Premier jeu des suédois d’Avalanche Studios, Just Cause n’est pas vraiment le jeu le plus mis en avant par Eidos, son éditeur. Pourtant après avoir été convié à une présentation presse pas plus tard qu’hier, on peut le dire : Just Cause c’est du gros. Mélange improbable d’un GTA pour le système de jeu, d’un Elder Scrolls pour la liberté et le nombre de quêtes principales et secondaire, Just Cause justifie sans trop de problème ses deux ans et demi de développement.

L’ami Rico (r)est l’ami du lancé de pavés

Envoyé sur l’île de San Esperito, Rico Rodriguez est un ex-agent de la CIA aujourd’hui spécialisé dans l’éviction de tout ce qui est régime autoritaire. Il est donc chargé par l’intermédiaire de son agence secrète de mettre fin aux agissements du dictateur local de San Esperito. La police et l’armée du coin ne l’entendront bien sur pas de la même oreille et les ressources qu’offre l’agence de Rico (livraison de véhicule par air, points d’extractions, etc.) ne seront pas de trop pour faire basculer au contrôle de la guérilla les nombreuses provinces de l’archipel.

Ile du pacifique oblige, San Esperito fait indéniablement penser à Far Cry. La ressemblance s’arrête là puisque Just Cause est avant tout un GTA-Like. La progression scénaristique se fait ainsi en enchaînant les missions principales, en débloquant de nouvelles planques, armes et véhicules. Just Cause apporte néanmoins son lot de nouveautés comme une gestion poussée de la chute libre. Rico peut ainsi piloter un hélicoptère, un avion de chasse ou un avion de ligne et sauter à tout moment pour une petite descente en parachute. Si tout l’environnement est réaliste, les possibilités et les gadgets de Rico le sont un peu moins. Il peut ainsi sauter d’un avion de chasse pour aller reprendre en l’air un hélicoptère, se mettre en position cascade, sauter encore, et s’accrocher quelques km plus bas à un véhicule avec son grappin pour être baladé en parachute. Inutile d’ajouter que le fun est le maître mot de Just Cause.

Techniquement, le jeu d’Avalanche Studios est tout autant impressionnant. Les 1024 km² d’air de jeu sont gérés en streaming, avec un seul temps de chargement au début de chaque mission. Les environnements, malgré le clipping et les bugs encore présents dans notre version, sont très réussis. Il ne s’agit pas d’un bête portage HD de la version Xbox. Le moteur gère également une verticalité de 8 km, ce qui permet de voler au-dessus des nuages pour faire une chute libre de plusieurs minutes, les cycles jour/nuit et la météo aléatoire étant également de mise. Côté véhicules, une centaine sont annoncés. La durée de vie, avec ses 300 missions (principales et facultatives), promet elle aussi de longues heures de plaisir si l’intérêt est au rendez-vous. Aucun mode multijoueurs et aucune radio ne sont prévu en revanche, revers de la médaille. Malgré cela, Just Cause s’annonce comme une excellente surprise, et nous vous en reparlerons plus amplement dans notre preview fin août. D’ici là une démo devrait être en ligne au début du mois prochain sur le marketplace.

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