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Au début de l’aventure, on peut foncer tête baissée dans la quête principale en reliant villages et villes à une vitesse très rapide. Les premiers objectifs sont clairs et simples. Mais plus on avance dans l’aventure et plus on se rend compte qu’on n’a peut-être pas fait les bons choix au niveau des personnages. Au total, six classes vous sont proposées : la haute elfe, la dryade, la séraphine, l’inquisiteur et le guerrier noir. Chacune dispose de ses caractéristiques propres et de son système de combats. Mais les héros sont loin de se limiter à quelques statistiques. Certains sont plus efficaces au corps à corps et d’autres à distance. Certains sont spécialisés dans les combats et d’autres dans les invocations. En outre, il est important de préciser que le choix de votre divinité vous attribuera un pouvoir particulier, tel qu’un sort qui vous permettra d’éliminer des ennemis ou d’invoquer un démon. La diversité est donc de mise, d’autant qu’une fois l’aventure entamée, vous pouvez faire évoluer vos personnages comme bon vous semble, que ce soit en leur attribuant des points de compétences gagnés pour certaines caractéristiques ou en les parant d’armes, d’amulettes et d’équipements spéciaux. Pour progresser dans l’aventure, il est essentiel de réaliser les quêtes secondaires, que les PNJ vous donnent dans chaque ville et parfois même en pleine nature. Cela va de la recherche d’une poule perdue au sauvetage d’un rescapé, en passant par le massacre d’un gang de voleurs, la quête d’ingrédients ou encore la recherche d’une arme magique. Au total, vous pouvez découvrir plus de 500 quêtes, ce qui assure une solide durée de vie au soft. Pour toutes les compléter, il vous faut bien plus que 50 heures…
Notez d’ailleurs qu’il devient vite impossible d’avancer dans l’aventure sans réaliser ces quêtes secondaires qui vous permettent de vous améliorer. Résultat, en fonction de vos choix, vous êtes pratiquement certains de devoir faire du level up avant de vous lancer dans la mission suivante. Inutile de dire que ceux qui termineront le jeu en moins de 50 heures ont lu tous les guides d’apprentissage avant de se lancer dans l’aventure ! Cela dit, il est important de préciser que les quêtes secondaires ne sont ni répétitives ni ennuyeuses. Et c’est sans doute la grande force de ce Sacred 2 qui parvient à être passionnant de bout en bout, qui dispose d’un univers au charme ravageur et qui propose une aventure unique. Au niveau de l’aventure en elle-même, il est important de préciser que les choses s’accélèrent plutôt vite. Vous ne tardez pas à rencontrer des esprits, des trolls, des orques (par dizaines !), des dragons, des loups garous et autres monstruosités. Si le scénario n’est pas très intéressant, l’aventure l’est particulièrement ! La transition du monde des humains au monde des orques est par exemple un grand moment que vous découvrez après seulement dix heures de jeu.
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Le titre semble avoir été conçu pour cela et s’avère on ne peut plus jouissif à plusieurs. Cela dit, la version PC permettait de jouer jusqu’à 16, ce qui était plutôt bien, même si à l’époque les affrontements étaient forcément plus confus. La version console a le mérite de proposer le jeu sur un seul écran et un online plus convivial mais également plus limité. On note d’ailleurs que le mode coopératif sur un seul écran permet le respawn quasi instantané à la mort. Bien sûr, au début de l’aventure cela rend les choses plus simples, mais croyez le ou non, après 20 heures de jeu, respawn automatique ou pas, on le sent vite passer… Et ce ne sont pas 15 potions d’énergie qui y changeront quelque chose ! Sacred 2 est en effet un jeu assez difficile pour peu que l’on dépasse le cap des six à sept heures de jeu. Les choses se corsent très vite et il est essentiel de faire les quêtes secondaires. Quant à ceux qui pensent avancer bêtement en respawnant à l’infini, il est important de leur expliquer ceci : à chaque décès, les statistiques de jeu changent. Cela implique que vous gagnez moins d’expérience par ennemi tué, vous avez moins de chances de trouver des objets/potions sur les cadavres de vos ennemis et vous avancez forcément beaucoup moins vite qu’un joueur prudent et efficace. En d’autres termes, les débuts sont peut-être plus simples, mais vous risquez de vous arracher très vite les cheveux ! Il est donc vraiment essentiel de ne pas sous-estimer ce système de jeu car un joueur qui meurt peu peut évoluer deux à trois fois plus vite qu’un joueur qui n’en finit plus de ressusciter, que ce soit en respawnant en coopération ou en ressuscitant en solo à un point de sauvegarde.
Du côté des regrets, on souligne les animations assez moyennes, avec des personnages qui ont une démarche assez ridicule parfois, et une caméra que l’on peut manipuler de haut en bas et tout autour du personnage, plutôt pratique en théorie, mais pas pleinement efficace en pratique. Sans être excessivement gênants, ces petits défauts entachent un poil l’aventure. C’est notamment ennuyant lorsqu’on souhaite voir à l’horizon ce qui nous attend ou éviter une patrouille d’orques. Mais peu importe puisque la réalisation globale est plus que satisfaisante, avec un univers vaste, riche et coloré, et que l’ambiance sonore est très soignée, avec des musiques sublimes et des bruitages qui nous plongent pleinement dans l’univers d’Ancaria. On note également la présence de voix françaises de qualité et d’un mini-concert du groupe Blind Guardian, heureux représentant musical du jeu ! Pas ou peu de regrets donc vis-à-vis de cette version console qui parvient à dépasser son homologue PC et à s’imposer comme un titre à ne manquer sous aucun prétexte, et surtout comme l’un des rares softs à pouvoir vous tenir en haleine plusieurs mois sans vous lasser. Si cela ne vous suffit pas, sachez qu’il y a plein de bonus secrets à découvrir, que la rejouabilité est énorme et que vous pouvez choisir entre la campagne du mal et du bien pour une expérience de jeu différente…
Point complet
On a adoré : + Une durée de vie monstrueuse + Des graphismes fins et colorés + Des possibilités infinies + Des centaines de quêtes + Un gameplay archi-complet + De la coopération ! + L’ambiance sonore + Version quasi sans bugs ! |
On n'a pas aimé : - L’animation, assez moyenne - Du clipping - La caméra, pas au top - Le scénario principal |
Consulter les commentaires | Article publié le 10-07-09 par Etienne F. |