Se connecter  -  S'inscrire 
 
discord2 twitter2 instagram youtube2
 

Silent Hill : Homecoming



Editeur
Konami
Développeur
Double Helix
Genre
Survival Horror
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.02.2009
  30.09.2008
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
59,00 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Dix ans après le premier volet (sorti sur PlayStation), la licence Silent Hill débarque sur les consoles de nouvelle génération. Les trois premiers opus de la série étaient véritablement cultes pour les fans de survival horror, jouant surtout sur la psychologie, le quatrième volet a divisé les foules avec son côté action plus prononcé et l’épisode Origins de Climax était sympathique sans forcément plus. Reste donc à voir si Silent Hill : Homecoming, dont le développement a été confié aux américains de Double Helix Games, arrive à surprendre les joueurs pour leur proposer une expérience inoubliable ou s’il s’agit juste d’un coup d’épée dans l’eau qui va ternir le blason de la saga…

Bouh ! Même pas peur…




Après une petite introduction onirique fort sympathique permettant d’appréhender le gameplay et de se plonger directement dans l’univers du titre, Alex Shepherd, un ancien militaire, se rend dans sa ville natale, Shepherd’s Glen, pour retrouver son petit frère Johua suite à quelques rêves permettant de penser que ce dernier est en danger. Ce passage du jeu obligatoire avant de « découvrir » Silent Hill n’est pas forcément le plus intéressant mais permet de mettre en place un scénario relativement classique qui tient tout de même le joueur en haleine pendant une dizaine d’heures et bien plus encore pour ceux qui désirent découvrir les cinq fins alternatives. Comme d’habitude, la progression est extrêmement dirigiste et ponctuée de nombreuses énigmes qui permettent d’avancer. Malheureusement pour les fans de la série, celles-ci sont vraiment faciles et même les joueurs occasionnels en viendront à bout rapidement pour peu qu’ils ne commettent pas d’erreurs irréversibles (les sauvegardes étant alors bien utiles). A cela il faut rajouter des dialogues plus interactifs, puisqu’il est possible de poser les questions dans l’ordre que l’on souhaite même si cela n’a pas une réelle incidence sur la suite, et quelques affrontements.

Si les précédents volets introduisaient un héros maladroit peu habitué à combattre, ce qui renforçait le côté survie, ce nouvel opus nous plonge dans la peau d’un ancien militaire. Le gameplay a donc été pensé pour coller au personnage. Du coup on se retrouve avec un homme plus habile capable de donner des coups rapides mais assez faibles ou au contraire plus lents mais plus forts qui permettent aussi d’achever un ennemi à terre. Autre point de ce nouveau système de combat, Alex est en mesure d’esquiver les coups des ennemis (il suffit de presser un bouton dans le bon timing pour cela), ce qui le place souvent dans une position de contre-attaque. Si l’idée n’était pas mauvaise, il faut bien avouer qu’au final elle fait du tort au titre et partagera les joueurs. En effet, le soft favorisant les combats au corps à corps, la notion de survie s’efface quelque peu face au côté action qui en ressort.

Un titre dans le brouillard




Bien entendu, notre héros s’équipe aussi en armes à feu (pistolet et fusil notamment) mais les balles étant assez rares, elles sont naturellement utilisées contre les boss. En sus, les développeurs ont renforcé le côté action du titre tout en gardant un gameplay assez rigide qui accuse le coup. D’un côté, on pourrait penser que ceci a été fait exprès pour stresser le joueur lorsque plusieurs ennemis attaquent en même temps. De l’autre, on est parfois frustré de voir que le coup est passé à côté parce que la précision du gameplay laisse à désirer et que derrière on subit l’attaque des assaillants. L’aspect action de ce nouveau Silent Hill est d’autant plus prononcé que le joueur a souvent recours à des QTE pour sauver sa vie, ce qui n’est pas forcément une mauvaise idée puisque le titre n’en est que plus dynamique, voire parfois stressant. On notera d’ailleurs qu’une barre de vie apparaît lorsque Alex est touché tandis que les monstres portent les stigmates des attaques subies.

Graphiquement, SH Homecoming est loin d’être irréprochable, les modélisations étant sommaires à quelques exceptions près, les textures bien souvent pauvres et les animations loin des standards actuels. On l’impression que les développeurs ont repris le moteur graphique des précédents volets tout en le portant en haute définition. Il en va de même pour l’utilisation du moteur graphique qui reste très futile en limitant les interactions avec quelques objets sans bien plus. En revanche, la bande sonore a été extrêmement bien travaillée et c’est un véritable régal pour les oreilles, sans compter qu’elle favorise grandement l’immersion. De ce point de vue là c’est une franche réussite et l’ambiance qui en ressort n’est que plus malsaine et inquiétante. Bien entendu cette dernière est soutenue par tous les ingrédients qui ont fait le succès de la licence comme le brouillard épais qui pèse sur la ville, le grain à l’image, les bruits qui sont émis ci et là, la radio qui grésille, les espaces sombres plutôt angoissants et les nombreuses portes à ouvrir sans jamais trop savoir ce que l’on peut trouver derrière. Dans la même optique, les phases de jeu altérées varient les plaisirs en renforçant le côté angoissant tout en donnant une autre vision des décors. Ce n’est pas nouveau mais ça fait toujours son petit effet.

Point complet

Silent Hill : Homecoming déçoit quelque peu et bien des fans des trois premiers opus le bouderont. Pourtant le titre n’est pas vraiment mauvais et on arrive à passer une bonne dizaine d’heures grâce à une ambiance oppressante et une bande sonore d’excellente qualité. Le scénario est assez classique mais joue bien son rôle de fil conducteur et les cinq fins alternatives permettent aux plus tenaces et/ou curieux de prolonger l’expérience de jeu. Mais encore faut-il y adhérer. Même si le soft est classé dans les survival horror, il faut bien avouer qu’il ne fait jamais peur et qu’il est finalement bien plus orienté jeu d’action, principalement lors des combats. Enfin, à cause entre autres d’un gameplay rigide et plutôt imprécis, d’énigmes bien trop faciles et de graphismes qui accusent le coup, le titre de Double Helix Games ne parvient pas à être plus qu’un divertissement qui reste sympathique sans bien plus, du moins pour ceux qui accepteront cette « nouvelle orientation ».

On a adoré :
+ Les cinq fins alternatives
+ La bande sonore
+ Les phases d’exploration
+ Les QTE
+ L’ambiance
On n'a pas aimé :
- Les graphismes
- Trop orienté action
- Gameplay rigide et imprécis
- Enigmes trop faciles


Consulter les commentaires Article publié le 22-02-09 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont : BhZ Maiden,
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2025