C'est bien connu : lorsqu'un jeu très attendu se révèle être un pétard mouillé, l'éditeur ne reconnaît que très rarement ses torts. Et DRIV3R fut sans aucun doute l'une des plus grosses arnaques sur consoles Current Gen.

Développé en interne chez Reflexion, DRIV3R était le troisième épisode de cette légendaire saga commencée sur Playstation première du nom. Le but de Martin Edmonson et de son équipe était clair à l'époque : réaliser un Driver techniquement magnifique qui aurait largement dépassé l'excellent GTA 3 qui culminait à l'époque tout en haut des charts. Malheureusement, le résultat ne fut pas à la hauteur de nos espérances : des milliers de bugs, des graphismes fades, un gameplay plat. Le titre faisait pâle figure et Martin Edmondson ne tarda pas à prendre la porte...

Une fois n'est pas coutume, Atari reconnaît ses erreurs et affirme même que Driver 3 en était encore à l'état de projet non-terminé. Le jeu de Réflexion a bel et bien été lancé trop tôt et ce, pour réaliser de gros bénéfices le plus tôt possible, en vue de sauver la société. Un scénario qui s'est renouvellé deux ans plus tard avec le très décevant Driver : Parallel Lines, développé également en deux temps trois mouvements.

Atari souligne donc ces aveux et s'excuse également envers l'équipe de Réflexion, qui a été forcée de boucler le titre alors qu'il était encore en bêta. Selon plusieurs employés d'Atari, l'histoire ne se répétera plus : Atari a définitivement lâché ses démons du passé en revendant de nombreuses licences et sociétés à la concurrence et s'est donc partiellement remis de sa mauvaise santé. Croisons les doigts pour que ce soit vrai...

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