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Warhammer : Battle March



Distributeur
KOCH Media
Genre
Stratégie Temps réel
Statut
Disponible
Date de sortie
  12.09.2008
  16.09.2008
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Jeu en ligne
Prix de lancement
69,00 €
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En fin 2006, les fans de Warhammer ont pu découvrir sur PC un jeu de stratégie en temps réel répondant au nom de Warhammer Mark of Chaos. Environ un an et demi plus tard, ceux-ci avaient le droit à un add-on du nom de Battle March. Avec l’arrivée des consoles de nouvelle génération, de nombreux développeurs se sont mis en tête de porter leurs STR PC sur consoles. Et le jeu de Black Hole Entertainment n’a pas échappé à la règle. C’est ainsi qu’en septembre 2008 les joueurs ont pu découvrir Warhammer Battle March sur Xbox 360, celui-ci rassemblant le jeu d’origine et son extension. De quoi faire plaisir à tous les fans de la licence de Games Workshop ? Pas forcément, le genre n’étant pas à l’origine le plus facile à adapter sur console…

Le chaos sur le champ de bataille




Warhammer Battle March reprend donc le contenu de Mark of Chaos et de l’add-on Battle March pour proposer à tous trois campagnes en solitaire à la durée de vie solide, un mode escarmouche pour participer à une bataille rapidement ou en réglant quelques paramètres, du jeu en ligne jouable jusqu’à quatre, la possibilité de créer et personnaliser son armée et enfin, détail des plus importants, un tutorial. Si nous reviendrons un peu plus loin dans cette critique sur le contenu (identique à ce que nous avons pu voir sur PC), attardons nous déjà sur les caractéristiques propres à cette version Xbox 360. Ainsi, à n’en pas douter, le dernier mode évoqué est une étape indispensable pour tout joueur qui désire se lancer dans l’aventure. Celui-ci permet de faire le point sur les commandes de bases liées aux déplacements, celles pour les combats et enfin celles pour les héros (personnage puissant pouvant évoluer). Si le tutorial est plutôt bien expliqué, il faut tout de même être très attentif pour savoir quoi faire et quand, sans quoi notre « commandant » s’arrête de parler en attendant que nous accomplissions une action et ne reprend que lorsque celle-ci a été exécutée dans les règles. Ceci dit, on se rend rapidement compte de toute la complexité des commandes qui font appel à divers menus activables grâce aux gâchettes, au bouton back, à la croix directionnelle et aux combinaisons de boutons. Le système de jeu est plutôt riche mais le gameplay demande un long temps d’adaptation pour assimiler tout ce qui relève des subtilités.

Le problème, c’est qu’une fois dans le cœur de l’action (lors d’une bataille donc), le joueur est souvent pris de court, les hésitations et autres temps de réflexion pour activer certaines commandes pouvant le mener à sa perte. Lorsqu’il faut jongler entre différentes unités et quelques héros, il devient parfois bien difficile de gérer ses troupes rapidement, sans compter que les combats sont très brouillons et que le tout n’est finalement que porté sur l’action. On avance, on décime les troupes ennemies, on récolte les objets et pièces d’or délaissés et on continue à avancer pour en massacrer toujours plus. Fort heureusement, les premières missions permettent de s’en sortir avec les commandes de bases facilement activables, mais lorsque le niveau se corse un peu (malgré certaines errances de l’intelligence artificielle) ou contre des humains plus habitués à jongler avec les commandes, la défaite peut pointer le bout de son nez. A moins qu’ils passent un bon temps à apprendre toutes les commandes par cœur pour être rapides et efficaces, et encore quand ils ne se trompent pas de bouton sous la pression, les joueurs abandonneront bien vite, le système d’interactions étant bien trop lourd. Néanmoins, les acharnés qui réussiront à le dompter découvriront tout de même un STR plutôt bourrin quelque peu défoulant. Précisons aussi que les sélections et pointages à la souris ont été remplacés par un bon gros curseur au centre de l’écran à diriger avec le joystick gauche. Un classique sur console que certains apprécieront et d’autres non, mais ça reste le moins difficile à utiliser.

A côté de cela, les joueurs peuvent personnaliser leur armée, la soigner, modifier sa composition, faire accroître le niveau de leurs héros pour qu’ils gagnent des points de compétence à réinvestir dans les améliorations de compétences (grâce à un arbre à trois choix), etc. C’est l’un des rares côtés stratégiques du jeu puisqu’il n’y a aucune gestion de ressources sur le terrain et que tout est porté sur l’attaque. Dans le même genre, lors des campagnes en solitaire, l’avancée est extrêmement linéaire puisque, à la manière d’un jeu de plateau, le joueur peut avancer son « pion » au prochain événement ou rester à l’actuel. Ainsi, il passe par tous les points du chemin tracé ou presque (des alternatives existent mais elles ne sont ni plus ni moins que des combats annexes permettant surtout de récupérer items, équipements et or). Les événements alternent les phases de batailles avec celles de « gestion », dans le sens où il est possible d’acheter des potions, de l’équipement, de modifier son armée, de s’en occuper, etc. Au final, le contenu reste tout de même conséquent en solo et le multijoueur, fait de plusieurs modes de jeu comme des affrontements classiques ou des sièges, pour ne citer qu’eux, permet de prolonger le plaisir (pour ceux qui passent outre la lourdeur des commandes donc) même si les serveurs ne sont pas toujours des plus fréquentés. Derniers détails et non des moindres, la réalisation graphique reste correcte, les cinématiques faites avec le moteur du jeu sont insupportables, le scénario reste très classique avec un axe ‘le bien contre le mal’ mais l’univers de Warhammer est très bien retranscrit, on retrouve de nombreuses races connues (Skaven, Orcs, Goblins, Elfes…) et les cinématiques en pré-calculé sont très appréciables. Dommage que les doublages français, mis à part ceux des Orcs, soient dans l’ensemble très moyens, voire parfois ratés.

Point complet

Ce portage sur Xbox 360 de Warhammer Battle March regroupe le jeu original (Mark of Chaos) et l’add-on Battle March, ce qui offre aux joueurs un contenu conséquent entre les trois campagnes en solitaire, l’escarmouche, le tutorial indispensable et le multijoueur en ligne. On retrouve bien l’univers de la licence Games Workshop et on se délecte notamment de la cinématique d’introduction en pré-calculé. Néanmoins, cet épisode a un défaut énorme qui risque bien d’en rebuter une grosse majorité : la lourdeur de son gameplay, celui-ci proposant un système de commandes à base de gâchettes, combinaisons, bouton back, etc. Si les commandes sont diverses et autorisent quelques subtilités, le recours à celle-ci est bien fastidieux. Seuls les plus courageux (acharnés) réussiront à passer outre ce fort handicap afin de découvrir un titre relativement sympathique plutôt tourné sur l’action et le « bourrinage ». Reste tout de même d’autres ombres au tableau comme les doublages français plutôt moyens, voire décevants (excepté ceux des Orcs d’excellente facture), quelques errances de l’intelligence artificielle ou encore des cinématiques abominables faites avec le moteur du jeu. Enfin, l’ambiance et l’univers fidèlement retranscrit permettront tout de même aux fans absolus de passer d’agréablement moment, pendant que beaucoup d’autres passeront leur chemin.

On a adoré :
+ L’univers Warhammer
+ Durée de vie solide
+ Cinématiques en pré-calculé
+ Tutorial de bonne facture
+ Doublage des Orcs
+ Graphismes très corrects
+ Multijoueur avec plusieurs modes
+ Batailles sympathiques pour les fans…
On n'a pas aimé :
- Mais brouillonnes
- Gameplay lourd
- Cinématiques avec le moteur du jeu
- Les doublages français (hormis ceux des Orcs)
- Quelques errances de l’intelligence artificielle
- Avancée linéaire et classique


Consulter les commentaires Article publié le 27-09-09 par Vincent P.


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