Sorti à l’origine en 1979 et développé par Atari, Lunar Lander est de retour avec un remake développé par Dreams Uncorporated, paré à l’atterrissage sur nos consoles Xbox 45 ans plus tard. Que vaut cette nouvelle vision du classique d’Atari ? 3… 2… 1… décollage dans cette critique réalisée à partir d'un code fourni par l'éditeur.
Lunar Lander Beyond nous accueille tout d’abord avec une cinématique dessinée à la main, ce qui n’est pas sans rappeler certains dessins animés des années 2000. Mais les cinématiques ne sont pas les seules choses dessinées de cette manière puisque la totalité des graphismes du jeu ont étés conçues grâce a ce procédé. Tout cela est accompagné de musiques d’excellente qualité composés majoritairement de synthés, et en adéquation lors des moments de calme comme lors des moments frénétiques que le jeu a à nous offrir. Les doublages anglais ne sont pas en reste puisque l’acting est correct
Le principe de ce Lunar Lander Beyond est simple : nous sommes lâchés dans un niveau et nous devons accomplir des objectifs variés tels que des courses contre la montre, sauver des gens ou bien partir à la recherche de certains éléments pour ne citer que quelques exemples, et tout cela en faisant attention au carburant du vaisseau et à la jauge de stress du pilote. Un gameplay sans combat qui est le bienvenu mais dont la maniabilité quelquefois hasardeuse du vaisseau choisi et le level design confus de certains niveaux peuvent parfois poser souci.
Avant chaque mission, vous devez sélectionner un des nombreux pilotes et le vaisseau parmi les 4 disponibles qu’il devra piloter ainsi que 3 équipements par vaisseau. Chaque perso possède ses aptitudes (exemple : économie de carburant) qui lui seront favorable au cours des 30 missions réparties sur les 5 lunes et planètes à parcourir.
Et si au cours d’une mission, votre pilote subit des dégats liés au stress, des hallucinations parsèmeront le niveau. Et si la jauge de stress est au maximum, il faudra administrer des soins psychologiques au pilote choisi, ce qui fait qu’il ne pourra pas piloter pendant un certain nombre de missions avant de retourner à son poste. Cet aspect gestion est plutôt bon et on ne s’attend pas forcément à un élément comme cela en jouant à un jeu de ce genre.
On a adoré : Les cinématiques magnifiques Les graphismes faits à la main ayant leur charme Les musiques de bonne facture Les doublages corrects Le gameplay original L’aspect gestion réussie |
On n'a pas aimé : La maniabilité hasardeuse des vaisseaux Le level design de certains niveaux parfois confus. |
Partager : |