Les développeurs, et Michael de Plater en tête, le savent bien : les jeux de stratégies sur console n’ont jusqu’à présent pas marqué les foules. La raison selon eux ? « Les jeux sur console ne sont que des adaptations de jeux PC où la prise en main a été repensée. On perd vraiment en plaisir de jeu »
Avec Tom Clancy’s EndWar, le mot d’ordre est simple : ne s’inspirer d’aucun jeu de stratégie PC. C’est ainsi qu’un jeu pour le moins orignal a trouvé grâce aux yeux de l’équipe de développement : Madden NFL. « Par bien des points, c’est un jeu de stratégie. Vous organisez vos équipes, vous préparez vos actions, puis vous les exécuter sur le terrain – brisant les lignes adverses etc. »
Autre grand changement avec EndWar : la caméra. Dans un jeu de stratégie classique celle-ci permet d’avoir une vue globale du terrain et d’apercevoir une attaque ennemie. Là encore, EndWar se rapprochera de Madden. La caméra est toujours fixée sur quelqu’un ou quelque chose de votre bataillon. Si l’ennemi vous attend derrière une colline, ou au carrefour d’une grande ville, vous le verrez aussi bien que si vous étiez réellement en guerre, c'est-à-dire quasiment pas. La couverture, plus que dans n’importe quel autre jeu de stratégie, sera primordiale dans EndWar. Vos unités terrestres pourront se mettre à couvert derrière tout ce qu’elles trouveront sur les champs de batailles : carcasses de véhicules, bâtiments en ruine, etc.
Un carte de la zone, en 2D, pourra à n’importe quel moment être affichée et permettra au joueur de donner ses différents ordres à ses troupes. « Nous nous demandions : que ressent-on quand on commande des troupes ? Comment recréer ce feeling ? La réponse est simple : il faut donner des ordres. » C’est ici que rentre en jeu la reconnaissance vocale d’EndWar. Tous les ordres seront donnés via le casque de la console et permettront aussi bien de diriger les troupes que de changer de caméra ou de demander des renforts. Une manière de s’affranchir d’un clavier et de ses nombreuses touches.
Multijoueur et solo ne feront qu’un. Les missions solo serviront d’introduction au jeu, narrant la course à l’armement qui a mené à la troisième guerre mondiale. Passé ce point, le joueur rejoindra l’une des trois factions d’EndWar (l’US Joint Strike Force, les Enforcers Européens et les Spetsnaz Russes, les trois s’affrontant) et combattra alors contre d’autres commandants joués par de vrais joueurs. Pour encore plus de réalisme, tout sera destructible sur le champ de bataille.
« Nous avons ce monde persistant où l’Amérique du Nord, l’Europe et la Russie sont divisées en territoires, dans l’esprit du jeu de société Risk. Tous les joueurs du monde entier participent à cette unique et globale campagne » déclare Michael de Plater.
Un camp pourra donc gagner. « Une campagne se termine quand une faction s’est adjugée une majorité de territoires. Le déroulement de notre troisième guerre mondiale est totalement aléatoire, en fonction de ce que feront les joueurs. » Et quand une campagne se termine, les développeurs en démarrent une nouvelle. « Si l’Amérique a été conquise, nous pouvons choisir de commencer la campagne suivante avec comme premier objectif de libérer les Etats-Unis avec un nouveau débarquement massif sur la côte Est. »
Côté chiffres, on apprend qu’il y aura sept types d’unités : soldats, ingénieurs, tanks, transports, hélos (hélicoptères), artillerie et véhicule de commandement. Ces unités seront entièrement personnalisables afin que les joueurs puissent avoir leur propre identité dans ce gigantesque champ de bataille online. Pour autant, les joueurs ne pourront pas diriger plus de douze divisions en même temps. Toutes les unités gagneront également de l’expérience si elles survivent aux batailles et donc deviendront plus fortes.
Après cette masse d’informations, voici enfin les premiers visuels d’EndWar, tirés du dernier numéro d’EGM :
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