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Nous incarnons donc l’un de ces Storm Troopers dans l’aventure solo qui nous propose d’exploser de l’alien au cours d’une cinquantaine de missions. Dans l’ensemble, celles-ci se limitent juste à de l’élimination pure et dure d’arachnides géants, entrecoupées ça et là de combats de boss. Un soft extrêmement classique dans son approche du genre. Néanmoins, EDF 2017 dispose de quelques très gros arguments qui jouent en sa faveur. A commencer par l’immensité des niveaux. Point de linéarité dans FDT 2017. Les développeurs nous placent au centre d’immenses cartes qui nous serviront de lieu de bataille contre de véritables armées d’arachnides géants. Et pour mettre tout cela en scène, les développeurs ont incorporé un moteur physique plutôt impressionnant qui dégage de véritables souffles lors des explosions magistrales des robots et qui permet de détruire l’entièreté de la ville à coups de bazooka.
FDT 2017 mise à 200% la carte du jeu pop corn, non pas de par le fait qu’il est court, mais plutôt grâce à son ambiance décalée et sa mise en scène impressionnante. Difficile de décrire cette surabondance d’effets spéciaux lors des combats qui mettent en scène plusieurs centaines de fourmis et araignées géantes qui sont confrontées à vous et à votre quarantaine de Storm Troopers enragés. Les roquettes fusent, les soldats crient comme des cochons qu’on égorge, les immeubles s’effondrent par dizaines dans un vacarme tonitruant. Rarement nous avions eu l’occasion de tester un jeu qui nous immerge d’une manière aussi réaliste dans une guerre de grande échelle. On a véritablement l’impression d’être au milieu du champ de bataille tant la mise en scène a été travaillée.
Etant donné que le concept du jeu se révèle extrêmement simple, nous étions en droit de penser qu’FDT 2017 se révélerait être un jeu sans saveur et très répétitif. Mais c’était sans compter sur le talent des développeurs qui nous offrent certes une jouabilité simpliste, mais avec de nombreuses subtilités, tant au niveau du bestiaire qui oscille entre le simple insecte géant, l’immense soucoupe volante, le robot de combat ou encore un clone de Godzilla, qu’au niveau de l’armement qui se compose d’une bonne soixantaine d’armes de premier choix, allant du simple shotgun au lance roquette, en passant par le lance missile, la grenade, le lance grenade, la mitraillette et tout un tas d’autres variantes très intéressantes que vous débloquerez au fil de vos aventures. Et pour vous rendre la tâche plus facile face aux hordes d’insectes géants, vous aurez droit à certains véhicules au cours des missions les plus difficiles. Au total, quatre véhicules seront à votre disposition. Le premier, et sans doute le plus intéressant, est le char qui se manipule aisément et qui propose des déplacements rapides couplés à une puissance de feu élevée. Vient ensuite la moto, plus difficile à contrôler et moins puissante, mais nettement plus rapide. Le Mecha offre pour sa part une puissance de feu énorme avec pas moins de quatre armes différentes à bord, mais il se révèle très lent et particulièrement difficile à réorienter une fois la vague d’ennemis éliminée. Enfin, il y a l’inévitable hélicoptère de combat qui est certes difficile à prendre en main, mais qui n’en demeure pas moins efficace pour faire le ménage dans les rangs ennemis…
En plus de cette interminable liste d’équipements, nous citerons la présence de Power-Ups sur le terrain qui vous permettront de reprendre en peu d’énergie, d’agrandir votre arsenal ou d’augmenter votre barre de vie. Inutile de dire que passer à côté de tels bonus serait une véritable hérésie tant il est important d’évoluer pour espérer passer les missions suivantes…
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Certains reprocheront sans doute à FDT 2017 sa répétitivité. Certes, ce n’est pas le jeu le plus fin de l’année mais les missions se révèlent vraiment variées avec des ennemis différents, plus nombreux, plus imposants et parfois plus coriaces. Alors oui, EDF est parfois barbant, notamment au cours des 2 ou 3 missions de nuit, mais dans l’ensemble, le challenge est suffisamment corsé et les idées bonnes pour nous faire passer un agréable moment en tête à tête avec votre console. L’armement très varié et les quelques véhicules offrent même au titre une réelle profondeur de jeu. Quant à ceux qui se demanderaient encore si le jeu en vaut la chandelle, je répondrais assurément oui, car pour peu qu’ils apprécient un tant soit peu les jeux d’action bourrins, ils passeront au bas mot une vingtaine d’heures à casser de l’arachnide et des robots géants avec leurs meilleurs amis. Seul regret à émettre : l’absence d’un mode duel digne de ce nom qui nous aurait permis d’affronter une dizaine d’amis sur le Xbox Live. Les développeurs s’étant en effet contentés d’introduire un mode duel bateau, opposant au grand maximum deux soldats… Inutile de dire que l’intérêt est plus que limité. Mais heureusement, FDT 2017 a d’autres arguments qui jouent en sa faveur…
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Même constat en ce qui concerne les graphismes qui sont certes relativement dépouillés dans l’ensemble, comparés à des blockbusters comme Gears of War ou Lost Planet, mais qui n’en demeurent pas moins satisfaisants pour de la Xbox 360.
Car si les décors et les modélisations des personnages et créatures sont généralement plutôt simplistes, on ne peut qu’apprécier l’immensité des décors qui nous laissent une totale liberté d’action lors des missions, les explosions très impressionnantes lorsque vous détruisez un robot ennemi et les immenses gerbes de fumée qui s’étendent à perte de vue au fur et à mesure que vous réduisez en cendre la ville. FDT 2017 tire clairement parti de ses faiblesses techniques en nous en mettant plein la vue avec des effets spéciaux très impressionnants, des champs de bataille vivants, des décors qui explosent et se détruisent et des centaines d’ennemis à perte de vue. Difficile de ne pas succomber à cette surenchère esthétique qui a le mérite de donner au jeu de Sandlot une ambiance plutôt décalée. Et s’il est certain que FDT 2017 ne figurera pas au panthéon des révolutions techniques de 2007, il n’aura aucune difficulté à vous en mettre plein les yeux avec ses décors immenses et le gigantisme de ses batailles. Pour peu, on aurait presque la larme à l’œil tant on retrouve parfois l’ambiance des combats de Halo, Stubbs le zombie ou encore Freedom Fighters. Et il faut avouer qu’en matière de référence, il est difficile de trouver mieux…
Point complet
On a adoré : + De vastes champs de bataille + Des centaines d’ennemis + Des dizaines d’alliés + Le coopératif en split-screen + La durée de vie + La destruction des décors + Le fun qui se dégage + Le tank + Les explosions, magistrales + Le nombre d’armes, impressionnant |
On n'a pas aimé : - L’hélicoptère et le Mecha - L’IA des alliés, très limitée - Les graphismes, potables - Le mode duel, inintéressant - Certaines missions, barbantes - Uniquement en anglais |
Consulter les commentaires | Article publié le 08-07-07 par Etienne F. |