Bien qu’il soit édité par Konami, le studio en charge du jeu s’est constitué avec le temps de 3 à 20 personnes. KeelWorks est un studio indépendant basé à Édimbourg, en Écosse. Parallèlement au développement de leur premier jeu, ils produisent également des animations 3D haut de gamme, des effets visuels et des compositions musicales et ça se ressent à tous les niveaux. Ils caractérisent même le jeu comme un shooter cinématique.
La première chose à noter, même si l’histoire n’est pas exceptionnellement étendue, est la sensation d’immersion immédiate proposée au joueur. Toute l’histoire sera séquencée par des cinématiques magnifiques qui nous invitent de manière irrévocable à poursuivre l’aventure à travers les 7 phases de la campagne. A bord du vaisseau mère, une alerte ennemie est déclenchée et notre héroïne prendra juste le temps d’enfiler sa tenue pour monter dans son croiseur spatial and the show must go on !!!
A bord du vaisseau, vous affronterez des hordes d’ennemis redoutables à l’apparence plutôt insectoïde : le bestiaire est assez conséquent pour nous permettre de ne jamais ressentir d’ennui, vous serez assailli de toutes parts avec des ennemis aux design, aux patterns et aux armes différentes avec bien entendu des boss titanesques agrémentant chaque fin de phase de jeu. Visuellement, l’unreal engine fait des merveilles. Les environnements sont profonds, détaillés et fluides. La sensation de vitesse et les explosions sont parfaitement retranscrites.
De plus, les musiques épiques et les sons accompagnants les tirs et les explosions sont percutants et vibrent profondément de basses. Nous nous plongeons presque instinctivement devant un excellent jeu d’arcade très dynamique.
Si à première vue, il parait extrêmement difficile, nous vous invitons à débuter le jeu en mode facile et pourquoi pas à parcourir le mode tutoriel, d’autant plus que son accomplissement vous débloquera un succès. Vous comprendrez ainsi toutes les subtilités du semblant de RPG intégré dans l’inventaire du jeu. Le jeu ne semble pas conçu pour être débuté en mode difficile car l’expérience vous permettra de débloquer des nouvelles armes dont certaines avec une action spéciale dévastatrice. Il sera possible de paramétrer également l’angle de tir de toutes nos armes afin de choisir entre force brute concentrée en frontal ou vague d’énergie moins puissante mais pulvérisée à l’instar d’un éventail sur la largeur de l’écran. D’ailleurs, il sera possible de changer de stratégie en cours de jeu et d’orienter d’avantage les tirs avec le stick droit.
Une autre subtilité renforçant l’immersion du jeu est sa jouabilité en 2,5D. Les ennemis vous attaqueront en scrolling vertical mais également depuis le sol et pour éviter le maximum de dégâts, il faudra prioriser vos cibles. A ce titre, vous disposerez dans votre arsenal complet de laser anti-aériens et de missiles auto-guidés afin de raser les ennemis.
D’autre part le décor ne sera pas en reste et il faudra y éviter agilement des obstacles sous peine d’exploser son vaisseau. J’ai souvenir d’une phase que j’ai trouvé grisante de vitesse.
En revenant à la difficulté, ce qu’il faut bien comprendre est que notre vaisseau peut se déplacer de partout sur l’écran même si le décor défile automatiquement de haut en bas et qu’en détruisant les ennemis, ces derniers libéreront des items bonus qui vont revitaliser notre bouclier pour nous permettre d’aller un peu plus loin dans l’aventure afin d’affronter un boss au bout d’une dizaine de minutes. Les phases sont relativement longues et la stratégie reposera plus sur récupérer un maximum d’items permettant de conserver au maximum nos 3 vies (boucliers) afin d’avoir un maximum de chance pour châtier le boss sans avoir à recommencer le niveau du début.
A l’image de la direction artistique, l’interface du jeu est magnifiquement réalisée. Elle permet notamment d’accéder à des fiches techniques concernant les planètes de notre système spatial et de revoir les cinématiques. Le seul problème avec le Lore présenté est sa réalisation impeccable pour le genre que nous voudrions en avoir tellement plus et pourquoi pas incarner l’héroïne dans d’autres typologie de jeu comme des TPS en suivant l’héroïne arme à la main cette fois. Il faudra se contenter du mode arcade qui augmente la difficulté mais qui nous propose d’autres biomes ou alors de refaire la campagne avec une difficulté accrue en jouant avec les options RPG dans l’inventaire.
Afin de nous y aider, le mode multijoueur local à 2 est génial, c’est vraiment prenant mais alors pourquoi ne permettre au joueur 2 de nous rejoindre online ?
Enfin, la durabilité du titre reposera, comme la plupart des titres du genre, essentiellement sur la rejouabilité du titre, que ce soit en augmentant progressivement la difficulté de la campagne, en manipulant les options RPG de notre inventaire, en parcourant la campagne à 2 ou encore en affrontant le mode arcade plus exigent. La campagne en mode facile vous demandera entre 3 et 4 heures de jeux, ce qui est plutôt honorable pour un shoot’em up très axé arcade.
On a adoré : L’immersion globale très travaillée (cinématiques / interface / direction artistique / environnements interactifs ) Un shooter 2,5D avec un déplacement du vaisseau sur la totalité de l’écran Le spectacle visuel et sonore très énergique et épique Un feeling très arcade malgré les options RPG dans l’inventaire Fun à jouer que ce soit en solo en coopération local Prometteur pour les prochains titres du genre ou la suite de l’aventure |
On n'a pas aimé : Une lisibilité qui demande au joueur d’avoir compris le gameplay La frustration d’un Game-Over lors de la défaite face au boss après avoir parcouru la totalité d’une phase Une stratégie basée uniquement sur l’attaque et la régénération du bouclier par les items que laisse les ennemis vaincus L’absence de coopération en ligne L’absence de power-up in game |
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