Après six ans d'attente et une bêta fermée réussie (voir notre avis ici, il est grand temps pour les fans de PAYDAY de revêtir le masque pour une troisième aventure. Braquage réussi ou casse qui a mal tourné ? C'est ce que nous vous proposons de découvrir dans cette critique réalisée à partir d'une version presse fournie par l'éditeur.
Une fois de plus nous retrouvons notre quatuor de choc : Dallas, Hoxton, Chains et Wolf… Mais la bande accueille cette fois deux nouvelles recrues : Pearl et Joy. Tout comme le reste de la bande, elles disposent de compétences assez utiles : la première étant la reine de l'infiltration et la seconde une hackeuse hors pair. Une fois votre gangster choisi, il est temps de faire un arrêt sur la case choix de la difficulté avant de démarrer votre premier braquage. Quatre choix s'offrent donc à vous, chacun apportant son lot de contraintes : Normal, Difficile (les caméras sont indestructibles), Très Difficile (caméras indestructibles et réinitialisation des routines de piratage toutes les cinq secondes) et Overkill (caméras indestructibles, réinitialisation des routines de piratage toutes les cinq secondes et radios illimitées pour les gardes). Un panel plutôt bien fourni qui permettra aux vétérans de placer la barre assez haut dès le départ et aux novices d'apprendre les ficelles du métier en douceur. Voulant privilégier l'expérience de jeu, votre serviteur a opté pour le mode normal.
Notre bande sort d'une retraite bien méritée afin de mettre hors d'état de nuire la menace qui pèse sur elle. C'est après une cinématique assez expéditive que démarre le premier des huit casses disponibles : la banque SCB. Tout débute sur le trottoir faisant face à l'établissement tandis que vos camarades de jeu (trois autres braqueurs) seront largués à d'autres points stratégiques. Il est donc temps de planifier les opérations afin de savoir si vous allez jouer la carte de l'infiltration ou si vous allez opter pour la manière forte dès le départ...
En fonction du choix de l'équipe, différents choix s'offrent à vous, comme la porte principale ou des points d'accès nécessitant de crocheter une serrure, sans parler du devoir d'échapper aux gardiens et caméras disséminés ici et là. Très vite, on apprécie les nombreuses possibilités qui invitent à la rejouabilité afin de trouver le meilleur modus operandi pour maximiser les gains et pourquoi pas augmenter la difficulté pour pimenter le tout. Cependant, on regrette au fil des différentes missions l'infiltration limitée qui vous amène forcément à faire parler la poudre au lieu de tenter de réaliser le casse du siècle incognito (ce que nous avons cependant réussi à réaliser lors du braquage de la bijouterie mais en perdant une partie des gains). L'ensemble reste néanmoins cohérent et rend la jouabilité agréable tout au long de l'aventure qui vous propose différentes missions allant de la banque du coin à l'escorte d'un fourgon blindé, en passant par une boîte de nuit, et ce dans l'ordre que vous souhaitez. Nous vous recommandons d'effectuer les missions chronologiquement afin de ne pas être rebuté trop rapidement par la difficulté. Sans être transcendant visuellement, le level design des différents niveaux reste agréable à l'œil dans l'ensemble mais un poil en-dessous de ce que nous aurions pu attendre sur cette génération de consoles.
Une fois dans les mailles du filet, vous devrez tenter d'accéder au butin tout en faisant face à une horde d'agents de sécurité mais aussi au SWAT qui n'hésitera pas à employer les grands moyens, envoyant masse de troupes armées jusqu'aux dents. De ce fait, il vous faudra affronter les forces de l'ordre qui arriveront par vagues, et ce des différents points d'accès qui composent des maps plutôt bien fournies. Votre mission sera donc de survivre tout en essayant de quitter les lieux avec un max d'argent. De plus, le titre joue la carte du modernisme, vous demandant en plus d'un simple crochetage de pirater téléphones et ordinateurs afin de pouvoir déverrouiller certains accès bloqués par des digicodes, sans parler des QR codes qui ne sont pas forcément faciles à dénicher. A cela il faut ajouter les civils qui, une fois otages, feront d'intéressantes monnaies d'échange vous permettant de gagner du temps avant l'assaut ou encore d'obtenir soins et munitions...
Côté multi, le tout a été bien pensé. Si vous êtes du genre solitaire, vous pouvez progresser en compagnie de trois coéquipiers gérés par l'IA. Malheureusement ces derniers ne sont pas des flèches, se contentant la majeure partie du temps de tirer dans le tas ou de vous venir en aide si vous en faites la demande via la roue associée au D-pad. Elle vous permet de donner différents ordres comme « suivez-moi ! », « attendez » ou encore « besoin de soins/de munitions »...
Nous vous invitons donc à profiter du matchmaking qui vous permettra de retrouver vos amis ou d'autres joueurs ayant le même objectif, ce qui apportera plus de piment à l'expérience et maximisera vos gains par la même occasion. Une fois les différents objectifs accomplis, vous aurez accès au récapitulatif pour voir votre précision, l'évolution du niveau d'infamie mais surtout les gains obtenus. Grâce à ces derniers, vous pourrez obtenir divers objets via la boutique. Enrichir votre arsenal pour la suite sera bien entendu la priorité mais vous pourrez également acquérir un joli panel de cosmétiques allant d'une simple paire de gants à un masque dont tout le monde se souviendra quand vous ferez la une des journaux. Le tout se joue au rythme d'une bande-son principalement orientée électro qui accompagne parfaitement les échanges de tirs dont on ne se lasse pas.
On a adoré : Huit missions prenantes Fun en coop Le sound design Phases de tir bien rythmées Nombreuses options de personnalisation Choix bourrin / infiltration Accessible pour les débutants comme pour les vétérans |
On n'a pas aimé : Une IA à la ramasse Seulement huit missions au lancement Un scénario qui manque de peps Perfectible graphiquement |
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