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Chaque partie prend place sur une carte de taille moyenne où vous commencez à la tête d’un groupe de colons. Une fois votre ville créée, vous devez la développer en construisant de nouvelles infrastructures (caserne, muraille, temple, bibliothèque,…), la défendre en développant votre armée, faire évoluer votre cité en développant des technologies, gérer le travail de vos citoyens en choisissant les ressources les plus importantes (or, nourriture, sciences,…) et bien entendu gérer vos relations avec les autres civilisations. Concrètement, chaque début de partie nous fait « découvrir la carte », évoluer et construire de nouvelles cités. Mais plus vous avancez dans les âges, plus vous devez combattre vos ennemis qui n’hésitent pas à envoyer des dizaines de régiments vers vos cités. A vous dès lors d’opter pour l’option défensive en protégeant vos villes, ou offensive, en capturant les cités adverses. Mais là où le jeu marque beaucoup de points, c’est qu’il n’est pas nécessaire de détruire les opposants pour remporter la partie. Certes, vous pouvez toujours passer votre temps à détruire les trois autres civilisations, mais la tâche est plutôt difficile. Vous pouvez tout aussi bien être le premier à explorer l’espace en privilégiant l’évolution technologique, augmenter votre capital financier pour créer une banque internationale et devenir l’état le plus riche ou encore faire de vos cités des pôles de culture en y construisant des merveilles et en y accueillant de grands penseurs.
Revolution est un jeu de gestion et de stratégie varié qui nous propose plusieurs voies de domination du monde et, contrairement à un Command & Conquer ou un Universe at War, il ne nous oblige pas à « détruire » les autres civilisations. D’ailleurs, vous pouvez choisir de sélectionner votre diplomatie, que ce soit avec votre peuple en choisissant le système (démocratie, monarchie, communisme, dictature,…), lequel influencera ensuite votre économie et vos relations, ou avec vos voisins. Ainsi, vous pouvez être hostile ou n’entretenir aucune relation avec. Mais vous pouvez également échanger des technologies, devenir allié voire même les intimider en exigeant un prix pour que vous les laissiez tranquilles. Les possibilités qu’offre le jeu sont multiples. D’ailleurs, chaque nation a ses propres caractéristiques, que ce soit en ce qui concerne les bonus de début de la partie (le joueur débute avec deux guerriers, 50 unités d’or, etc.), les unités spéciales ou encore l’évolution à travers les âges. Libre à vous ensuite de sculpter votre civilisation comme vous le souhaitez grâce aux technologies, à votre diplomatie et à vos choix d’orientation.
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Outre un excellent mode multijoueur qui permet à quatre amis de s’affronter en ligne, le titre propose également un système de téléchargement de nouvelles cartes, mises en ligne de manière hebdomadaire. Mais le mode solo, lui, se limite à de simples parties non scénarisées qui s’apparentent aux parties multijoueurs, mais contre une intelligence artificielle. Certains crieront sans doute au scandale et il faut reconnaître qu’on a du mal à comprendre ce choix d’orientation… Mais d’un autre côté, si vous ne disposez pas d’une ligne Internet, l’intelligence artificielle du jeu s’avère plus que convaincante, avec pas moins de cinq niveaux de difficulté à disposition. Chaque partie est unique, mais il est certain que les joueurs solitaires finiront par décrocher au bout de x parties… Notons également qu’il est important de préciser que les parties sont généralement assez longues, allant de 30 minutes à une bonne heure de jeu. En solo, vous pouvez sauvegarder vos parties n’importe quand et reprendre ensuite votre mission où vous l’aviez laissée. Une excellente idée pour les joueurs les plus occupés… On regrettera tout de même que Firaxis n’ait pas jugé intéressant d’implanter un « vrai » mode solo ainsi qu’un éditeur de niveaux, bien que de nouvelles cartes soient régulièrement disponibles…
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On a adoré : + De jolis graphismes + Le jeu en ligne + L’aspect gestion + Un jeu « complet » + Les différentes nations + L’évolution à travers les âges + La bande sonore + Les nouvelles cartes + L’interface et la prise en main |
On n'a pas aimé : - Pas de « vrai » mode solo - Pas d’éditeur de niveaux |
Consulter les commentaires | Article publié le 30-07-08 par Etienne F. |