Nous vous annoncions hier le licenciement de 20 employés dans le studio de développement Brash Entertainment, auteur du médiocre Jumper et de l'adaptation d'Alvin and the Chipmunks en jeu vidéo. On apprend aujourd'hui que la situation tourne au cauchemar pour le studio qui a mis en vente plusieurs licences dont il disposait pour soulever des fonds et survivre à la crise. Le studio solde en effet les adaptations de Prison Break, Tales of Despereaux, 300 et La nuit au Musée 2 pour récolter quelques crédits et se remettre sur le droit chemin. Le site Variety précise que le studio ne devrait pas survivre à cette situation de crise qu'il qualifie de "catastrophique".

Brash Entertainment aurait en effet cessé toute collaboration avec Factor 5, avec qui il partageait une collaboration, ne payerait plus ses employés et n'aurait plus aucun crédit dans ses coffres. Pourtant, il y a un an jour pour jour, Brash Entertainment avait un compte en banque plutôt garni puisque l'entreprise disposait de pas moins de 400 millions de dollars...

Variety dénonce la gestion désastreuse de l'entreprise et les achats de multiples licences avec plusieurs mois, voire années d'avance sur les plannings. Avec peu de jeux édités, des achats de licences par dizaines, des ventes souvent médiocres et des titres descendus en flèche par la critique, Brash Entertainment a assurément joué une mauvaise carte...

A l'heure actuelle, on ignore encore si Brash Entertainment survivra à une telle situation et parviendra à relever la tête. Tout porte à croire que Brash Entertainment ne passera pas le cap de 2009 en pleine santé...

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