![]() [XG TV] Test vidéo64.41 Mo |
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L’inspecteur Tequila incarné par Chow Yun-Fat est un policier prêt à tout pour sauver ceux qu’il aime. La trame scénaristique mêle divers sentiments tels que l’amour, la haine et la trahison pour finalement donner une véritable raison à ce carnage vidéoludique. Même si l’histoire n’est pas forcément très poussée, elle permet tout de même de rester intéressé tout en donnant un but au joueur. Que l’on aime ou pas, ce n’est pas forcément important puisqu’au final l’essentiel du jeu se résume en deux mots : action effrénée ! Durant six à sept heures de jeu on tient fermement la manette dans ses mains prêt à tirer sur tout ce qui passe à l’écran. Attention tout de même aux crampes d’index ou de majeurs tant on appuie frénétiquement sur les boutons pour décharger toutes nos munitions. C’est 100% action, 100% stylisé, 100% John Woo. La mise en scène est impeccable et on reconnaît rapidement tout le savoir faire du maître de l’action. Stranglehold est plus qu’un jeu, c’est un film interactif aux nombreuses possibilités.
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Inconscient, courageux ou simplement fou on fait abstraction des balles et autres roquettes pour tenter de l’atteindre. Cette rambarde tant désirée nous transporte alors vers d’autres horizons. Le temps n’a plus d’importance, toutes les possibilités s’offrent à nous. Glisser, marcher ou encore sauter pour attraper un lampion, plus rien nous est impossible. Mais à ce compte là, imaginons même pouvoir courir le long de la colonne vertébrale d’un dragon ou d’un tyrannosaure.
On se sent transporté, voire même transcendé. C’est alors qu’avec l’une des huit armes disponibles on se prend pour un être surhumain capable de régénérer sa vie, de placer une balle de pistolet entre les deux yeux d’un ennemi à plus d’une trentaine de mètres de distance, de foncer à travers champ sans se soucier du nombre de munitions restant ou encore de faire le ménage d’une pièce en tirant sur tout ce qui bouge tout en tourbillonnant au beau milieu d’un lâcher de colombes porteur d’un certain message de paix. Plus rien n’a d’importance, on se sent invincible, l’adrénaline monte, l’extase est proche… Quel plaisir que de foncer tête baisser en éliminant tout ce qui entrave sa progression, ça en est vraiment jouissif. Pourtant tout aurait pu se passer différemment. Reprenons le même niveau mais cette fois-ci, jouons-la finement. On ne veut pas vraiment s’exposer, on connecte alors ses neurones, on regarde aux alentours et là, une lueur d’espoir apparaît… Un petit scintillement nous montre la voix, mieux il nous guide, nous obsède. La tentation est trop grande, on prend son arme à deux mains, on retient sa respiration et on tire. Le baril s’enflamme et explose, les pierres tombent et les statues et autres objets contendants écrasent littéralement tous les ennemis qui nous attendaient le poing serré. C’est moins palpitant mais tout aussi jouissif.
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C’est d’ailleurs la grande force de ce titre, il a beau être court, si on a accroché à l’univers on en redemande toujours, surtout que même si le jeu est linéaire, les niveaux peuvent être refaits de différentes façon selon qu’on la joue plus ou moins subtilement. A chaque fois on redécouvre le jeu sous un autre jour et on prend toujours autant de plaisir. En plus, on n’est nullement rebuté par une répétitivité sans nom puisqu’il suffira d’utiliser les éléments du décor ou changer d’arme pour à chaque fois vivre une nouvelle expérience. Rajoutons en plus certaines phases de tension extrême instaurées par le Mexican Standoff (sorte de mini-jeu qui nous permet, un peu à la Matrix, d’éviter les balles qui sifflent près de nous tout en visant le plus juste possible l’ennemi) pour véritablement jouir d’une action non stop dont il est difficile de se lasser.
Bien que prenant beaucoup à Max Payne, le gameplay de Stranglehold se révèle quasiment sans faille. Seuls quelques placements et quelques angles de caméra pourront faire parler les plus mauvaises langues d’entre-nous. Par contre tout n’est pas aussi idyllique en ce qui concerne les graphismes. Les niveaux sont vraiment vastes et plutôt beaux mais la progression est linéaire et beaucoup de textures laissent à désirer. Seulement voilà, difficile de faire la fine bouche lorsqu’on sait que plus de 90% du décor est destructible. Cependant on pourra toujours se rattraper sur la modélisation des personnages qui est vraiment bonne. Il suffit de voir la qualité du grain de peau pour se rendre compte du travail des développeurs. En plus le moteur physique est vraiment excellent et les impacts de balles sont localisés. Il n’y a qu’à regarder les différents impacts possibles avec le tir de précision pour se rendre compte de la qualité de l’ensemble.
Ajoutez à cela des personnages charismatiques, un héros qui a une classe d’enfer et une bande sonore plus que correcte et vous obtenez une perle vidéoludique qui est tout de même loin d’être exempte de défauts. En effet, tous les niveaux ne se valent pas graphiquement et le doublage laisse souvent à désirer tant le décalage entre les lèvres du personnage et ce qui est dit est flagrant. Mais au final, ce ne sont que deux défauts mineurs qui n’entachent en rien l’univers du jeu.
Point complet
On a adoré : + 100% action + Notices et bonus + Les Tequila Bomb + Environnement à 90% destructible + Faciès et charisme des personnages + Un multijoueurs des plus corrects + Gameplay quasi irréprochable + Le mode difficulté A toute Epreuve + Replay Value excellente + Du pur John Woo |
On n'a pas aimé : - Trop court - Trop linéaire - Scénario peu développé - Doublage qui laisse à désirer - Seulement deux modes multijoueurs |
Consulter les commentaires | Article publié le 24-09-07 par Vincent P. |