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Hellboy : The Science of Evil



Editeur
Konami
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  25.09.2008
  24.06.2008
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Prix de lancement
49,00 €
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Après un premier épisode cinématographique bien décevant, le célèbre Hellboy fera son retour dans les salles obscures le 29 octobre. Si le film sera sous-titré « Les légions d’or maudites », le jeu vidéo opte pour sa part pour « The Science of Evil ». Un choix qui n’est pas anodin puisque les scénarios ne sont pas liés. De quoi enfin voir un jeu à licence original et plaisant ? Hélas non…

Highway to Hell !




Le titre de Krome Studios est en effet très décevant et l’on ressent ses limites dés les premières minutes de jeu. Comme on pouvait s’y attendre avec un tel super-héros, ce Hellboy de nouvelle génération prend la forme d’un beat’em all tout ce qu’il y a de plus classique et bourrin. Mais c’est surtout la répétitivité de l’action qui est insupportable. Avec une palette ultra-limitée de coups relativement lents à sa disposition, le plaisir de jeu n’atteint jamais la cheville du joueur ! Et ce n’est pas la possibilité de choisir entre différents types de munitions pour le magnum qui viendra apporter de la variété au gameplay. Pas plus que les Quick Time Events, plutôt bien intégrés mais eux aussi rébarbatifs. Donner cinq ou six coups de poing dans une porte pour la démolir, c’est fun la première fois, longuet la seconde et carrément interminable les fois suivantes. Hellboy et sa lourdeur n’a certainement pas le charisme ni le dynamisme des modèles dont il s’inspire. Les animations des monstres sont assez rudimentaires mais pas autant que leur intelligence artificielle. Il est aberrant de voir encore en 2008 des ennemis bêtement bloqués contre un mur ou une charrette en bois, qui plus est se tapant l’un sur l’autre. Vous n’avez alors plus qu’à patienter sagement dans votre coin, en essayant de prendre ça avec le sourire. Pour éviter que vos ennemis restent bloqués contre un élément du décor il existe pourtant une solution : détruire le décor. C’est l’une des rares satisfactions du soft de Krome Studios : l’interaction avec son environnement est assez poussée. Tonneaux, charrettes, meubles, tables, poutres, troncs d’arbres et bien d’autres peuvent être détruits à la force des poings.

Varier les plaisirs ?




Malheureusement décors comme ennemis sont en nombre restreint. On parcourt les six chapitres du jeu en autant d’heures et sans aucune envie d’y revenir. Le scénario est quasi inexistant, on passe d’une mission en Roumanie à un voyage au Japon sans en connaître la raison. La mise en scène est d’une effroyable platitude. Les cuts-scenes sont courtes, l’action mollassonne et les dialogues plutôt humoristiques ne masquent pas les énormes lacunes dans la narration des évènements. On croisera une grosse douzaine d’ennemis différents au fil de l’aventure et c’est tout. En sus, les développeurs ont eu la mauvaise idée de réutiliser par exemple le bestiaire du premier chapitre à l’identique dans le troisième chapitre. Certes ces deux chapitres ont des points en commun, mais frapper inlassablement les mêmes ennemis dans les mêmes « niveaux couloirs » n’a rien de fun. Si encore le joueur avait une certaine liberté de déplacement, la formule aurait été un peu plus digeste. Mais le level-design est ici à la rue. On avance dans des environnements qui oscillent entre le passable et le très laid en résolvant de temps à autre des énigmes affreusement rudimentaires. On terminera par une note positive cependant : Krome Studios a décidé d’inclure un mode coopératif jouable aussi bien en live qu’en écran splitté. Le second joueur peut choisir Abe Sapien ou Liz. Cela rend l’aventure un poil plus fun et défoulante, à condition d’avoir un ami sous la main, le jeu ne rencontrant visiblement pas un grand succès en ligne.



Point complet
Hellboy : The Science of Evil voulait reprendre de God of War ses bonnes idées : il n’aura finalement récupéré que sa réalisation PlayStation 2. Le titre de Krome Studios est totalement plombé par son manque flagrant d’ambitions, notamment dans sa mise en scène et dans son level-design ultra-linéaire et bien peu inspiré. Mais c’est surtout cette impression de s’ennuyer au bout de dix minutes qui ne trompe pas. A vouloir être accessible, le titre n’a aucune profondeur, aucune saveur. Son mode coopératif bien implanté n’arrive pas à faire oublier sa durée de vie bien maigre, surtout comparée au héros. Voici donc un beat’em all du pauvre qui porte rudement bien son nom puisqu’il fait tout à peu près mal.

On a adoré :
+ Prise en main rapide
+ Décors destructibles
+ Jouable en coop
+ L’univers Hellboy pour les fans
On n'a pas aimé :
- Ultra-répétitif
- Level-design raté
- IA lamentable
- Ennemis peu variés
- Scénario inconsistant
- Court (6h)
- Mise en scène risible


Consulter les commentaires Article publié le 22-10-08 par Nicolas T.


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