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Au menu donc pas moins de 32 coucous dont les modèles correspondent à ladite époque pour un total de 18 missions. Les lieux ci-dessus se répartissent parmi ces missions dans un ordre chronologique historiquement respecté, bien que le scénario ne suive pas de trame scénaristique spécifique. Tout ce que l'on sait ce que l'on commande une escouade parmi lesquels se trouvent Joe, Tom et Frank, vos frères d'armes en quelques sortes. C'est donc ainsi qu'est construit le mode Campagne du jeu, auquel vient se greffer un mode Libre, avec des mini campagnes déblocables pour ceux qui auront vite terminé la campagne principale, une session arcade où le challenge sera votre unique let motive et enfin un Duel des As où vos talents en tant que pilote seront durement mis à l'épreuve. Mais si ce mode libre garantie de bonnes heures de jeu, on ne peut pas en dire autant du mode principal qu'est la Campagne. En effet comptez à peine plus de 6 heures pour venir à bout des 18 missions, même si de la durée de vie superficielle est de mise car il sera souvent obligatoire, afin de débloquer tous les appareils du jeu, de refaire lesdites missions en obtenant de meilleures statistiques. Fort heureusement, à ce gros défaut du solo vient se greffer un excellent mode multijoueur sur lequel nous reviendrons plus amplement.
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La jouabilité du soft permet également d'interagir avec ses coéquipiers. Le mot est peut-être fort puisqu'il s'agit seulement de donner des ordres, cependant très utiles, d'attaque groupée ou de défense pour protéger vos arrières. Frank, coéquipier et pilote hors pair, pourra également faire valoir ses talents si vous lui ordonnez d'attaquer tel ou tel appareil ennemi. Et enfin, il vous est possible de réparer votre appareil en plein vol grâce à une sorte de QTE (Quick Time Event) dispositif certes non réaliste mais qui aura son importance dans les missions délicates. Toutes ces possibilités se font à l'aide de la seule croix multidirectionnelle. Une bonne disposition me direz-vous mais là où le concept fâche, c'est le manque de précision de ladite croix. Il sera donc bien souvent très énervant d'essayer de donner tel ou tel ordre tant bien que mal alors que l'on doit en plus diriger son appareil sous le feux ennemi. Désagréable mais pas préjudiciable à l'impression globale de la jouabilité du soft qui s'avère décidemment une bonne surprise.
Et ce ne sont pas l'IA, bien gérée selon les types d'ennemis auxquels nous avons à faire, ni l'intensité du jeu qui vont nous empêcher de prendre plaisir à jouer sur Blazing Angels : Squadrons of WWII. Le soft, en plus de présenter une très bonne maniabilité, propose des missions variées qui permettent au Gamer de ne pas sombrer dans la monotonie. Entre attaque d’escouades, de flotte ou de bases ennemies, l’on dispose de peu de temps pour se reposer. Il en est de même pour les phases de défenses parfois beaucoup plus intenses car non prévues. L’exemple de Pearl Harbor est excellent et constitue surement un des meillleurs niveaux du jeu. L’on se délecte de repousser les bombardiers Japonais tant en évitant les tirs des escouades ennemis. Le tout dans des environnements variés et animés même si, et nous allons le vérifier dès maintenant, ce constat est parfois mitigé.
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Concernant l’élément sonore du jeu, là encore on est fort satisfait. Certes le jeu n’est que sous-titré français et les voix anglaises des Allemands et des Japonais sont loin de remporter les suffrages mais il serait dommage de porter préjudice au reste de la bande son. Entre les tirs qui fusent, les moteurs des avions qui souffrent et les canons et autres artilleries lourdes qui hurlent dans le reste du décor, le joueur se sent vraiment en pleine bataille, sentiment renforcé avec la possession d’home cinéma pour des effets qui vous laisseront scotchés sur votre canapé. Quant aux musiques même, elles se contentent de se fondre admirablement bien avec le reste des éléments du jeu ni plus, ni moins.
Et enfin quelques mots sur le mode multijoueur du jeu qui, à lui seul, offre le double de plaisir que le mode solo et ses comparses. Outre l’écran splitté, c’est bien entendu le mode Live jusqu’à 16 qui nous intéressent. Coopératif, Solo ou Escadrille ( sorte Deathmatch par équipe ), prendre son envol pour jouer avec le reste du monde s’avère des plus plaisant. Le coopératif peut s’effectuer sur des missions du jeu ou contre une autre équipe de 2 joueurs. Le mode Solo du Live ressemble davantage à un immense champ de bataille de l’air où le chacun pour soi augmentera à grande pompe votre dose de stress. Quant à l’Escadrille, sans aucun doute le plus intéressant, il vous garantira de grands moments de jeu online. En effet, le fait de se retrouver face à 15 autres pilotes pour confronter vos talents de poursuivant et de chasseur offre une très bonne alternative à des softs compatibles Live qui abordent bien souvent le même genre de jeu. Les possibilités offertes pour héberger une partie sont classiques mais très complètes et concernant le lag nous allons faire un constat simple car nous n‘en avons tout simplement pas rencontré ! Quant à savoir si les Gamers seront au rendez-vous, peu de soucis à vous faire puisqu’à l’heure où ces lignes sont écrites, il est très courant de rencontrer un minimum de 8 Gamers et ce à n’importe quelle heure. Une très bonne surprise qu’est Blazing Angels en mode Live que l’on vous invite grandement à découvrir.
Point complet
On a adoré : + Maniabilité à la hauteur + Des excellents modes Live + Très agréable à jouer + Ambiance des plus immersive + Des effets graphiques excellents... |
On n'a pas aimé : - ... alors que d’autres plaisent beaucoup moins - Pas d’interaction avec le décor - Durée de vie solo un peu chiche |
Consulter les commentaires | Article publié le 03-04-06 par Jeremy F. |