Après avoir révolutionné le monde des poupées il y a une bonne dizaine d’années avec des créatures tirées du folklore de l’horreur telles que momies, vampires et autres loups-garous, la licence Monster High nous revient avec un nouveau jeu vidéo : Monster High Skulltimate Secrets. Les adeptes de cet univers seront certainement ravis de retrouver Draculaura et ses amies dans ce titre développé par Petoons Studio et Casual Brothers Limited. Prêts pour la rentrée dans le fameux établissement réservé aux monstres de tout poil ? Test réalisé grâce à un code fourni par l’éditeur.
Tout commence lors de votre premier jour dans la célèbre académie des monstres, perturbée par des événements étranges : livres qui s’agitent, tables qui volent… L’école vous a choisi pour rétablir son équilibre ! Après une étape bien réalisée et complète de création du personnage, il est temps de rentrer en scène. Malgré quelques différences avec les personnages historiques (Clawdeen en particulier) les adeptes de la licence auront le plaisir de retrouver les personnages emblématiques de l’univers comme Frankie Stein, Draculaura ou Deuce Gorgon qui côtoieront des nouveaux personnages créés pour l’occasion, afin de peupler l’établissement. Il est d’ailleurs possible de leur parler lors de l’exploration, rendant la chose un peu plus vivante, même si leurs propos se limitent à une phrase un peu bateau, elle fera le job auprès des plus jeunes sans les noyer de lignes de dialogue. D’ailleurs, tous les dialogues et cinématiques sont intégralement doublés pour permettre une progression sans la barrière de la lecture pour les enfants moins à l’aise. Seules les réponses possibles aux dialogues ne le sont pas, mais quelle que soit la réponse choisie, il n’y a aucune conséquence sur la suite.
Il s’agira donc d’explorer l’école à la recherche des clés et des sphères d’énergie permettant de rétablir l’équilibre. Pour cela, le joueur peut compter sur la carte, accessible depuis le ICoffin, le smartphone menu. Sur cette carte détaillée figurent les points d’intérêt et les salles non ouvertes. Car certaines salles ne s’ouvriront qu’avec les compétences de certains personnages, qu’il faudra avoir alimentées avec leurs badges, récupérables un peu partout. En plus de la mission principale, des PNJ demanderont de l’aide au club des goules, il s’agira d’aller retrouver des objets perdus. Le menu est complet, on y trouve donc la carte et ses téléporteurs, mais aussi l’écran des capacités, la possibilité de modifier son apparence au fur et à mesure des tenues débloquées dans les coffres éparpillés, le Froussebook, qui regorge d’informations sur l’univers, pour peu que vous ayez retrouvé la page correspondante égarée dans l’école, mais également des options d’accessibilité, qui permettent de faciliter les phases de plateforme en fixant des dalles qui sinon disparaissent et bougent, ou encore en facilitant les rencontres avec les quelques ennemis du jeu, options parfaites pour les plus jeunes en cas de difficulté, leur permettant de conserver le plaisir de l’exploration. Car il faut l’avouer, la caméra est parfois un peu capricieuse, se bloquant dans des espaces un peu étroits.
L’exploration est bien amenée, avec une carte suffisamment étendue pour les plus jeunes, une ambiance réussie et des décors mettant dans l’ambiance. Même si le rendu graphique reste bien en dessous des capacités de cette génération, ils restent propres et colorés, promettant quelques heures d’aventure agréable aux amateurs, que ce soit la quête principale ou les quelques quêtes annexes proposées. Car même après avoir fini la quête principale, il est possible de recharger la sauvegarde juste avant la dernière scène afin de continuer à flâner dans les couloirs à la recherche des derniers secrets, coffres et sphères d’énergie camouflées dans les recoins des trois étages, du sous-sol et des jardins de Monster High !
On a adoré : L’univers bien rendu Une carte étendue, juste ce qu’il faut pour les plus jeunes Les options d’accessibilité Les menus Le côté exploration soigné Graphiquement, c’est propre |
On n'a pas aimé : Caméra parfois capricieuse Un peu court |
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