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Globalement, Le Parrain : The Game reprend l’entièreté de la trame scénaristique du film et se permet même quelques passages inédits. De ce point de vue là, Electronic Arts a fait un excellent travail. De même que le choix de faire un jeu sous la forme d’un GTA-like était risqué pour EA puisqu’il s’agit de leur premier jeu dans le genre. Fort heureusement, le pari est clairement réussi.
Le jeu commence avec la création de votre personnage, très complète, comme à l’habitude du géant américain. Visage, cheveux, vêtements, tout ou presque est paramétrable et vous arriverez à créer votre personnage idéal en un temps record. A noter que vous pourrez changer aussi souvent de vêtements que vous le désirerez grâce à l’argent gagné au fil des missions. Passé cette pré-phase de jeu, l’aventure débute enfin. D’entrée de jeu, on remarque que l’univers de Coppola a été merveilleusement bien reproduit. Les décors sont immenses, l’atmosphère pesante et le rythme de jeu assez soutenu. On ne tarde d’ailleurs pas à enchaîner les missions, très variées, qui sont entrecoupées de nombreuses cinématiques qui viennent ponctuer l’aventure. Le jeu se découpe en général en 3 phases de jeu : des courses-poursuites en plein centre de New-York, des interrogatoires musclés et des phases de tirs ou de combats au corps à corps. Ces trois types de gameplay donnent au jeu une ambiance unique, et permettent surtout de varier les plaisirs, ce qui est plutôt appréciable dans ce type de jeu…
Mais le gros intérêt de ce jeu réside sans aucun doute dans l’ambiance très sombre qui pèse sur le joueur. Vous n’êtes pas gentil, vous êtes même très méchant… Et dans ce rôle il faut être crédible, un peu comme Tarantino dans Une nuit en Enfer. Ainsi, de nombreuses missions vous demanderont de passer à tabac un commerçant, de racketter voir même de soudoyer des informations ou encore de graisser la patte à des policiers véreux… Ca vole bas, très bas même parfois. Outre ces agissements, vous pourrez effectuer divers hold-up, attaquer des fourgons, détruire des commerces, etc, etc… Tout est bon pour devenir le patron !
Côté jouabilité, le Parrain s’en sort plutôt bien. Il faut dire qu’en matière d’exemple à suivre, on fait difficilement meilleur que GTA! Aucune phase de jeu ne souffre de réelle tare. En fait, il faut juste comprendre le principe et mémoriser les touches. Une fois cette étape passée, vous n’aurez aucune difficulté à faire imposer votre loi dans New-York. C’est d’autant plus réjouissant que la durée de vie du Parrain est énorme, avec des tas de missions principales et des dizaines de dizaine de missions annexes. Il y a de quoi faire, d’autant plus que les objectifs sont très variés et incitent vraiment à continuer l’aventure.
Deux gros bémols tout de même à souligner au niveau du contenu de ce soft : la qualité de l’IA tout d’abord, proche de l’exécrable et la ressemblance très marquée avec le jeu de Gathering : Mafia City of Lost Heaven. Il est en effet difficile de ne pas comparer les deux softs tellement le Parrain lorgne du côté de Mafia. Et dans la comparaison, c’est le jeu de Gathering qui l’emporte haut la main, et ce, malgré toutes les bonnes idées que propose le jeu d’EA. Et c’est d’autant plus dérangeant que Mafia est sorti il y a déjà plus de deux ans sur PC…
Au niveau des nouveautés de cette version Xbox 360, on retrouve quelques missions supplémentaires assez sympathiques mais n’apportant malheureusement que très peu d’intérêt. Rien de renversant en somme…
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Enfin, pour ce qui est de la bande sonore, EA a une fois de plus mis les bouchées doubles. Les bruitages sont excellents, les musiques très bien adaptées à la période que vous traversez et les voix françaises ont été doublées par de véritables acteurs. Une prouesse qui offre au jeu une ambiance unique.
Point complet
On a adoré : + L’ambiance du film bien retranscrite + Excellente bande son |
On n'a pas aimé : - Beaucoup de clipping - Peu de variété dans les véhicules - Honteux pour une console Next-Gen ! - Un mauvais système de caméras - Du portage pur et dur, sans grosses nouveautés |
Consulter les commentaires | Article publié le 11-11-06 par Etienne F. |