![]() |
![]() |
![]() |
Le scénario déjà fortement original permet de proposer deux gameplay pour le moins complémentaires. Billy peut ainsi s’accrocher à des branches avec son fouet ou se cacher dans des petits buissons. Ray quant à lui dispose d’une arme qui lui est propre et franchement sympathique : la Bible. Il peut lire des passages et tourmenter ses opposants qui hésiteront alors à tirer sur un homme de Dieu. Mais ce n’est pas tout puisque ce bon vieux Ray est en réalité un as de la gâchette.
Le joueur peut donc utiliser le mode concentration qui ralentit l’action et permet aisément de tirer sur les ennemis à l’écran. Vraiment agréable, ce mode donne indéniablement le sourire aux lèvres. Attention néanmoins à ne pas trop en abuser, sous peine de considérablement se faciliter la tache. Dernier point propre à Ray : les duels. Comme dans un bon Clint Eastwood, on se retrouve en face d’un gros méchant qu’il faut dézinguer le plus rapidement une fois le feu vert donné. Via une manipulation du stick analogique droit, de bas en haut pour simuler le fait de dégainer son révolver, on se retrouve à devoir éviter les éventuelles balles tout en tirant le plus vite possible (en ayant pris le soin de bien viser, cela va de soit). Plaisir garanti.
![]() |
![]() |
![]() |
Comme si cela ne suffisait pas, la difficulté générale de Call of Juarez est extrêmement mal dosée. En difficulté moyenne (celle par défaut), il arrive de devoir refaire certains passages une bonne dizaine de fois pour que Billy survive. Si encore les ennemis faisaient preuve d’une IA coriace on pourrait comprendre, mais c’est plutôt leur fâcheuse manie à tirer en pleine tête alors même qu’ils ne représentent qu’un petit point à l’horizon qui agace et qui a de quoi.
D’ailleurs, mieux vaut jouer en haute définition. Dans le cas contraire, le manque de lisibilité est encore plus important. La petitesse des textes par exemple ne manque pas de rappeler les soucis connus par Dead Rising. Autrement la technique de ce Call of Juarez s’en sort plutôt bien. Sans être une claque les développeurs ont réussi à créer un univers riche et coloré, plutôt bien mis en scène pour donner une fausse impression de liberté totale à la Oblivion. Car dans les faits il y a toujours une barrière ou un courant d’eau pour empêcher le joueur d’aller n’importe où.
![]() |
![]() |
![]() |
On a adoré : + L’ambiance + Les doublages français + 35 euros en import |
On n'a pas aimé : - … 70 euros sinon - L’IA décevante - Certaines phases avec Billy - Le multijoueur mal fini |
Consulter les commentaires | Article publié le 25-07-07 par Aurélien B. |