Se connecter  -  S'inscrire 
 
discord2 twitter2 instagram youtube2
 

Hour of Victory



Editeur
Midway Games
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.06.2007
  25.06.2007
Nombre de joueurs
1
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Prix de lancement
69,00 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Après deux Call of Duty plutôt impressionnants, il était certain que les clones du jeu d’Activision ne tarderaient pas à faire surface dans les grands magasins. Et si Electronic Arts peaufine encore son nouveau Medal of Honor, en attendant un moment plus propice, Midway profite pour sa part de l’accalmie de cet été pour nous refiler en douce Hour of Victory, un jeu de tir à la première personne qui nous propose d’incarner à tour de rôle un espion, un franc-tireur et un commando. Mais cette recette maintes fois éprouvées sera-t-elle suffisante pour nous convaincre ?

L’heure de la défaite a sonné…




Hour of Victory vous place à la tête d’un groupe de trois soldats d’élite, composé d’un commando, d’un franc-tireur et d’un espion. Chacun d’eux dispose de ses propres caractéristiques et est capable d’effectuer des actions inédites, comme crocheter une porte, pousser une remorque, grimper à une corde… Notre petite équipe de soldats devra prendre part au plus grand conflit de tous les temps et tenter de faire pencher la balance en faveur des alliés. Pour y parvenir, vous devrez tout d’abord opter pour l’un des trois protagonistes en fonction de vos affinités avec ceux-ci et de votre style de jeu bien sûr (bourrin, sniper, infiltration). Une fois votre héros sélectionné, direction le champ de bataille, avec généralement un ou deux hommes qui vous serviront de couverture au début du niveau. Et si dans l’ensemble cette idée de tripartite est plutôt sympathique, bien qu’inspirée de Commandos, on regrettera que la réalisation globale du jeu ne suive pas.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les développeurs d’Hour of Victory ont clairement orienté leur jeu du côté obscure de la force en lui octroyant une jouabilité typiquement arcade. En pratique, cela donne un shooter bourrin où l’on avance généralement sans réfléchir et où l’on canarde des rangs entiers de nazis sans prêter gare à ce qu’ils préparent. L’ennemi que vous affronterez se révèle en effet dépourvu de toute intelligence et a la désagréable habitude de réagir d’une manière totalement surréaliste dès que vous vous avancez vers lui. Outre l’absence flagrante de couverture, cette espèce très particulière de nazi est incapable de réagir à vos mouvements, ce qui fait qu’une fois que vous vous êtes déplacé de votre endroit d’origine, il continue de tirer là où vous étiez quelques instants plus tôt sans remarquer que vous vous trouvez à présent à côté de lui et que vous le canardez sans la moindre pitié. Difficile dans de telles conditions de rester impassible devant son écran. La promenade dans les niveaux relativement exigus d’Hour of Victory se compose le plus généralement de longs couloirs parsemés de boîtes qui vous serviront de couverture pour plomber calmement les rangées de pigeons qui continuent leur route sans se douter du triste sort qui les attend. En dehors de ces longues balades en ville, vous serez de temps à autre amené à prendre les commandes d’un char et à réduire à néant des groupes de panzers ennemis. Des phases de jeu particulièrement ennuyantes qui ont la fâcheuse habitude d’être boguées jusqu’à l’os. Car si le char n’est déjà pas très évident à prendre en main, les développeurs ont décidément eu de très grosses difficultés à nous concocter un moteur physique digne de ce nom, avec des embardées extraordinaires lors des coups reçus et parfois même de véritables envolées à plusieurs mètres du sol. Et c’est sans parler des objectifs impossibles à remplir, comme par exemple lorsque vous détruisez deux chars ennemis en l’espace de quelques secondes et que le compteur se refuse à indiquer le second char comme détruit, ce qui a pour conséquence de nous obliger à recommencer la mission depuis le début.

En plus de cette approche simpliste du genre, Hour of Victory souffre d’un manque flagrant de profondeur et de sérieux, avec des niveaux qui s’enchaînent parfois sans le moindre lien scénaristique, nous envoyant tantôt en Afrique du Nord, tantôt dans un complexe nucléaire russe. Le summum de l’absurdité étant sans nul doute le final, particulièrement james-bondien et qui n’est pas sans rappeler la flopée de jeux pop-corn qui étaient sortis en fin de carrière de la Xbox première du nom…

Terminons sur une touche plus positive en signalant tout de même que les phases de tir au pigeon sont relativement agréables, dans le sens où vous aurez généralement plusieurs dizaines de nazis à dessouder en l’espace de quelques secondes à peine. Un concept sympathique, même si on aurait apprécié un peu plus de variété lors des missions et un réticule de visée plus réaliste que cette sphère obèse qui occupe un bon vingtième de l’écran…

Une guerre de courte durée




Pour ce qui est du mode multijoueur, une fois de plus, Hour of Victory ne tient pas la comparaison avec les autres FPS disponibles sur Xbox 360. Le gameplay du mode solo s’adapte entièrement au multijoueur à travers 3 modes de jeu. Outre le traditionnel Deathmatch, les aficionados de la gâchette pourront re-découvrir à loisir le mode Capture du drapeau et un nouveau rejeton plutôt sympathique répondant au nom de Dévastation. Dans celui-ci, chaque équipe doit trouver la bombe qui se cache dans le niveau afin de détruire successivement les trois cibles. La première équipe qui parvient à détruire les trois cibles remporte la partie. Malgré cette nouveauté plutôt sympathique, Hour of Victory ne retiendra que très difficilement notre attention, notamment en raison du Level Design parfois désastreux des cartes multijoueurs, mais aussi de la jouabilité nettement trop arcade du titre qui aurait presque tendance à se transformer en un gigantesque n’importe quoi à certaines occasions…

Du côté de la durée de vie, les développeurs ne se sont guère foulés avec un mode solo qui se boucle en à peine 4 heures en facile et un mode multijoueur dont l’intérêt est plus que limité. Un jeu pop-corn qui ne restera sans doute guère plus d’un après-midi dans votre ludothèque…

En retard d’une guerre




Si Hour of Victory tient déjà mal la comparaison avec son mode solo simpliste et son gameplay gauchiste, il dispose en outre d’un énorme retard technique sur la concurrence avec des voix en anglais sous-titrées en français et des graphismes plutôt simplistes pour une console aussi puissante. Difficile en effet de trouver quoi que ce soit de positif dans le moteur graphique du jeu qui utilise, rappelons-le, l’Unreal Engine 3. A se demander comment les programmeurs ont pu faire l’impasse sur un nombre aussi élevé de textures et omettre une quantité non négligeable de détails dans à peu près tous les niveaux. Le comble étant sans aucun doute les quelques niveaux qui se déroulent du côté des forces soviétiques avec des villes dévastées au design particulièrement peu inspiré, avec des textures extrêmement fades et des modélisations bien souvent désastreuses. Difficile de ne pas penser au premier Call of Duty sorti sur xbox première du nom. Malgré cela, le titre bénéficie tout de même d’une bande sonore sympathique avec des musiques qui collent parfaitement à l’univers du jeu et des voix anglaises relativement agréables à écouter. Mais par comparaison avec les hits du genre, Hour of Vitcory a définitivement trop de défauts pour parvenir à nous convaincre, dommage.

Point complet
Difficile de trouver un réel point positif à cet énième jeu de guerre signé Midway. Hour of Victory reprend en effet ce qui a fait le succès de Call of Duty, mais il y ajoute une campagne solo ultra scriptée et vraiment très courte. L’ensemble se voit en outre bénéficier d’une réalisation technique plutôt décevante pour le support avec des graphismes fades et des décors qui manquent cruellement de détails. Inutile de dire qu’il vaut mieux s’abstenir d’investir dans un tel divertissement tant l’intérêt de cette aventure vole au raz des pâquerettes. Dommage, car il y avait quelques bonnes idées…

On a adoré :
+ Simple à prendre en main
+ Quelques bonnes idées
+ Les musiques
On n'a pas aimé :
- Pas très joli
- Multijoueur inintéressant
- Les phases en char
- Aucune finesse
- Aucune profondeur de jeu
- L’IA des ennemis, catastrophique
- Le réticule de visée
- Maigre durée de vie
- Trop de bugs !


Consulter les commentaires Article publié le 20-07-07 par Etienne F.


Actuellement, les membres connectés sont : ZeNcy,
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2025