Test - Castlevania Dominus Collection : Une compilation pour les fans
- Par Damien B.
KONAMI nous gratifie d’une nouvelle compilation de jeux Castlevania ! Dans la Dominus Collection ce sont les trois jeux de la Nintendo DS qui sont proposés, avec un challenge intéressant pour cette version console de salon : comment restituer le gameplay de certaines phases de jeu qui étaient sur écran tactile ? On retrouve également Haunted Castle et sa version dite Revisited, connu comme l’un des moins appréciés dans l’univers des Castlevania, ainsi que quelques bonus. Faisons le point sur cette compilation aux multiples enjeux !
Au menu, le chef vous propose :
Avant de se lancer dans les jeux qui peuplent cette collection, passons par les menus pour voir ce qui est proposé. S’ils sont plutôt classieux et bien arrangés, avec des petits onglets bien distincts, les textes de ces onglets sont en anglais alors que tout le reste est traduit en français… Clivage étonnant, même si cela reste intelligible pour les allergiques à la langue de Shakespeare.
Vous aurez en premier lieu accès au plat de résistance de la Dominus Collection : les trois jeux DS qui sont, dans l’ordre chronologique de leur sortie, Dawn of Sorrow, Portrait of Ruin et Order of Ecclesia. En laissant le curseur sur le jeu de votre choix, un petit film animé se lance en fond, très sympa et qui met dans l’ambiance. Second onglet : les extras, avec le jeu Haunted Castle sorti en arcade, qui est toujours aussi désagréable en plus d’être austère à bien des niveaux. Il est accompagné de sa version Revisited, avec des graphismes revus à la hausse, une nouvelle bande-son et des ajustements qui rendent le jeu non pas meilleur, mais un peu moins mauvais.
Les prochains menus sont des bonus plutôt sympas, à savoir des galeries d’images des différents jeux, comprenant artworks, jaquettes et manuels des régions dans lesquelles les titres sont sortis. Vous pourrez d’ailleurs pleurer devant la magnificence des livrets japonais, quand vous verrez les nôtres bien crades en noir et blanc. Deux salles, deux ambiances.
Vient ensuite la musique, avec toutes les pistes pour tous les jeux, même les Haunted Castle, permettant de faire une playlist personnalisée, répéter une piste ou jouer de façon aléatoire. On ne va pas se mentir, ce ne sont pas les meilleures compositions de la saga, mais certaines sont assez géniales dans le lot. Enfin, dans le dernier onglet, vous pourrez choisir la version de chaque jeu, par défaut calée sur l’européenne et traduit en français, vous aurez le loisir de refaire les jeux en version américaine et japonaise, ou même coréenne pour Order of Ecclesia, petits veinards !
Au doigt et à l’œil ?
Alors au doigt, non, mais avec la manette, oui ! Chacun des titres possède une facette de son gameplay qui se jouait à l’origine directement sur l’écran avec le stylet. Rappelons également que les jeux DS se jouaient sur deux écrans séparés affichés simultanément, cela aussi a été travaillé et adapté pour un affichage sur nos écrans colossaux.
Commençons par ce dernier point : ici l’écran en jeu est divisé en trois parties, la plus grande à gauche est l’écran d’action, dans lequel vous contrôlez le (ou les) personnages, puis deux petites sont greffées à droite : au-dessus la carte du château, en dessous vos statistiques, équipements et le dernier monstre que vous avez éliminé. Il est possible dans le menu de la compilation de changer ces affichages en fonction de vos préférences, ainsi que la couleur d’arrière-plan.
L’affichage par défaut est une solution à la fois intelligente et ludique, car d’un coup d’œil, vous aurez les informations nécessaires sous les yeux. Pour ce qui est de l’accès à l’inventaire ou autres options, un appui sur la touche Start ouvrira le menu sur la grande partie gauche pour y faire votre petite affaire.
Présent dans tous les jeux également et propre à cette compilation, vous pourrez remonter le temps en cas de pépin avec une pression maintenue sur la touche LT qui fera apparaître une ligne du temps en bas, pour accéder au moment avant le drame et recommencer. Vous pourrez aussi accéder au menu de la compilation avec une pression rapide sur LT, permettant de faire une sauvegarde rapide n’importe où, n’importe quand, ou également de charger cette sauvegarde rapide. Chaque jeu dispose aussi de ses propres commandes que vous pourrez modifier dans ce même menu.
Vous pourrez aussi accéder au Compendium pour chaque jeu, vous expliquant avec de courtes vidéos et quelques infos textuelles les mécaniques du jeu en cours, ainsi que des détails sur les objets, équipements, ennemis ou autres. Un ajout intéressant pour les complétionnistes ou les joueurs qui se sentiraient perdus.
C’est trop stylet !
Revenons maintenant à l’aspect tactile. Les différentes phases qui nécessitaient d’utiliser le stylet sur l’écran de la DS précédemment ont été revues et corrigées. Ainsi, certaines peuvent être jouées avec des combinaisons de touches, d’autres grâce au stick droit qui sert de curseur, et la gâchette RT qui sert en gros de clic, qui valide le tracé de votre curseur tant que vous la laissez appuyée.
Évidemment, ce n’est pas très précis ni ludique, malgré la possibilité d’avoir trois vitesses de curseur, mais la solution intéressante vient de la seconde option : brancher une souris sur votre Xbox. Le résultat est plus précis et naturel, si toutefois vous avez une souris sous la main… Au final, selon le jeu, c’est plutôt efficace, mais parfois assez frustrant, car on perd ce côté instantané et ludique de grattouiller un écran en pleine action. C’est là que la fonction retour arrière peut servir, prenons un exemple pour être un peu concrets.
Dans Dawn of Sorrow, vous devez achever les boss en traçant un glyphe, mais ici le traçage a été remplacé par une suite de boutons sur lesquels appuyer. Si vous ratez ce mini-jeu, il faut retaper le boss jusqu’à recommencer le glyphe, ce n'est pas super fun. Du coup hop : si vous foirez, vous revenez en arrière et vous recommencez le glyphe sans vous retaper le boss, merci, au r’voir messieurs dames. Pratique pour les longs hivers
Ces trois titres ont une qualité commune : ce sont des jeux intéressants, dotés d’une durée de vie assez solide, environ une soixantaine d’heures sans forcer pour faire le tour du propriétaire, et encore, si vous n’allez pas regarder sur Internet et tentez les expériences sans aide, on peut faire grimper encore le compteur. Ce qui pour son prix de 24,99€ est tout à fait honnête, vous ne trouverez pas ces jeux en version originale à ce prix.
Si on garde évidemment le style Metroidvania pour les trois titres principaux, chacun dispose de gameplays variables, avec pour chacun des personnages différents et des intrigues plutôt sympas. Chacun aura sa préférence au niveau de la qualité de ces jeux, même si de façon générale Order of Ecclesia est un épisode toujours apprécié, à juste titre, et que Haunted Castle Revisited reste tout moisi même avec une couche de lustre et des musiques sympas.
Point complet
On a adoré : Les trois épisodes DS bien retravaillés Les petits bonus sympas Les possibilités d’affichage de l’interface La sauvegarde rapide Le déplacement temporel |
On n'a pas aimé : Haunted Castle, toujours aussi vilain Certains passages tactiles délicats à la manette Quelques boss lourdingues (si on joue à la loyale) |
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J’aime bien la licence mais j’arrive rarement à finir un castlevania…
J’ai pas la fibre ou je suis mauvais 🤣
J’aimerai bien tâter ces épisodes !
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27.08.2024
04/10 -