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La bonne idée est de proposer au joueur des gemmes qui, une fois détruites, réapparaissent selon leur sens de destruction. Exemple : si on détruit des gemmes jaunes vers le bas, les nouvelles tomberont du haut de l’écran. C’est simple, mais pas autant que l’on pourrait le penser lorsqu’il s’agit de jouer avec les diagonales et le sens inverse. Il faut toujours connecter trois gemmes de la même couleur pour les faire exploser et en gagner les bonus. Cependant, pour avoir le droit de rejouer, il faut non plus connecter quatre gemmes, mais cinq. Une façon comme une autre de modifier un gameplay qui fonctionnait pourtant très bien dans la première version ! Mais le plus gros problème de ce jeu reste l’intelligence artificielle qui triche à outrance. Qu’elle soit d’un niveau supérieur ou non, l’I.A a toujours de bonnes apparitions de gemmes, des combos à la pelle et autres fioritures qu’on se démène à obtenir sans forcément y arriver. Alors que le joueur sue pour bien jouer, l’I.A abuse de sa patience. Énervant, surtout quand on sait que le premier jeu avait déjà ce défaut à faible dose.
Le titre a beau être raté, il n’est pas mauvais pour autant. Les débutants qui n’ont jamais joué au premier épisode sauront s’y retrouver avec des bases bien construites malgré tous les défauts. Mais on est à des années lumières (c’est le cas de le dire !) du premier opus et de son inventivité de tous les instants. À vouloir trop en faire, Galactrix s’effondre comme un château de cartes auquel on aurait voulu rajouter un dernier étage en sachant pertinemment le risque que l’on prenait. Les bons points sont pourtant nombreux : plusieurs types de mini-jeux sont disponibles permettant à la répétitivité des actions d’être beaucoup moins ennuyante. Mais les musiques sont assourdissantes et la voix féminine qui nous accompagne n’est pas non plus à la hauteur. Sans doute traduite en français par une doubleuse allemande, la voix nous informe de notre victoire avec un fort accent ridicule. Bref, c’est aussi au niveau du rythme que rien ne va. Mais des solutions existent. Il suffit de couper la musique, de se brancher la radio ou sa playlist préférée et d’enchaîner les missions. Le scénario est intéressant, la découverte des mondes pirates et marchands n’est pas des plus banales et le système de jeu à base de portails à ouvrir pour se rendre sur d’autres planètes est très original. Bref, il y a aussi du bon dans Galactrix. Mais cela aurait pu être tellement mieux !
Point complet
On a adoré : + Le nouveau gameplay + L’ambiance Sci-Fi + Les différents mini-jeux |
On n'a pas aimé : - On s’ennuie ferme ! - L’ordinateur triche beaucoup trop - Des bases RPG presque disparues |
Consulter les commentaires | Article publié le 12-05-09 par William B. |