Un an sur nouvelle génération ! (spoils inside)
Publié le 25.12.2010 à 23:12 par Noerd
Un an ! Un an que le papa Noël à déposé ma Xbox 360 chez moi. Mon passage à la nouvelle génération s’est fait avec 3 jeux : Lego Batman, Pure et Left 4 Dead. Depuis, ces 3 jeux sont passés entre les mains d’autre XGamers, et de nombreux autres sont venus compléter ma collection personnelle, 57 très exactement. J’ai découvert des jeux exceptionnels qui m’auront marqué à vie, et d’autre qui eux aussi m’auront marqué, mais pour des raisons bien différentes ! Je vais donc faire un top 10 des jeux que j’ai aimé dans ma première année de Xbox, puis je parlerais des déceptions qui l’ont jalonnée.
Attention, cette chronique est longue comme le chibre et contiendra de nombreux spoils sur les jeux sous mentionné.
1-
Bioshock (2K Games/2K Games)
Un crash. La découverte d’une ville sous marine peuplée de fous difformes et assoiffés de violence. Le pouvoir d’envoyer du feu avec ses mains. L’amnésie. Les Petites filles suivies par un énorme garde du corps. Leurs vies sont entre mes mains.
Je ne pensais me prendre une telle claque sur une génération que j’ai évitée pendant des années à cause de son amour de l’argent et non du jeu. Bioshock est beau, épique, étonnant, violent, touchant. Son histoire m’a pris aux tripes, je me suis attaché à ses personnages et me suis laissé prendre par l’ambiance glauque de Rapture. Les superlatifs me manquent pour parler d’un tel jeu, une expérience incroyable dont je ne suis pas sorti indemne. Sa suite, bien que perdant une partie de l’âme du premier, m’a beaucoup plu elle aussi mais pas au point de figurer dans ce top.
2-
Red Dead Redemption (Rockstar San Diego/ Rockstar Games)
John Marston va devoir capturer mort ou vif son ancien compagnon de truanderie Bill Williamson. Laissé pour mort par celui-ci, sauvé par une cow girl, John va braver tout l’Ouest sauvage pour le retrouver lui et les autres membres de son ancienne bande, pour pouvoir racheter ses fautes et vivre tranquillement avec sa femme et son fils Jack.
Autre claque, cette fois graphique et narrative. Quel bonheur de parcourir les plaines de l’Ouest ! 50h, 50h passée à chasser, à sauver la jeune fille effarouchée enlevée par les bandits, à aider John Motherfuckin’ Marston à retrouver sa liberté pour finalement payer pour ses actes dans un dénouement qui, bien que prévisible, m’a presque tirée une larme (rly). Le joueur est puissamment attaché à John et le voir ainsi mourir, froidement abattu, c’était perdre un proche. Le travail des devs de Rockstar est gargantuesque, le niveau de détail, les évènements imprévus jalonnant les balades dans le désert (comme les cannibales ou autres scientifiques fous cherchant du poil de castor pour une machine volante), la qualité de l’animation et des dialogues, tout ça renforce l’immersion et le plaisir de jeu et donne un grand jeu rentrant dans les annales du jeu vidéo.
3-
Alan Wake (Remedy Entertainment/Microsoft games)
Au fil de mes journées passées en grande partie sur XG, j’ai bien sur grandement entendu parler d’Alan Wake, jeu au développement chaotique et auquel beaucoup de joueurs ne croyaient plus jusqu'à sa sortie en mai 2010. Le jeu finira par arriver entre mes mains quelques mois plus tard alors que je ne l’attendais pas. Je passai alors 15h en 2 jours sur ma console, complètement drogué à l’histoire malade de cet écrivain en perte d’inspiration, fou ou peut être pas, amoureux et bravant tout les dangers pour retrouver celle qu’il aime. Le scénario m’a happé, l’ambiance du titre était bel et bien la et graphiquement, quelle beauté. Sans transcender son genre, Alan Wake à un cachet unique, propre, une vraie âme. Un excellent jeu pour tout fan de Stephen King et ça tombe bien, j’en suis un.
4-
Dead Space (Visceral Games/ EA)
Comme le dit l’adage, dans l’espace, personne ne vous entendra crier (©Alien). Personne n’a entendu Isaac Clarke lors de son périple sur l’USG Ishimura. Le pauvre ingénieur ne pensait surement pas vivre une telle aventure lorsqu’il embarque pour une banale mission de sauvetage.
Les Xénomorphes, monstres inhumains, prennent le joueur d’assaut tout le long du jeu, n’offrant aucun répit. Les phases sans oxygène ou sans gravité sont très inventives et très funs, l’ambiance sonore est la meilleure jamais vue (ou entendue) dans un jeu vidéo et participe à un rendu oppressant qui met le joueur dans une position de faiblesse renforcée par l’absence d’aide extérieure. Un vrai grand survival horror.
5-
Just Cause 2 (Avalanche Studios/Eidos)
Rico Rodriguez, agent de L’Agence (hohoho), est envoyé sur la « petite » île de Panao pour voir pour quelle raison le président Panay à rompu ses relations avec les USA.
Pour pallier à un scénario minuscule et inintéressant, Just Cause 2 joue le « the bigger the better » : explosions nucléaire, détournement d’avions en pleins vol, base jump et massacre de vagues d’ennemis sont au menu de ce jeu d’action. Successeur d’un bien mauvais Just Cause dont les idées n’étaient pas assez exploitées, ce 2eme volet transforme l’essai avec des graphismes irréprochables, une nanardise assumée (la scène finale, ou l’on chevauche des missiles nucléaires, avant de sauter en parachute et de se taper un méchoui pendant qu’un champignon atomique grandit derrière nous est tout simplement ahurissante) et de très bonnes idées dans l’utilisation du grappin. Qui ne rêve pas de sauter d’un hélicoptère en marche, d’ouvrir son parachute après 500m de base jump, de tomber sur le toit d’une voiture ennemi et de poser une bombe sur le toit de celle-ci avant de rouvrir son parachute pour la voir exploser ? Un bon jeu pour peu que l’on ne cherche pas de réalisme !
6-
Batman : Arkham Asylum(Rocksteady/Eidos)
Raccompagnant encore une fois le Joker à l’asile d’Arkham, Batman se retrouve piégé par celui-ci dans l’asile. Tout ces ennemis sont la, prêt à en découdre. Mais que veut le Joker à la chauve souris ?
Je ne pensais pas que je retomberais amoureux d’un jeu de super héros après le très bon Spiderman 2. Très fidèle aux comics originaux (que je connais il est vrai relativement peu), avec une patte graphique originale, entre réalisme et cell shading et avec un Batman rude, cet Arkham Asylum fut un vrai plaisir de jeu, bien que court, comme cet avis d’ailleurs.
7-
Eat Lead : The return of Matt Hazard (Vicious cycle/D3 Publisher)
Matt Hazard était il y a quelques années de cela une véritable star de l’univers vidéoludique. Mais un beau jour, sa carrière a pris du plomb dans l’aile. Le jeu de kart dans lequel il s’est investi a fait un flop monumental, l’obligeant à ne tenir plus que des seconds rôles. Cependant, le nouveau PDG de l’entreprise a décidé de lui redonner une ultime chance de revenir sur le devant de la scène avec un nouveau FPS (qui est en fait un TPS, mais soit). Le hic, c’est que Matt ne sait pas que le premier niveau du jeu doit permettre aux développeurs de le tuer définitivement pour créer un autre héros qui le remplacerait dans le cœur des joueurs… (c/c d’XG, yoga flemme comme dit Dhalsim)
Et oui tu lis bien mon pote, Matt Hazard dans mon top 10 ! Oui je l’ai apprécié ce jeu, oui je me suis éclaté dessus malgré sa maniabilité lourdingue et ses graphismes approximatifs ! Oui, je l’ai aimé comme l’amateur de nanars que je suis et c’est sans honte que je le mets dans mon top 10 ! Du fun à l’état pur, des parodies pas fines pour un sou mais qui m’ont fait rire (big up à Altos Stratus, parodie de méchant de RPG que j’ai trouvé très bien pensé et vraiment drôle) et des headshots au pistolet à eau, c’est tout ça Eat Lead. A mes yeux, il mérite amplement sa place dans ce top.
8-
Bionic Commando (GRIN/ Capcom)
Nathan Spencer, soldat possédant un bras bionique, est enfermé depuis des années en attente de son exécution pour rébellion. Il est cependant libéré car l’armée à besoin de lui : un groupe terroriste vient de détruire une ville entière et il est l’homme de la situation.
Burné,
hard as fuck, comme on dit dans le Nord Pas de Calais, Bionic Commando me fait renouer avec les bons vieux jeux frustrants de ma SNES et autre Megradrive. Pointu, difficile mais fun, le jeu m’a fait forte impression. Vous pouvez retrouver un test un poil plus complet sur mon blog.
9-
X-Men Origins : Wolverine (Raven Software/Activision)
Bon l’histoire vous la connaissez hein.
Gros, gros fan de Marvel, je ne pouvais pas ne pas sauter sur l’occasion quand je le trouve pour une bouchée de pain. Je ne m’attendais à rien d’autre qu’un beat’em’all bête et méchant, et même à un mauvais jeu. Je me retrouve avec le plus grand défouloir de la décennie et surtout avec le BTA le plus fun que j’ai pu avoir entre les mains depuis Viewtiful Joe ! Déchiqueter les ennemis avec les griffes de ce bon vieux Wolvie, le regarder se régénérer doucement, sauter sur un hélicoptère pour décapiter le pilote avec les pales, c’est de l’or pour le Marvelite.
10-
Singularity (Raven Software/Activision)
Soldat améritcain sauver monde controle du temps etc.
Un FPS très sympathique même si ces influences multiples ne sont pas cachées, notamment Bioshock qu’il repompe sans vergogne avec l’utilisation de pouvoir et d’armes. Très fun lui aussi, cool et pas prise de tête, Singularity est ma bonne surprise de 2010, le jeu que je n’attendais absolument pas et qui m’a procuré un vrai plaisir de jeu.
Voila pour le meilleur, attaquons nous au pire (attention titres parodiques inside) :
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Wet : C’est mal fait, chiant, et ça gâche son potentiel. Reste des artworks et une OST de qualité.
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Mercenaries 2 : l’enfer des Flambis : Dieu que c’est nul, alors que le 1er était tellement cool.
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Devil May Fart 4: Les DMC originaux (DMC2 mis à part) font partis de mes best game ever. Mais celui-ci m’a déplu, changer Dante par Nero est courageux mais foiré. Dommage.
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L’Incroyable Kuhl : Même pas un nanar vidéoludique, un très mauvais jeu tout simplement.
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Halol 3 : Je me suis emmerdé comme pas permis sur la campagne solo et je ne joue pas en ligne. Donc au final, je me suis emmerdé.
Ca fait déjà pas mal de bouses !
Et voila, cher ami XGamer, les jeux qui ont marqué mon année 2010, ma 1ere année en tant que jouer next gen et en tant que XGamer. Cet article est aussi mon cri d’amour à XG, site que j’ai découvert en février, soit 2 mois après avoir reçu ma console, et j’ai découvert un site et une communauté qui m’a fait à nouveau aimer le jeu vidéo après des années sans jouer. Merci à vous les XGamer, merci aux rédacs et aux modos pour leurs disponibilités, et j’espère bien être la l’an prochain pour un nouveau top !