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Dans Bullet Witch, le joueur incarne donc une nouvelle héroïne de jeux vidéo répondant au nom d’Alicia. Armé de votre Gunro, une gigantesque arme multifonctions (sniper, mitraillette, fusil à pompe et gatling), vous allez devoir affronter cette armée de démons et découvrir le background de notre héroïne. Loin de se limiter à du bourrinage pur et dur, Bullet Witch propose quelques variantes de très haut standing, qui ne sont pas sans nous rappeler un mixe entre Blood Rayne et Psi-Ops.
Alicia est effectivement capable d’effectuer une longue série de mouvements spéciaux mais aussi de faire appel aux forces de la nature par l’intermédiaire de toute une série de sorts. Outre l’édification d’un mur de protection, Alicia est capable de faire empaler ses ennemis avec des pieux qui sortent de terre, mais aussi de générer une onde de choc qui projettera ennemis et éléments du décor, de soigner les alliés humains, d’envoyer une nuée de corbeaux sur ses adversaires, d’invoquer un éclair catastrophique qui détruira le plus résistant des blindés, de lancer une tornade géante qui emmènera tout sur son passage (arbres, habitations et ennemis) et de faire tomber une pluie de météores.
Outre ses nombreuses capacités, Alicia n’est pas sans rappeler Rayne et ses dernières aventures sur Xbox. Il est effectivement possible d’effectuer toute une série de cabrioles par une simple pression de la gâchette gauche. Cette technique d’esquive vous permettra d’éviter les tirs de vos ennemis et surtout de survivre aux attaques dévastatrices des boss. Autre possibilité plutôt intéressante : l’introduction d’un système d’évolution des sorts qui se base sur vos scores lors de chaque mission (A, B, C, S, etc.) pour vous octroyer un certain nombre de points qui vous serviront à améliorer vos différentes attaques, la portée de vos sorts, leur puissance ou encore leur zone d’impact.
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Niveau durée de vie, Bullet Witch ne dispose que d’un nombre très limité de niveaux. A peine de quoi remplir un signet. Néanmoins, ceux-ci se révèlent longs et très variés. Si le premier niveau se boucle en une petite demi-heure seulement (en facile, bien entendu), les niveaux suivants sont beaucoup plus longs et oscillent entre 40 minutes et 1h30. Chacun d’eux se divise en plusieurs sections qui sont elles-mêmes entrecoupées de points de sauvegarde (à condition d’avoir enclenché les sauvegardes automatiques). Niveau challenge, mieux vaut opter pour un niveau de difficulté assez corsé, sans quoi vous risquez de terminer le titre en moins de 6 ou 7 heures et le challenge vous paraîtra vraiment trop simple. Les joueurs chevronnés seront ravis d’apprendre que le niveau de difficulté est sacrément rehaussé en mode difficile, lequel promet de sérieux coups de stress. Rien d’exceptionnel donc, mais une durée de vie tout de même très correcte, allant de 6 à 15 heures en fonction du mode de difficulté choisi et de votre approche du champ de bataille. Autre bonne nouvelle : Atari compte mettre en ligne dans les semaines à venir de nouveaux costumes ainsi que quatre missions supplémentaires. Inutile de dire que l’ajout se fait d’ores et déjà attendre avec impatience lorsque l’on sait que le jeu ne compte que six malheureuses missions (cela représente tout de même quasiment le double !) et surtout, que ces nouvelles missions seront totalement gratuites ! Enfin, il faut savoir qu’il est tout bonnement impossible d’améliorer tous les sorts en une seule fois, et qu’il vous faudra donc recommencer l’aventure dans les différents niveaux de difficulté pour pouvoir apprécier à leur juste valeur les sorts de la sorcière… Avec de tels arguments, Cavia joue très clairement sur la Replay Value, et le comble : c’est que cela fonctionne à merveille !
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Pour ce qui est des graphismes, le constat est finalement assez semblable à celui de la bande sonore. Les personnages sont dotés d’un charisme tout particulier, et plus spécialement Alicia, qui se pare d’un look stylé et d’une modélisation somptueuse. Les autres personnages, comme les alliés ou ennemis sont un peu moins réussis mais ils n’en demeurent pas moins crédibles (exceptés peut-être quelques monstres un tantinet ridicules…).
Les décors sont vastes, variés et relativement beaux. Bullet Witch n’est clairement pas une tuerie technique, mais il dispose néanmoins d’un charme fou et d’une esthétique accrocheuse. Les mauvaises langues auront certainement tendance à dire que le jeu tournerait parfaitement sur une Xbox première du nom, mais il n’en est rien. Car si Bullet Witch se révèle moins beau qu’un Gears of War, il n’en demeure pas moins spectaculaire avec ses effets pyrotechniques très réalistes et ses catastrophes cataclysmiques… L’aventure solo promet d’ailleurs quelques surprises avec des sorts vraiment très impressionnants et une gestion très poussée de la physique. Alors oui, il y a quelques bugs d’affichage de temps à autre, genre une main qui traverse un pan de mur qui vient de s’écrouler, mais on oubliera volontiers ce défaut à la vue du design somptueux des décors et de la richesse graphique du titre de Cavia.
Plus qu’un jeu, Bullet Witch s’élève au rang de monument artistique sur le point de vue technique. Asseyez-vous bien au fond de votre fauteuil, mangez des Pop-Corn et soyez prêts à vivre une expérience passionnante…
Point complet
On a adoré : + Character design soigné + Scénario intriguant + Ambiance unique + Gameplay extrêmement fun + Décors destructibles + Combats spectaculaires + Sorts dévastateurs + Physique réaliste + Décors variés |
On n'a pas aimé : - Pas de multijoueur - Animation rigide - Un peu court en facile |
Consulter les commentaires | Article publié le 12-03-07 par Etienne F. |