[Demo Report] DIRT 2 : avis et vidéos maison

Cette version d’essai permet de découvrir la nouvelle interface du jeu et de disputer deux courses du mode DIRT Tour (Mexique et Maroc) dans n’importe quel niveau de difficulté et de goûter au mode multijoueur en ligne. A noter qu’il est possible d’accumuler quelques points d’expérience pour débloquer des objets afin de personnaliser l’intérieur de son véhicule.

• Jeffrey : Je ne suis pas vraiment amateur de jeux de course, c'est donc avec un avis déjà mitigé que j’ai lancé la démo de DIRT 2, jeu à propos duquel je ne savais rien. Mais déjà, première surprise, le menu principal est original, comme si on était dans une caravane de camping poussiéreuse et sale. Un plus quant à l'ambiance du soft. Puis autre chose me titillait l'oreille, la bande-son rock du jeu, ce qui ne m'a pas laissé indifférent. C'est donc déjà avec plus d'entrain que je lance la première course, sélection sur une jolie carte et hop, direction le Maroc ! Mon pilote sort de sa caravane et je choisis ma voiture. Et là petite touche d'humour, on peut personnaliser l'intérieur en accrochant par exemple des dés (Dédééééé !) dans son habitacle ou mettre une haïtienne sur le tableau de bord. Plutôt sympa comme idée. Passé cette étape, c'est l'heure de la course. Le départ est donné, et là, ça part dans tous les sens. La jouabilité du titre est assez bizarre, à la fois très arcade mais intégrant un chouia de réalisme. Un peu déstabilisant au départ, je prends mes marques et je m'amuse vite à prendre les virages à fond et à essayer de pas trop éclater ma voiture, la gestion des dégâts étant prise en compte. Et chose appréciable, si on explose sa voiture, on peut remonter le temps pour se positionner dans une situation plutôt avantageuse, c'est assez sympa vu qu'on peut rapidement se prendre un rocher et faire sauter le moteur. Côté graphismes, j'ai plutôt apprécié la balade, il y a mieux, mais il y a bien pire, le jeu est assez convaincant visuellement mais j'espère qu'il aura mieux à proposer, plus de diversité surtout, les tracés de la démo se ressemblant trop pour ma part. Quoiqu'il en soit, bilan plutôt positif pour Dirt 2 sachant que je ne suis pas fan de ce genre.

• Kévin : Avant toute chose, il est bon de préciser que je n'attendais pas ce nouvel opus de DIRT, pour la simple et bonne raison que je ne suis pas un féru de bolides à quatre roues. Ma rencontre avec DIRT 2 ne s'annonçait donc pas sous les meilleurs auspices, et pourtant... Force est de constater que le jeu est très beau graphiquement, fun et bourrin ! De plus, la bande sonore du titre est très bien réalisée et dès les premiers tours de roues, dame immersion m’a avalé tout entier ! Néanmoins, j’ai noté beaucoup de points communs entre le premier et le deuxième volet, ce qui me fait penser à une évolution et non une révolution, excepté la présence du flash-back à la Race Driver : GRID. Un bon moyen de se sortir d'une vilaine sortie de piste, mais une échappatoire qui a la fâcheuse tendance à casser le rythme de la course. Côté jouabilité, le pilotage reste orienté arcade, bien que le moindre écart de trajectoire puisse être fatal. Un bon compromis ! J’ai tout de même remarqué un petit défaut : en conduite en vue extérieure du véhicule, j’ai l'impression que ce dernier tourne autour d'un axe. Ceci dit, les développeurs se rattrapent en proposant des vues cockpit et capot de qualité grâce à une impression de vitesse à couper le souffle. Au niveau de l'IA, si dans le niveau facile les pilotes semblent sous tranquillisant, en mode hardcore, ils répondent tous présents et mènent leur carrosserie comme si le moindre centième de seconde avait une importance cruciale sur l'issue de la course. Enfin, le multijoueur m'a paru efficace, malgré une gestion des dégâts un brin en deçà du mode solo. Il ne reste plus qu'à attendre jusqu'au début du mois prochain pour toucher à la version finale.

• Nicolas : J'avais déjà fait quelques tours de roues sur le premier opus et force est de constater que ce second volet ne m'étonne pas outre mesure. La recette reste inchangée et mêle toujours une réalisation de haut vol avec une conduite fun mais bien loin du réalisme ayant fait la renommée de la série lors des deux précédentes générations de consoles. Les courses sont en tous cas prenantes, notamment en vue cockpit, et la variété des véhicules et des tracés promet une grosse durée de vie. Les menus du jeu ont été particulièrement travaillés pour renforcer l'immersion mais ils perdent en fluidité et en ergonomie, dommage. Quoiqu'il en soit, devant le peu de concurrence et à la vue de ses nombreuses qualités, Dirt 2 saura sans problème trouver son public d'ici quelques jours.

• Vincent : Plutôt habitué à DIRT premier du nom, que j’ai apprécié malgré le changement radical d’orientation de la série, je n’ai pas tout de suite retrouvé mes marques avec DIRT2. Si je passe rapidement sur l’interface soignée qui me laisse assez indifférent (comme tous les menus en général tant qu’ils sont clairs), je dois avouer qu’au niveau du gameplay, j’ai dû me prendre cinq minutes pour m’adapter un petit peu à la « nouvelle physique », la sensation d’avoir des véhicules tournant sur un axe étant beaucoup moins prononcée. Du coup, leur aspect savonnette m’a donné le droit à quelques rayures. Enfin, ce minuscule temps d’adaptation passé, je dois reconnaître que j’ai bien apprécié le titre, en le prenant bien entendu pour un jeu purement arcade. Vu que j’enlève généralement les HUD quand je joue, je suis beaucoup plus immergé et toutes les vues disponibles fort appréciables n’y sont pas non plus pour rien, surtout la vue cockpit avec plein de petits détails extrêmement bien rendus. La réalisation graphique est excellente, les sensations de vitesse sont là, les moteurs saturent rapidement, l’intelligence artificielle est bien calibrée (il y en a pour les néophytes comme pour les habitués), bref, je me suis amusé comme un petit fou. Petite mention spéciale pour moi à la bande sonore qui est à mon goût. Finalement, la seule chose qui manque au soft, c’est (apparemment) un moteur physique digne de ce nom, mais en l’état il m’a procuré une bonne dose de fun et il est certain que je mettrai mes sales pattes dessus pour vous en proposer la critique.