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Rappelons toutefois le concept du jeu pour les plus jeunes : Bomberman met en scène un décor rectangulaire parsemé de briques bloquant un potentiel chemin menant aux adversaires. Le but est de poser des bombes, une à la fois pour commencer puis plusieurs via certains bonus à ramasser. Tout cela afin d'atteindre les autres joueurs et de les réduire en cendre avec une bombe bien placée. Une mission explosive que les adversaires auront aussi à effectuer de leur côté car il ne doit en rester qu'un ! Comme précisé dans l'introduction de ce test, Bomberman Live n'a rien de ces jeux classiques et anciens qui ne ressemblent qu'à une simple émulation d'un vieux hit adoré. Bomberman Live est un opus totalement nouveau et spécialement conçu pour la Xbox 360. L'occasion, forcément, d'y proposer de la trois dimension.
Pas de panique, fans invétérés, c'est de la bonne 3D qui vous est proposée ici. De celles qui ne jurent jamais et qui savent se faire assez lisses pour briller même dans les parties les plus confuses. Très colorés, les personnages ne se mélangent jamais aux décors, plus dégradés et sombres que le reste. Les animations sont elles aussi assez travaillées et servent magnifiquement bien un gameplay aux petits oignons proposant un contrôle absolument parfait de la petite bête poseuse de bombe. Même le stick analogique est parfaitement utilisable, ce qui n'est que trop rarement le cas habituellement pour ce genre de titres conçus, à l'origine, pour des touches fléchées tout ce qu'il y a de plus basique. Les bonus sont aussi tous bel et bien présents avec les classiques gants permettant de balancer les bombes au loin ou les crânes explosifs incinérant toute une parcelle du niveau en un seul coup tonitruant.
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Plusieurs modes de jeux sont aussi disponibles. Le mode normal, très connu des fans de la série, est bien entendu présent. Un mode couleur fait cependant son apparition et son objectif est simple sur le papier : repeindre le maximum de cases en faisant exploser un maximum de bombes, tout cela dans un temps imparti. Une fois dans le jeu, la bousculade entre joueurs est absolument démente et les couleurs changent bien trop rapidement de teinte. Un mode totalement réservé aux pros du genre qui verront d'ailleurs dans le troisième mode appelé Zombie une variante très appréciable : les personnages sont immortels. Comprenez par là qu'une fois touché, un personnage revient à la vie en ayant perdu toutes ses cases de couleurs. Mais rien ne l'empêche de les reconquérir ! Frénétique, ce nouveau mode fait déjà l'unanimité sur le Live. Un dernier style de jeu est aussi présent, reprenant le jeu classique mais en accéléré. Très fun.
Comme si cela ne suffisait pas, une grosse partie de customisation de son personnage est disponible. Que vous le vouliez avec une tête de pirate, des bottes de cosmonaute ou un tutu rose, Bomberman sera toujours en accord avec vos goûts personnels. Mais pour agrandir la garde-robe il va falloir jouer et débloquer un maximum de tenues ! Toutes sont adorables et les personnages créés sont absolument accrocheurs. On est loin d'un tuning de personnage un peu léger et rapidement pensé. Ici, chaque joueur sur le Live sera vite reconnaissable pour peu qu'il garde toujours la même tenue extravagante. Un pur bonheur pour les joueurs atteints de collectionnite aiguë.
Mais alors, que pourrions nous reprocher à ce titre ? Il doit bien avoir quelques défauts ? On pourrait bien entendu avouer que les musiques ne sont pas vraiment mythiques, mais il est bien difficile d'en tenir compte… Bomberman Live propose une vraie adaptation fidèle du hit original tout en proposant une 3D soignée et une durée de vie exemplaire. On ne s'y attendait pas et ce n'est pourtant pas faute de nous l'avoir promis, mais ce Bomberman Live est littéralement, la phrase ne pourrait être plus juste, une vraie bombe !
Point complet
On a adoré : + Enfin un vrai et nouveau Bomberman + Une diversité des tableaux très appréciable + Aussi fun en solo qu'en multijoueur + Utilisation de la webcam sur le live |
On n'a pas aimé : - Musicalement moyen - Une vraie drogue douce |
Consulter les commentaires | Article publié le 23-07-07 par William B. |