Sorti le 29 septembre dernier, EA Sports FC 24 est le premier-né du post divorce, annoncé depuis plus d’un an, entre EA et la FIFA et entérine le partenariat sur les jeux de Football FIFA. Que vaut ce nouveau jeu de football, est-ce la copie améliorée de FIFA 23 ? Nous vous donnons la réponse dans cette critique sur Xbox Series X après presque un mois entre nos mains grâce à un code fourni par l'éditeur.
Avec le changement de nom et la disparition de FIFA, FC 24 fait également peau neuve concernant son menu, plus sobre, plus light, en noir et blanc avec des nuances de gris. Tout est assez condensé, pas d’extravagance et de florilège de couleurs, EA a souhaité faire simple pour marquer cette nouvelle ère ; certains apprécieront d’autres pas. Cet ajustement esthétique ne perturbe pas la structure des menus. FC 24 adopte les mêmes codes que ses prédécesseurs. Ainsi, les aficionados de la franchise se sentiront parfaitement à l'aise.
Autre nouveauté dans ce FC 24, la mise à l’honneur un peu plus encore du football féminin. Cette année, EA décide de frapper fort en incluant les joueuses féminines au sein de son mode UT, anciennement le mode FUT (nous y reviendrons dans la section Contenu). Les commentateurs Omar Da Foncesa et Benjamin Da Silva reviennent cette fois-ci accompagnée de Laure Bouleau, qui fait office de consultante de bord de touche.
Depuis plusieurs années déjà EA nous avait globalement déçu avec son gameplay stagnant. Chaque année, c'était la même musique puisqu’on nous promettait une révolution en termes de gameplay, tantôt la défense améliorée, tantôt l’attaque et l’équilibre dans tout ça.Cette année avec ce virage et la fracture avec la FIFA, FC 24 apporte un style de jeu nouveau et renouvelé. Certes ce n’est pas la grosse révolution tant attendue par les fans de la franchise et par les amoureux du ballon rond numérique ; mais cette fois- ci EA a voulu mettre en avant le jeu d’équipe au travers les passes, la circulation du ballon et la force collective. Bref, tout ce qu’on peut voir dans le football moderne actuellement.
Il faudra faire preuve de discernement en défense et ne pas trop se précipité sur un attaquant adverse au risque de créer une brèche dans la défense, que saura parfaitement exploiter l’IA. La défense devient un art qui se complexifie dans cet opus et ce n’est pas pour déplaire aux gamers qui réclament un peu plus de simulation.
Enfin un point à noter au niveau du gameplay, même si l’éditeur réfute cette thèse, mais plusieurs joueurs et nous-mêmes avons été la victime du fameux « script ». Mais si vous savez quand vous menez 2 à 0 à 15 minutes de la fin du match et que miraculeusement l’équipe en face se sent pousser des ailes et réussi toutes ses passes, tous ses rebonds favorables et arrivent à décrocher des frappes d’un autre monde pour finir en lucarne et décrocher la victoire dans le temps additionnel. On peut également vous annoncer que EA Sport FC 24 regorge toujours de bugs dont il a le secret. Des joueurs qui se fige en plein match et qui ne bouge pas, le fameux glitch où le ballon reste bloqué dans les jambes et il ne reste plus qu'à courir vers les buts sans que l'adversaire puisse faire quelques choses... Quand cela vous arrive, honnêtement le jeu peu être frustrant. Heureusement, les bugs sont tout de même plus ou moins rares, mais réel.
EA FC 24 propose des graphismes remarquables qui repoussent les limites des jeux vidéo de football. Les gamers peuvent bénéficier d'une expérience visuelle immersive grâce à des détails spectaculaires et des animations fluides. Les stades officiels sont recréés avec une précision époustouflante, des spectateurs interagissant tout au long du match et des effets météorologiques réalistes qui ajoutent une dimension supplémentaire à l'atmosphère du match. Certes on peut aller jusqu'à dire que les spectateurs sont visuellement pas tous clean, mais si on compare à avant, il n’y a pas photo. L'immersion visuelle est également bien aidée avec la bande-son du jeu, l'ambiance dans les stades est parfaite, très convaincante et bien immersive.
Les joueurs eux-mêmes sont incroyablement détaillés, avec des visages fidèlement représentés, des expressions réalistes et des mouvements authentiques qui reflètent ceux des vrais joueurs. Un gros point pour EA, car la stupeur fut énorme au moment des premiers trailers en voyant le visage de certains joueurs, mais encore une fois EA a su nous ravir. En somme, les graphismes de EA FC 24 créent une expérience visuelle époustouflante permettant aux joueurs de plonger totalement dans un match de football.
Avec la perte de la licence FIFA un grand nombre de joueurs avait peur d’une fuite du contenu et notamment en ce qui concerne les clubs, les ligues, etc. Il n’en est rien, cette année encore le partenariat entre club, ligue et l’éditeur a été renouvelé, la preuve d’une grande confiance envers EA. Globalement presque la totalité des grands championnats sont présents, l’UEFA est également de la partie avec la Ligue des Champions, l’Europa League, et l’UEFA Conférence League.
Le mode carrière est, lui aussi, toujours soit en tant qu’entraîneur, soit en tant que joueur. Une petite particularité si on choisit la carrière de joueur, il sera possible selon nos performances, de décrocher le ballon d’or. D’autres modes de jeu comme Volta, Coup d’envoi, Saison Coop, Match en ligne, etc., sont eux aussi présents, mais ils l’étaient tout aussi sur le précédent volet.
Concernant le mode FUT, maintenant appelé simplement UT, ce qui a été ajouté et en a probablement frustré certains gamers lors de l’ouverture de pack, c’est l’ajout du football féminin. Qu’il soit frustrant par moment de tomber sur un joueur du PSG, Français, Buteur et de découvrir que ce n’est pas Mbappé mais Katoto. Bien entendu, nous n'avons rien contre les joueuses de football féminin au contraire, mais la valeur marchande des cartes n’est pas la même entre ces deux joueurs. Plus sérieusement, cette nouveauté offre aux joueurs la possibilité de mixer les équipes en ayant la possibilité de jouer à la fois avec des hommes et des femmes, même si cela n’est pas toujours cohérent en plein match.
Autre point, mais négatif sur le mode UT, le côté pay to win. Cette année encore, pour briller et obtenir les meilleurs joueurs, il vous faudra soit être très patient. Soit passé par la case micro-paiement et débourser par moments des sommes importantes pour vous payer des packs qui boostera votre club et augmentera grandement vos chances de tomber sur un crack du jeu. Bien entendu, ce n'est pas nouveau dans ce mode et c'est la même rengaine chaque année. Il est tout aussi frustrant de devoir toujours se séparer de nos doublons (même ceux qui valent cher) car c'est pour la plupart des cartes non échangeables (ne peut être vendues sur le marché des transferts). On ajoutera également les bugs de notification des objectifs qui ne sont toujours pas régler à l'heure actuelle.
On a adoré : Hypermotion V parfait Gameplay toujours efficace... Toujours autant de licence (ligue/club/joueur) Le foot féminin de plus en plus mis en valeur Le mode UT toujours autant addictif Graphiquement impeccable Un contenu conséquent |
On n'a pas aimé : Toujours des bugs à la FIFA On est toujours pas fan des micro-paiement Omar Da Foncesa insupportable ... Pas une vrai révolution non plus |
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