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L’aventure commence donc dans la peau d’un agent secret du gouvernement qui va devoir protéger le président de méchants terroristes. La suite ? Rien de très palpitant puisque vous devez tenter de sauver divers membres du sénat dans les environs de la Maison Blanche. N’espérez donc pas voir de jungles tropicales ou de sommets enneigés. Un comble pour un jeu à 40€ ! Avant d’enchaîner sur le scénario, précisons un instant que le mode solo ne dure que quatre petites heures et que le titre n’offre pas le moindre mode multijoueur. Si vous savez compter, vous vous rendrez vite compte que cela fait environ dix euros l’heure de jeu, pour un titre qui s’avère en outre encore plus médiocre que l’immonde Jumper d’Eidos ! Du côté du gameplay, on découvre un FPS archi banal qui se contente de nous faire affronter des vagues d’ennemis dans des pièces closes, le tout sans aucune originalité ni profondeur de jeu. C’est bien simple, Secret Service nous rappelle les tous premiers FPS en 3D sortis sur Nintendo 64, avec une rigidité extrême du personnage, une IA ridicule et incapable de coordonner des attaques ou même de vous surprendre, des scripts à la pelle, de longs couloirs dénués de tout ornement sans oublier des contrôles relativement mous qui nous rappellent constamment qu’on joue à un titre de la gamme budget d’Activision et non à une grosse production.
Et ce ne sont pas les quelques mini-jeux de conduites, directement inspirés de ceux de Bioshock, qui vont venir changer notre avis sur ce produit tout juste bon à caler le pied d’une table basse. Les développeurs du soft ont en effet eu l’excellente idée de placer divers interrupteurs sur les maps qui vous servent à activer des mécanismes. Cependant, pour ouvrir la porte, il vous faut préalablement réussir le mini-jeu qui se limite en fait au changement de direction de conduites. Enfin, n’oublions pas de souligner la prestation technique impressionnante de Secret Service, qui intègre un moteur physique vieux d’une dizaine d’années, des modélisations faites à la hache et tout juste dignes d’une petite production sur 128 bits, sans oublier des effets visuels médiocres, des bugs graphiques immondes et une bande sonore digne d’une production low budget culte comme Death Racers pour ne citer que celle-ci. Du très grand spectacle ! Comble du mauvais goût, la jaquette du jeu semble tout droit sortie du catalogue 3DO des années 90…
Point complet
On a adoré : + Tellement nul que ça en est drôle… |
On n'a pas aimé : - C’est moche ! - Vendu à quarante euros… - Pas de multijoueur - Quatre heures de solo ! - Gameplay rigide et mou - Aucune replay value - Une IA débile - Scénario de nanar - Aucune diversité dans les décors - Des scripts partout ! |
Consulter les commentaires | Article publié le 02-08-09 par Etienne F. |