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Le premier constat n’est pas vraiment positif. Que ce soit au niveau des graphismes ou du gameplay, la série n’a que très peu évoluée. Pire, certains modes de jeu et de nombreuses possibilités ont littéralement disparues ! Malgré ces petits désagréments, PES reste la référence incontestée en matière de simulation footballistique. Plus rapide que sur PS2, le titre offre surtout un challenge moins poussé que sur la console de Sony. Le gameplay est donc un tantinet plus simple qu’auparavant, ce qui va sûrement de paire avec la mouvance actuelle « grand public ». Mais il faut voir au-delà de cette légère modification. En rendant son jeu plus rapide et plus fluide, Konami lui a donné un rythme plus soutenu, et surtout plus stressant. Finies les longues passes, finies les lentes courses d’un côté à l’autre du terrain… Place à de l’action pure et dure. On fonce sur la balle tel un passionné enragé, avide de goals et de sensations fortes.
Le charme de PES opère toujours, c’est un fait. L’ajout de nombreuses licences arrive même à donner une nouvelle jeunesse au jeu du géant japonais. Mais qui dit rachat de licence, dit perte de profit, et qui dit perte de profit dit abandon d’autres licences. Raison pour laquelle certaines équipes et stades disparaissent de cette sixième édition. Pour le reste, PES garde ses acquis. Un mode entraînement sympathique, de nombreuses compétitions (sur lesquelles nous reviendrons par la suite), des mouvements techniques, un gameplay réaliste, des conditions de jeu variées, une gestion des transferts, des blessures et de tout un tas de caractéristiques plus ou moins essentielles au titre. Niveau IA en revanche, pas de réelle évolution à souligner. L’intelligence évolue en fonction du niveau de difficulté, ce qui est loin d’être un mal. Restait donc à voir si les modes multijoueurs et la durée de vie solo du titre de Konami allaient nous tenir en haleine pour de nombreuses heures de plaisir…
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Pour ceux qui n’ont pas de temps à perdre, le mode multijoueurs à 4 sur un seul et même écran est toujours disponible… Autant parier sur une valeur sûre comme celle-là.
Niveau durée de vie, le mode solo est plutôt conséquent, avec de nombreux championnats (France, Angleterre, Irlande, Espagne, Allemagne,Italie,…), des coupes (d’Europe, Afrique, Asie, Amérique, du Monde) et des compétitions spéciales (Konami et Reebok). Il y a largement de quoi passer plus d’une trentaine d’heures de jeu… Mais encore faut-il choisir le bon niveau de difficulté ! Car la difficulté de PES 6 est malheureusement mal dosée. Le mode débutant est beaucoup trop simple (des 9-0 à la pelle), tandis que le mode Amateur, qui est censé être un petit cran au dessus, vous donnera déjà du fil à retordre… Inutile de dire que les modes de difficulté supérieurs seront tout simplement impossible à aborder pour les joueurs occasionnels…
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Même constat pour ce qui est de l’ambiance sonore, littéralement désastreuse. Les musiques d’ambiance sont ultra-répétitives, au point que vous ne tarderez pas à couper le son. Sans parler des commentaires hilarants dignes de deux adolescents boutonneux. Citons par exemple la phrase choc, et pleine de sens d’ « Il y aura 4 minutes de temps supplémentaires, ce qui est largement suffisant pour faire la différence », alors que l’on mène 9-0… D’une crédibilité incroyable. Tout en haut du podium des expressions à deux balles, nous citerons cette courte phrase, qui résume en somme l’ambiance sonore du titre : « C’est la mi-temps, on change donc de côté »… Ha bon, je pensais qu’on restait du même côté… Non ? Bon…
Reste plus qu’à prier pour que PES 7 bénéficie d’une meilleure réalisation graphique et surtout, d’un meilleur doublage français. Car pour l’heure, si le gameplay est vraiment réussi et promet de très bonnes choses dans l’avenir, la réalisation globale ne donne sincèrement pas envie de goûter à l’expérience des consoles nouvelle génération… Un comble.
Point complet
On a adoré : + Gameplay en béton + Bonne durée de vie + Des joueurs bien modélisés |
On n'a pas aimé : - Mode multijoueurs bâclé - Trop facile en amateur - IA parfois médiocre - Commentaires hilarants - Graphismes indignes d’une Xbox 360 - Difficulté mal gérée |
Consulter les commentaires | Article publié le 16-11-06 par Etienne F. |