote pour cette nouvelle saison. Outre le fait de choisir son écurie, le joueur devra s’entourer et trouver les membres nécessaires à son équipe pour l’aider à gagner des grands prix. Analyste de données, Ingénieur en chef, équipe de techniciens qui viendront pencher sur les améliorations pouvant être apportées à la moto via l’onglet de recherche et développement… Et en plus de ça, paroxysme du pouvoir, vous aurez même à vous occuper des salaires.

Il faudra choisir avec intellect ses équipes de techniciens qui peuvent, selon leurs diverses compétences, apporter quelque chose de différent à l’élaboration de votre bolide et à vos envies. On se prend au jeu et on se met dans la peau des plus grandes écuries qui cherchent à tout prix à sortir le deux roues le plus optimal pour son pilote. Cependant, on reste parfois un peu pantois devant des choix qui ne nous disent rien du tout. Un point très intéressant, mais qui mériterait une petite clarification l’année prochaine. Un point qui avait comblé les fans l’an passé, c’est le mode historique. Il permettait de surmonter des défis plus ou moins compliqués tout en revivant les grands moments des grands prix. Tout cela vous permet qui plus est de pouvoir débloquer quelques grands noms à commencer par Michael Doohan et sa moue boudeuse à la McQueen pour enfourcher sa Honda NSR. Mais bien d’autres coureurs suivront cette liste et permettront de contenter le puriste. Après ça, il reste le mode multijoueur. Fidèle à son grand frère, il reste le même. Pas d’amélioration notable, le mode écran splitté est toujours absent et il n’y a pas de coopération. Le jeu se joue seul ou en ligne, il faut s’y faire. On note aussi la disparition du mode Rookie Cup. Espérons qu’il soit rajouté plus tard.

Point complet
Milestone continue son ascension et propose un très bon jeu de simulation encore cette année. Le mode carrière s’étoffe et propose d’immerger un peu plus le joueur dans l’univers du GP en lui proposant de gérer son équipe et de faire évoluer l’écurie qu’il se sera choisi en plus de s’occuper de son pilote. Les sensations sont encore plus présentes et la prise en compte des dégâts, ainsi que la gestion des pneus et du carburant en temps réel, apportent une vraie plus-value. Un titre qui reste perfectible mais qui propose une bonne expérience aux initiés comme aux néophytes (qui devront s’armer cependant de patience).

On a adoré :
Le MotoGP, le vrai
Gameplay amélioré
Réalisme accru
Le mode carrière au top
La personnalisation
La gestion d’équipe
On n'a pas aimé :
Et le tutoriel ?
Pas de coop/Splitté
Manque de vie, décors, animations, météo
Le mode Rookie, il est où ?


Consulter les commentaires Article publié le 23/04/2020 par Manuel-Ange A.


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