Se connecter  -  S'inscrire 
 
discord2 twitter2 instagram youtube2
 

Test - Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii : Fait honneur à la saga !

- Publiée le 20.02.2025, à 20:05
- Par Damien B.
Test - Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii : Fait honneur à la saga !

Alors bande de fripouilles, prêts à embarquer dans une nouvelle aventure dans l’univers de Yakuza/Like a Dragon ? Avec le personnage de Goro Majima aux commandes, attendez-vous à de l’action, des punchlines énervées et aussi une aventure à la fois barrée et rafraichissante. Que vous soyez fan de la saga ou totalement néophyte, prenez le large à nos côtés, il y en a pour tout le monde !

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii

Sur la plage ensoleillée

Après nous avoir fait le coup du héros qui se réveille à poil sur la plage, le studio Ryu ga Gotoku remet le couvert, avec un Goro Majima amnésique, échoué sur le sable humide d’une île inconnue. Sauvé par un jeune garçon nommé Noah, c’est l’occasion de repartir de zéro et de commencer l’aventure en douceur pour quiconque n’a jamais joué à un titre de la franchise, en introduisant petit à petit les protagonistes, le gameplay ou encore la gigatonne d’activités que propose le titre. Si vous avez joué aux jeux précédents, sachez que l’action se passe 6 mois après les évènements de Like a Dragon : Infinite Wealth.

L’intrigue vous mènera sur les flots l’archipel de Hawaï, à la recherche de trésors, de compagnons d’aventure, mais aussi de votre mémoire perdue. L’histoire est globalement plus ténue que les épisodes du canon de la saga, avec un fil rouge principal certes moins prolixe et profond, mais avec une mise en scène, des personnages et des intrigues solides. Le titre est écrit intelligemment, pour qu’il soit accessible à tout nouveau venu, mais respecte les habitués, sans trahir ni les personnages présents dans cet épisode, ni le fil des scénarios précédents.

L’île sur laquelle vous avez échoué sert de terreau de base, que ce soit pour notre héros qui va être rapidement mêlé à des embrouilles et faire parler sa mémoire musculaire en tabassant une paire de troufions. Pour le combat, on retrouve le gameplay original de la série des Yakuza, à savoir le beat’em up, contrairement à Like a Dragon et sa suite qui se jouaient façon RPG au tour par tour.

Deux styles de combat seront à votre disposition, le mode Chien enragé, rapide et efficace pour des cibles uniques ou des petits groupes, ou le style Loup de Mer, un sabre dans chaque main, un pistolet et un grappin pour étendre les dégâts sur plusieurs ennemis au corps à corps ou éliminer les cibles à distance. Les combats sont nerveux et quand même assez techniques, il faudra utiliser la défense, les contres et l’esquive à bon escient, notamment dans les modes de difficulté supérieurs. Le jeu n’est jamais injuste en termes de difficulté et sera adapté à chacun, que vous vouliez profiter de l’histoire en mode facile, ou de challenge plus épicé en difficile.

Au fil de votre progression, vous accumulerez des points de compétence, permettant de débloquer de nouveaux coups mais aussi des capacités passives, à choisir selon votre façon de jouer et avec parcimonie. En effet, il faudra débourser ces points de compétences et de l’or pour déverrouiller tout l’éventail disponible, mais qui vous permettra d’être plus à l’aise dans les combats et aussi de varier les combos, parades et de tenir plus longtemps avec davantage de vie et de puissance d’attaque.

Vous pourrez aussi vous équiper de bagues, qui permettent d’augmenter les stats d’attaque et de défense de Majima, ou ses résistances aux éléments (feu, électricité ou poison) Certaines font partie d’un set, nécessitant d’avoir toutes les bagues pour activer un effet spécial, et d’autres ont un effet unique comme la portée du pistolet par exemple, ou change la forme d’une arme. Vous pourrez en équiper 10 maximum, une par doigt, à vous de choisir selon votre style de jeu ! Petit plus sympa : les bagues portées, comme les costumes d’ailleurs, sont visibles dans les cinématiques, un soin du détail qu’on apprécie.

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii

Tipiak Simulator

L’autre aspect de gameplay, tout nouveau dans la saga, c’est les phases en bateau. Vous pourrez en effet naviguer fièrement sur votre bâtiment, le Goromaru, sur des zones prédéfinies et fermées. La navigation est simple et efficace, avec le stick gauche vous pouvez déplacer le navire, utiliser un boost avec Y et utiliser B comme frein à main et drifter, oui messieurs dames ! Point de simulation ici, on navigue à la bourrin, avec mitrailleuse et canons laser, c’est totalement barré et parfaitement en adéquation avec le personnage de Majima. Lors de vos voyages en bateau, vous pourrez affronter des navires ennemis, récolter des matériaux qui flottent à la surface ou encore accoster sur certains rivages pour dégoter des trésors. Pour ce dernier aspect, c’est du one shot, une fois l’île terminée il n’y a plus d’intérêt à y retourner.

Si la navigation en elle-même est assez pataude, avec cette sensation de glisser sur l’eau un peu comme dans Skull & Bones, les combats sont eux fort sympathiques. Plutôt bourrins, il faudra être habile pour éviter les tirs adverses, sachant que vous pourrez être face à de multiples navires qui n’attendront pas leur tour pour vous tirer dessus. Le boost de vitesse permettra d’esquiver les tirs, dont vous serez avertis au préalable avec des marqueurs sur l’eau, il faudra ensuite vous placer de manière à leur faire du dégât, quitte à les éperonner, ça fonctionne aussi pas mal.

Lors de combats de boss, vous aurez une phase d’abordage, lors de laquelle vous et votre équipage devrez défoncer les pirates adverses, la victoire pouvant vous apporter de la renommée, de l’expérience et des trésors. Au fil du jeu vous pourrez booster le navire, que ce soit ses défenses ou son armement, qu’il faudra crafter avec les matériaux récoltés sur les eaux, suite aux batailles ou en les achetant en magasin. Idem pour votre équipage.

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii

Tous dans le même bateau

Le navire a besoin de ses matelots, et il en faudra beaucoup pour espérer mener à bien votre quête. Enfin, plutôt vos quêtes : entre la recherche de trésors, une vengeance face à 4 grands pirates ou encore survivre face aux autres équipages de Madlantis, le QG de tous les flibustiers de l’archipel, dans lequel vous pourrez combattre dans des tournois contre de l’or et de la renommée notamment. Tiens justement, la renommée, point important : elle se compose de 5 niveaux, ce qui est un peu dommage car on arrive assez vite au bout, à force de naviguer et de faire des combats, sans forcément arriver à la fin de l’intrigue (dans ma partie j’y suis arrivé avant la moitié du jeu) Elle vous permettra d’avoir accès à terme à certains niveaux ou personnages à débloquer, pratique mais au final cette mécanique est plutôt secondaire.

Pour revenir à votre équipage, certains membres vous rejoindront naturellement au terme d’une mission, principale ou secondaire, il faudra trouver les autres dans la ville, à Madlantis ou sur l’île de Rich. Heureusement ils sont assez simples à débusquer, étant marqués sur la carte par un symbole pirate. Pour certains, il suffira de leur parler, d’autres demanderont de valider certains critères, ou carrément du pognon ou de vous mesurer à eux en combat. Ils ont tous des statistiques propres, ainsi qu’un grade (bronze, argent, or et arc-en-ciel) et des capacités uniques, qui varie selon le poste que vous leur attribuerez. Car chacun a sa place sur le navire, pour la navigation, la chasse aux trésors ou lors des abordages, il faudra choisir qui fait quoi, sachant que leurs stats augmenteront au fil des niveaux qu’ils gagneront au gré de vos aventures navales, ou en leur donnant des cadeaux.

Ce petit côté gestion est tout à fait sympa, bien intégré et apporte une valeur ajoutée agréable, avec la variété de personnages proposés, de capacités, de rôles, et permet une progression palpable au fil du jeu : votre équipage grandissant et s’améliorant, vous pouvez faire face à des ennemis plus coriaces et participer à des batailles toujours plus balèzes. L’apothéose de ce système, c’est le bras de fer corsaire, lors duquel tout votre équipage va se friter sur la terre ferme contre 100 ennemis, dans une bataille aussi bordélique que jouissive. Et tout ça sans aucun lag, on apprécie, même si sur le plan technique on sent que le moteur prend un coup de vieux sur certains aspects, notamment certaines textures ou animations.

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii

Imajimation

Le charismatique Goro Majima est dans son élément dans cet univers de piraterie barrée, violent et sans pitié, dans lequel on retrouve des références plus ou moins marquées, notamment à Pirates des Caraïbes, One Piece ou même Dragon Ball. Comme dans tout bon jeu de la saga, on y découvre des personnages attachants, à commencer par Noah ainsi que Goro, le « chat » de compagnie tout mignon, qui vous accompagnent tous les deux pendant quasiment toute l’aventure. Au fil de l’histoire, même si Majima reste le protagoniste principal, il semble parfois en retrait face aux évènements. La quantité de personnages annexes ayant aussi leur place, dont un ayant carrément une phase de gameplay dédiée aussi lunaire que géniale (on ne spoilera pas !) notre héros fait plutôt partie d’un tout plutôt que d’être mis en avant. Un parti pris qui se comprend dans la diégèse du titre, dont l’histoire met l’accent sur l’équipage et la famille, mais qui fait un peu de peine avec un personnage aussi haut en couleurs que Goro Majima.

L’occasion de découvrir avec cette palanquée de protagonistes la grandeur de la ville, mais aussi de ses travers et ses dangers, ou encore la cité de Maldlantis, démesurée et délirante, véritable bouge immonde fait de bric et de broc, rempli de pirates ou autres personnes court-vêtues, bref : vous allez voir du pays !

Variété des personnages, des paysages, mais aussi des activités, un grand classique de la saga Yakuza/Like a Dragon. On en retrouve certaines recyclées des épisodes précédents, certes, mais pour un spin-off on a quand même du choix et cela reste plaisant. Les fans de jeux retro apprécieront la quinzaine de jeux Master System jouables, ou les jeux d’arcade comme Virtua Fighter 3/3TB, SpikeOut ou Fighting Vipers 2, en vrac. On retrouve le Crazy Delivery, mélange de Crazy Taxi et euh… Uber Eats, toujours fun à jouer, le safari photo en bus, les diplômes de l’université Ounabara à obtenir, le Dragon Kart et bien d’autres activités qui enrichissent le titre et gonflent sa durée de vie, selon votre envie et implication.

Le shopping n’est pas en reste, avec une tonne de tenues à acheter ou débloquer via les missions ou mini-jeux. Vous pourrez aussi sociabiliser en saluant les passants et vous lier d’amitié avec certains, jouer les justiciers et combattre des malfrats contre du pognon, tenter de trouver des coffres cachés ou encore cuisiner des petits plats pour vous ou vos compagnons, humains ou animaux. Parce que oui, vous pourrez avoir une vraie ménagerie animale, permettant de glaner des ingrédients pour faire la cuisine notamment.

Toujours aussi généreux, ce Like a Dragon fait honneur à ses aînés en termes de quantité, et fait également plaisir dans sa durée de vie. En une vingtaine d’heures, il est possible de terminer les 5 chapitres jeu et de faire quelques activités annexes, pour le 100% il faudra compter 30 ou 40 heures au total selon le niveau de difficulté et vos compétences. Sachant bien sûr que le titre propose de continuer l’aventure après la fin du jeu (sans coût supplémentaire…) afin de pouvoir profiter de ce que vous auriez pu manquer.



Point complet
Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii fait honneur à la saga, spin-off de qualité qui invite à un voyage aussi barré que fun, proposant une histoire agréable, un panel de personnages hauts en couleurs, un système de combats navals explosifs et une tonne d’activités. Un titre riche auquel on pardonne facilement ses quelques écueils, qu’on recommande chaudement aux nouveaux venus de la franchise comme aux habitués !

On a adoré :
La durée de vie
Les personnages secondaires attachants
Le gameplay nerveux des combats sur terre et en mer
La gestion d’équipage
La variété de costumes, bagues et compétences
On n'a pas aimé :
Goro Majima qui manque un peu de texture niveau récit
La navigation pure, hors combats, un peu molle
Le moteur du jeu qui tient bon, mais jusque quand ?



Partager :    


VOS REACTIONS
Posté le 20.02.25 @ 22:12

Pour certains tests la durée de vie était un défaut. Les testeurs ont sûrement rushé le jeu sans rien voir d autre que la quête principale .
Content de voir un test plus complet.

Merci pour l article 👍

Seuls les membres du site peuvent commenter les articles
Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2025