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NBA Ballers commençait pourtant bien avec une interface très jolie (bien qu'entièrement en anglais, le jeu n'ayant pas été traduit pour sa sortie européenne). Malgré des musiques beaucoup trop orientées Rap/RnB (là où les concurrents ont bien compris qu'il en fallait pour tous les goûts), NBA Ballers est clairement réussi dans ces menus. L'accueil est donc bon mais l'intérieur réserve bien des déceptions.
Par quoi commencer ? En toute logique, par l’option de création d'un personnage. Celle-ci est très complète et permet de créer un joueur à son image, et ce que ce soit au niveau de la taille, de la couleur des yeux, de la coupe de cheveux ou encore du poids. Néanmoins, ce dernier élément génère un des nombreux bogues du jeu, assurément l’un des plus moches d’ailleurs. Créez un personnage en surpoids et faites le jouer… Vous serez alors surpris de constater qu’entre chaque panier marqué ou encaissé, une petite cinématique mettant en avant votre personnage apparaît. Le plus drôle (ou le plus navrant, au choix) c’est que celui-ci, malgré ses gros bourrelets, apparaît comme rachitique pendant quelques secondes avant, d'un seul coup, de gonfler, comme si le jeu chargeait vos caractéristiques en temps réel. Ridicule ! Il serait aussi possible de parler des combos inactivables à cause d'une pression trop rapide sur la touche (le jeu n'ayant pas le temps de gérer la suite du gameplay) mais aussi des caméras et personnages qui disparaissent, laissant le joueur regarder un écran noir jusqu'à la fin du timing qui réinitialise la partie sans aucun joueur apparent. Jouer avec des maillots qui flottent dans les airs, voilà qui est très original !
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NBA Ballers base son gameplay sur le style. Il est ainsi possible, à force de bien jouer, de faire grimper une barre de pouvoir permettant de bien jolis coups. A contrario, chaque mauvaise action fera perdre du pouvoir. Cette barre de style est bien présentée et reste la seule bonne idée d'un gameplay littéralement aux fraises qui ne parvient jamais à décoller. Les passes au public sont assez affreuses à gérer, les coups spéciaux se font avec beaucoup de chance (ou d'entraînement et d'automatismes, ce qui casse l'intérêt du jeu) et globalement, rien n'est vraiment amusant au sens propre du terme. Au contraire, les mauvais joueurs s'amuseront rapidement au frisbee avec leur manette face à des ordinateurs tricheurs au plus haut point.
Dommage, car les modes de jeu répondent présents. La carrière principale, présentée à la fois en quelques cinématiques 3D et "fausses" émissions de télévision filmées, est attrayante sur le papier. Mais dans la pratique, on enchaîne les différentes règles de jeu sans vraiment trouver un intérêt autre que de débloquer des succès d'ailleurs un peu abusés au niveau de leur difficulté d'accès. Finir le mode Carrière deux fois de suite ? Autant dire qu'il en faudra du courage pour supporter le défi proposé une deuxième fois !
Point complet
On a adoré : + Les Menus + Des stars bien modélisées + La fausse émission de télévision |
On n'a pas aimé : - Graphiquement bancal - Techniquement à la ramasse - Extrêmement bogué - Gameplay hasardeux - En anglais ! |
Consulter les commentaires | Article publié le 30-05-08 par William B. |