Test - Fabledom : Un city builder agréable !
- Par Damien B.
Dans la famille des City Builders, voici Fabledom, qui joue la carte de la fantasy et propose un titre qui se veut accessible. Sorti initialement sur PC après une longue gestation en early access, voici que le titre arrive sur Xbox avec sa petite frimousse mimi et aux couleurs chatoyantes. Reste à voir ce qui se cache sous ce joli maquillage !
Il était une fois…
Dans un royaume fort fort lointain, un joueur qui avait des envies de règne. Ainsi, après avoir lancé le jeu, vous allez pouvoir commencer une campagne, avec quatre modes de difficulté, ou un mode créatif qui vous permettra de vous éclater en toute liberté. Fable dom propose de participer à un tutoriel, qu’il est plus que recommandé de suivre afin de saisir les finesses de ce titre.
Pour faire une comparaison, on est entre un Sim City et un Settlers, comprenez qu’il faut ici construire des foyers permettant d’accueillir des habitants, que vous affecterez ensuite à différentes tâches. Il faudra récolter du bois, qu’il faudra mener à la scierie, dont la production de planches servira à édifier certains bâtiments par exemple. Il faudra aussi produire des fruits, légumes et du blé à la ferme, de la pierre dans les carrières, poser un puits pour avoir accès à de la flotte : bref, rien de très original.
Le déroulement du jeu est assez lent, même en accélérant la vitesse du jeu au maximum, Fabledom a un rythme très (trop ?) zen qui cependant colle à son ambiance. Le temps passe, ainsi que les saisons, qui changent l’environnement, mais aussi influence certaines choses, comme par exemple certains légumes qui ne pousseront pas l’hiver, il faudra donc veiller à en stocker ou à produire des aliments hivernaux.
Mais ce n’est pas tout, il faudra garder un œil sur le côté attractif de vos contrées, avec certains bâtiments qui diminueront l’attrait de certaines zones, et d’autres qui l’augmenteront. Cela peut influencer l’arrivée de nouveaux habitants ou leur bien-être, il faut donc rester vigilant. Il est également possible d’étendre vos terres à terme, ou d’accéder à un tas de données chiffrées dans un menu de statistiques assez complet qui permet également la gestion de vos hommes ou encore les échanges possibles quand vous aurez un marché.
Cela dit, au final, le jeu est assez tranquille, et demandera juste un peu de bon sens dans le placement de vos bâtiments, que vous devrez relier avec des routes pour que vos acolytes les arpentent. C’est sympa de voir les personnages déambuler dans votre petit village, qui grandit au fil des saisons et qui, un peu à la façon d’un Sim City, permet d’accéder à davantage de possibilités de constructions et améliorations selon le nombre d’habitants.
I need a hero
Fantasy oblige, Fabledom propose ici des mécaniques qui lui donnent son cachet, à commencer par les messagers. Après avoir créé un centre des messagers, vous pourrez explorer la carte du monde et converser avec les autres royaumes. Cela permet de forger des alliances, voire des relations privilégiées en usant de vos charmes, ou surtout en envoyant des cadeaux ! Chaque région dispose d’un émissaire, avec en dessous une barre d’affection, qui évoluera selon les messages que vous enverrez…
Cela permet au final d’avoir des petits bonus intéressants, économiquement surtout, et si vous arrivez à courtiser le ou la personne en charge de la contrée, vous pourrez avoir accès à des constructions spéciales et des bons sympas, comme par exemple construire des cellules de prison ou faire pousser des tulipes… Bref, c’est une mécanique assez sympa qui en plus réclamera un peu de patience et de stratégie pour remplir les demandes de chacun des 6 personnages à draguer.
Autre mécanique sympa, le héros. À un certain stade du jeu, vous pourrez créer un petit campement qui générera un héros. C’est un personnage que vous devrez contrôler contrairement aux autres paysans ou roturiers qui vivent leur vie par eux-mêmes.
Le héros peut parcourir les contrées pour mener des quêtes à bien, trouver des points d’intérêt, combattre des ennemis ou encore combattre dans une arène. Cela permet de le faire monter en niveaux, mais aussi de glaner quelques récompenses utiles. Il est possible de personnaliser le héros avec des chapeaux et des babioles, permettant de lui donner quelques boosts de statistiques.
Et petit à petit, votre petit village s’étendra sur la carte, évoluant et passant d’une petite bourgade à une grande ville avec son château, avec son héros protecteur, mais toujours avec des défis à réussir en temps limité, qui sont parfois assez cocasses, mais on vous laisse la surprise…
En ce qui concerne les contrôles à la manette, les menus sont facilement accessibles et le tout se prend en main très facilement. Un joli travail, car c’est le genre de jeu dans lequel on pourrait se perdre facilement ! Graphiquement, c'est tout mimi et fluide en toute circonstance, mais on attend davantage d’effets, surtout sur une Xbox, quelques textures sont parfois un peu grossières et ce n’est pas le filtre « grain de pellicule » qui suffira à masquer la misère. Cela n’enlève rien à la qualité de la DA qui donne son cachet au titre, coloré et cartoon à souhait.
Point complet
On a adoré : Accessible Agréable à jouer Mimi et coloré Les mécaniques du héros et des relations Rejouabilité sympa en créatif Les changements de saison en temps réel |
On n'a pas aimé : Techniquement un peu faible Super lent, notamment au début |
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Dear Villagers
Grenaa Games
City builder
Disponible
12.09.2024
04/10 -