En annonçant leur nouveau jeu sous le nom d’Ion Maiden, les petits gars de chez 3D Realms ce sont retrouvés au tribunal, attaqués en justice par l’avocat du groupe d’Heavy Metal qu’on ne présente plus : Iron Maiden. Le titre du jeu se rapprochait trop du nom du groupe (encore une histoire de gros chèque…). Finalement il a été rebaptisé Ion Fury (rien à voir avec Nick...). C’est un FPS, et pas n’importe quel style de FPS, le « FPS à Papa » ! Ce genre avait su s’imposer à l’époque avec classe grâce à des titres comme Wolf 3D, DOOM, Quake et bien évidemment Duke Nukem 3D ! Ce dernier avait réussi à s’imposer et à devenir THE référence. Pourquoi ? Car les développeurs de chez 3D Realms avaient innové avec un système 3D et un moteur graphique complètement barge pour les années 90, le Build Engine ! Bien sûr, ce qui a fait le succès de Duke Nukem 3D, c’est son personnage principal et son humour ultra beauf. Revenons-en à nos moutons… Cette fois 3D Realms édite Ion Fury, laissant le développement à Voidpoint LLC. Plus de 20 ans après, le Build Engine est toujours de la partie. C’est limite un pari fou de ressortir un moteur graphique aussi vieux, sachant que la technique est devenue un point important à l’heure actuelle ! Place à Shelly BombShell, une héroïne ultra badass déjà aperçuz dans le jeu BombShell (logique, n’est-ce pas ?), qui a un compte à régler avec son plus vieil ennemi, le Docteur Jadus Heskel ! Neuf mois après son arrivée sur PC, le titre débarque sur nos consoles comme étant le digne successeur de Duke Nukem 3D… Mais est-ce le cas ?