Bilan XG - Un mois après la sortie de Kinect | Xbox Gamer - Actualité Xbox

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Bilan XG - Un mois après la sortie de Kinect

- Publiée le 10.12.2010, à 21:27
- Par Vincent P.
Bilan XG - Un mois après la sortie de Kinect

Connu à la base sous le nom de projet Natal, l’accessoire à reconnaissance de mouvements de Microsoft Games a réussi à attirer l’oeil des joueurs grâce à sa technologie permettant d’interagir directement avec le jeu en ne se servant que de son corps. Le projet Milo, qui mettait en avant une personne interagissant directement avec un jeune garçon virtuel, avait d’ailleurs fait son effet. Un peu avant l’E3 2010, Natal a changé de nom pour prendre celui de Kinect, une assimilation des mots anglais Kinectic et Connect signifiant respectivement Cinétique et Connexion. Sorti le 4 novembre dernier aux Etats-Unis et le 10 du même mois en Europe, Kinect s’est d’abord attaqué au marché du grand public avec un line-up composé de titres visant à séduire à peu près tout le monde, avec un fort accent mis sur les joueurs occasionnels, public privilégié de Nintendo et de sa Wii. Un mois très exactement après l’arrivée de l’accessoire dans nos vertes contrées, nous tenons à vous proposer ce premier bilan rassemblant nos impressions sur l’accessoire, sur les jeux et nos attentes, ainsi que nos conclusions des critiques publiées sur Xbox Gamer (avec les liens vers les versions complètes de celles-ci) et la liste de celles en cours.


  • Kinect, les impressions

Avant de vous parler de Kinect en lui-même, il est bon de souligner qu’il est proposé de base en pack avec le jeu Kinect Adventures, le tout pour un peu moins de 150 euros. Comme il s’agit d’un périphérique nécessitant une Xbox 360 pour fonctionner, Microsoft Games a élargi son offre en ajoutant un pack « console 4 Go + Kinect » pour un peu moins de 300 euros. A ce sujet, notez que Kinect est compatible avec les anciens modèles de Xbox 360 (il nécessite toutefois quelques branchements supplémentaires pour l’alimenter) et les nouveaux (équipés d’un port prévu à cet effet pour l’alimenter directement). Quant aux titres, exception faite d’EA Sports Active 2, ils sont en règle générale proposés à moins de 50 euros, soit une vingtaine d’euros de moins que le tarif appliqué normalement et officiellement aux titres récents.

Ceci dit, il est temps de rentrer dans le vif du sujet. Facile à installer, Kinect demande une petite phase de réglages avant d’être fonctionnel, en plus de la phase de configuration lors de la première utilisation. A chaque démarrage de la console, s’il est bel et bien connecté, il se met en route. Après un petit temps de démarrage un poil longuet, il règle automatiquement l’inclinaison de la caméra afin d’avoir le corps du joueur dans son champs. D’ailleurs, la distance de recul par rapport à la caméra varie d’environ 1m80 à 3m00, voire un peu plus, selon sa taille et le nombre de joueurs. Pour profiter pleinement de la détection en évitant tout accident domestique, mieux vaut avoir une aire de jeu totalement dégagée d’environ 9 à 12m², voire même jusqu’à 15m² pour deux joueurs. Autant dire que Kinect n’est clairement pas fait pour tous les intérieurs.

D’autres conseils sont de mise pour améliorer la détection comme le fait de ne pas porter d’accessoires masquant le visage ou encore de vêtements trop amples ou de même couleur que l’arrière-plan filmé. Au niveau de l’éclairage, le constructeur préconise une lumière assez présente et homogène mais il faut reconnaître que le périphérique fonctionne très bien avec peu, voire pas, de lumière, l’infrarouge faisant des miracles. Il en va de même dans une pièce très éclairée. Dans tous les cas, le résultat est beaucoup plus satisfaisant que celui de la Live Vision dont l’utilisation dans You’re in the movies était loin d’être bonne. A noter que Kinect peut aussi bien être posé au-dessus du téléviseur qu’au niveau du pied de ce dernier, le tout étant que le support soit suffisamment plat et stable.

Une fois sur l’interface, il suffit de faire bouger la main pour switcher entre le dashboard classique et celui pensé pour Kinect. Si la navigation entre les volets d’exploration est plutôt bien pensée, avec des sortes de languettes à tirer à droite ou à gauche, nous trouvons à l’heure actuelle la navigation à la manette beaucoup plus rapide et pratique. Si le fait de bouger sa main et de sélectionner les éléments avec celle-ci, comme on peut le voir entre autres dans Minority Report, donne un côté magique à l’utilisation, il faut avouer qu’un joueur habitué à la manette trouvera cette navigation relativement lourde. En revanche, une personne beaucoup moins habituée aux contrôleurs classiques sera satisfaite de l’intuitivité qu’offre l’interface. En France, c’est l’application Zune qui mettra tout le monde d’accord avec son contrôle des médias extrêmement précis et intuitif. Avancer, reculer, mettre pause, arrêter, etc., tout se fait naturellement et simplement. Reste encore à attendre d’avoir plus d’options dans nos vertes contrées. A ce sujet, soulignons le fait que la reconnaissance vocale est pour le moment désactivée chez nous, ce qui nous laisse un petit arrière-goût de lancement trop rapide pour coller avec les fêtes de fin d’année. Rien de grave au final puisque nous aurons cette feature dès le début de l’année prochaine, mais le constat est là.

  • La ludothèque Kinect, les impressions

Au niveau de la navigation dans les titres, les développeurs essaient diverses approches. Harmonix avec Dance Central et Konami avec Crossboard7 sont ceux qui ont eu pour le moment les meilleures idées. Reste à voir ce qui deviendra la norme du futur. En termes de jeux justement, le line-up de Kinect est composé d’un peu tout. Des softs comme Dance Central, Kinect Sports, Kinectimals et Your Shape : Fitness Evolved sortent clairement du lot et prouvent que la précision est au rendez-vous et que la latence liée au motion gaming peut être négligeable lorsque les développeurs la prennent en compte et la camouflent. D’autres comme Sonic Free Riders divisent les foules à cause d’un gameplay plus exigeant et donc moins accessible de prime abord, tandis que d’autres encore se révèlent être de beaux loupés comme MotionSports, Fighters Uncaged ou pire encore Sports Island Freedom.

L’offre actuelle est relativement fournie, le constructeur et les éditeurs tiers ayant fait l’effort de garnir la ludothèque Kinect assez rapidement, mais les softs de qualité restent encore peu nombreux pour justifier l’investissement, du moins pour les familles moins aisées. Reste que la qualité n’est pas liée à l’accessoire, qui est au final très performant, mais bel et bien aux studios de développement qui tentent d’apprivoiser la bête. Bien entendu, le périphérique n’en est pour le moment qu’à ses débuts… D’ailleurs, les joueurs de type core et hardcore se sentiront certainement mis à l’écart pour le moment, vis-à-vis de l’accessoire du moins, puisque le catalogue propose principalement des jeux de courses, de sport, de danse, des logiciels de fitness et des party-games. Toutefois, Microsoft Games a gardé quelques cartouches en réserve puisque des softs plus orientés vers le public cible de base devraient voir le jour plus tard. Certains comme le Project Draco, Codename D, Child of Eden, Haunt, Rise of Nightmares, Steel Battalion : Heavy Armor ou encore les Star Wars Kinect et Forza Motorsport Kinect s’annoncent d’ores et déjà fort alléchants, du moins sur le papier.

Enfin, précisons qu’outre les jeux Xbox 360 classiques et Xbox 360 Kinect, nous aurons aussi le droit à des softs Hybrides, dont le premier représentant n’est autre que Harry Potter et les Reliques de la Mort - Première Partie. Pour la précision, il s’agit en fait de jeux qui sont jouables avec une manette et qui proposent une compatibilité Kinect. A l’avenir, cela pourra se traduire par une intégration de la détection de mouvements pour une partie du titre, comme des mini-jeux ou certaines actions spécifiques par exemples, ou comme alternative au niveau du contrôle, avec un même gameplay profitant alors de deux façons différentes de jouer. Les espoirs sont là... Il ne faut donc pas actuellement se faire de jugement trop hâtif sur Kinect qui n’en est encore qu'à ses débuts, celui-ci étant censé prolonger la durée de vie de la console d’environ cinq ans. Le plus intéressant devrait être à découvrir !

  • Liste des conclusions des jeux Kinect testés par Xbox Gamer

10/20
Avec une navigation dans les menus bien pensée, des personnages et planches à débloquer, plusieurs modes de jeu assez variés, un gameplay peu innovant mais précis et facilement apprivoisé, Crossboard7 a les bases d’un bon jeu de glisse Kinect. Malheureusement, les développeurs ont semble-t-il travaillé dans l’urgence puisque le soft manque cruellement d’enrobage, les divers parcours sont bouclés en trois heures à peine (quatre tout au plus), le jeu en ligne manque à l’appel, les tricks sont peu variés, on ressent vite un manque de contenu, les sauts ne sont pas reconnus de façon optimale, le design et la bande sonore sont assez anecdotiques et les plus jeunes et autres personnes moins habiles seront frustrées de voir qu’il faut obligatoirement être premier pour débloquer le niveau suivant. A contrario, un joueur un minimum habitué à la glisse enchaînera tout sans la moindre difficulté en s’ennuyant. Au final, on obtient donc un titre en demi-teinte qui aurait pu être clairement meilleur avec quelques mois de développement supplémentaires. Dommage, en l’état il ne séduira que les moins regardants qui passeront outre son côté globalement mou.

Lire notre critique complète de Crossboard7 | Voir la fiche du jeu

15/20
Harmonix a prouvé une fois de plus qu’il avait un certain savoir-faire en rendant une copie de Dance Central plutôt travaillée. Le gameplay est bien pensé et surtout bien intégré, la légère latence, qui se fait surtout sentir lors des mouvements rapides, est assez bien camouflée, à tel point qu’elle est négligeable, la précision est au rendez-vous et le tout s’avère accessible aux débutants (merci le mode On Décompose) tout en restant satisfaisant pour les danseurs confirmés. L’essentiel du boulot a été assuré, d’autant plus que le titre met bien en avant les capacités (une partie du moins) de Kinect. Hormis le fait qu’il faille pas mal de place et que le côté cliché des personnages puisse en gêner certains, il faut avouer que les développeurs ont été assez avares en contenus. Le mode multijoueur à deux se révèle être très limité, surtout que les joueurs dansent à tour de rôle et non simultanément, et un mode carrière ou équivalent manque cruellement, sans compter que la tracklist, bien adaptée au demeurant, n’est composée que de trente titres et qu’il faut déjà débourser 240 MSP par chanson pour l’enrichir… Enfin, cela n’enlève rien aux qualités du soft mais la pilule aura plus ou moins de mal à passer selon les profils.

Lire notre critique complète de Dance Central | Voir la fiche du jeu

11/20
Avec des pas répétitifs à enchaîner de manière décousue, voire parfois robotique, Dance Paradise laissera de marbre les fans de danse qui se tourneront vers la concurrence. Toutefois, les autres, petits comme grands, y trouveront un titre très accessible (avec deux difficultés différentes), appréciable en solo grâce à un mode carrière bien pensé, tout comme en multijoueur (seulement local), notamment avec le mode attaque offrant des éléments pimentant les parties. Malheureusement, le soft manque de finitions avec notamment une interface lourde et pas toujours précise ainsi que beaucoup de chargements, longs de surcroît. Ceci hache le rythme du jeu même si certains y trouveront un temps mort pour reprendre leur souffle entre deux chansons. Reste une détection des mouvements des plus correctes, la possibilité de créer ses propres playlists et le mode Jukebox pour profiter de la tracklist composée de quarante titres, dont tout autant de tubes, le tout avec des clips officiels. Si les développeurs français avaient peaufiné leur bébé et offert des chorégraphies plus cohérentes et variées, Dance Paradise aurait pu être une excellente surprise… Mais, en l’état, il reste un jeu sympathique, sans forcément plus, pour les petits et la famille qui ne convaincra pas tout le monde.

Lire notre critique complète de Dance Paradise | Voir la fiche du jeu

05/20
Fighters Uncaged est un titre qui possède un concept intéressant et un potentiel énorme sur le papier. Malheureusement, il ne dépasse jamais ce stade là. En effet, en plus d’être un titre uniquement solo au contenu fort léger, il s’avère être un soft bâclé qui souffre cruellement d’un manque de compétences des développeurs et/ou de temps. Avec une équipe sérieuse sachant exploiter les capacités de Kinect et suffisamment de maturité au niveau du projet, le jeu aurait pu être une agréable surprise. En l’état, il est juste défoulant quelques minutes avant de laisser place à la frustration. Même si on peut passer outre la bande sonore répétitive et lassante, les clichés, le manque d’inspiration, le tutorial archi lourd ou encore les voix françaises calamiteuses, il est impossible de pardonner la reconnaissance des mouvements qui est désastreuse lorsqu’on apporte un peu de dynamisme au combat et « simplement » mauvaise quand on joue le jeu des contres/esquives, ce qui induit un rythme plus lent non représentatif des combats de rue. Il en va de même pour la latence entre le moment où l’on effectue les mouvements et leur retranscription, enfin, il faut déjà qu’il arrive à le reconnaître…

Lire notre critique complète de Fighters Uncaged | Voir la fiche du jeu

07/20
Si Joy Ride n’est pas forcément des plus mauvais, il faut bien reconnaître qu’il se révèle être une grosse déception. Outre la communication désastreuse autour du titre (promesse d’un jeu XLA gratuit oubliée au profit d’un jeu Kinect à une cinquantaine d’euros), on se rend très rapidement compte qu’il ne s’agit en fait que d’un titre arcade maquillé en jeu boîte. Online minimaliste (et peu convoité), bande sonore légère et lassante, navigation dans les menus pesante, voitures déclinées en simples skins sans incidence sur la conduite, environnements recyclés et peu variés, voilà déjà un bel éventail de défauts qui entachent l’expérience. Mais le pire, c’est assurément le fait que le gameplay, extrêmement simpliste, n’ait pas été peaufiné, certaines imprécisions se faisant sentir, sans compter quelques soucis de reconnaissance et la position à tenir qui n’est que peu agréable passée les dix à quinze minutes de jeu. Au final, le soft de BigPark se trouve être un titre mignon offrant une dose de fun pour de courtes sessions, seul ou avec des amis, mais sans jamais plus. Il est bloqué au stade de jeu au potentiel totalement gâché et au rapport contenu/prix abusé.

Lire notre critique complète de Joy Ride | Voir la fiche du jeu

12/20
Il est vraiment difficile de critiquer ce Kinect Adventures puisqu’il est proposé en bundle avec Kinect, ce qui permet d’essayer l’accessoire sans investir un euro de plus. Fort sympathique dans le cadre d’une petite session de jeu en famille ou avec des amis, il arrivera certainement à charmer à peu près tous les publics grâce à son accessibilité. Le gros plus, c’est qu’il intègre trois démos en bonus pour goûter à d’autres titres. Bien qu’il n’exploite que superficiellement les capacités de Kinect et qu’une légère latence se fasse sentir, il faut tout de même reconnaître que la reconnaissance des mouvements est très bonne et qu’on prend un certain plaisir à partir à l’aventure. Dommage que son intérêt soit réduit au cadre d’une soirée de temps en temps à cause de son manque de contenu. Enfin, disons qu’il s’agit d’une bonne entrée en matière faisant office de démo appréciable en attendant de se procurer d’autres jeux.

Lire notre critique complète de Kinect Adventures | Voir la fiche du jeu

14/20
Loin d’être exempt de défauts, Kinect Sports assure finalement l’essentiel. Il permet de divertir et reste un bon choix pour passer une bonne soirée avec des amis ou de la famille en local. Il est tout aussi intéressant en ligne, les parties étant plutôt stables. Quelques fonctionnalités comme le système des vidéos des moments forts ajoutent des petits plus appréciables. Les mini-jeux apportent une touche de fun supplémentaire tout en induisant un certain challenge lié à la recherche des high scores. En solo, le titre reste plaisant pour une partie ou deux, plusieurs modes de difficulté ayant été intégrés pour que chacun trouve un challenge à sa mesure. On regrette cependant que la navigation dans les menus soit un peu lourde et non optimale, que certains sports souffrent des soucis liés à la latence (de légère à prononcée selon les activités) entre l’exécution des mouvements et leurs retranscriptions, ou encore que quelques bugs soient visibles ci et là. Enfin, l’avatar bouge bien, reproduit nos mouvements et le plaisir est là tant qu’on accepte le fait de jouer à un titre purement casual. Alors pourquoi s’en priver ?

Lire notre critique complète de Kinect Sports | Voir la fiche du jeu

16/20
Kinectimals n’est pas exempt de défauts et n’invente pas la poudre, toutefois, il reste un titre exploitant de fort belle manière Kinect (du moins pour un jeu du lancement) et offrant une expérience de jeu très agréable. Les enfants seront heureux d’interagir avec leur félin, de participer à plusieurs activités, de partir à la chasse aux trésors, etc. Les adultes quant à eux s’en lasseront peut-être un peu plus vite, la faute à une certaine répétitivité, mais ils seront assurément sous le charme, du moins durant de courtes sessions de jeu. L’univers a été très soigné, à tel point qu’il apparaît comme vivant. En sus, les environnements sont relativement variés (au fil de l’aventure) et les animaux, représentés comme des grosses peluches toutes mignonnes, sont extrêmement bien animés. Le feeling entre le joueur et l’animal passe rapidement et on prend un malin plaisir à jouer avec lui, le personnaliser, le laver, bref le chouchouter et lui apporter toute l’attention qu’il désire. C’est bien là le principal !

Lire notre critique complète de Kinectimals | Voir la fiche du jeu

07/20
MotionSports dispose de bonnes idées et certains défis sont même des plus sympathiques dans le cadre d’une session de jeu. Visuellement, le titre reste correct et y jouer avec un ami permet de passer un bon moment. Malheureusement, il faut bien reconnaître que le titre souffre énormément d’un manque cruel de finitions. Entre les chargements longs, les animations à revoir, la reconnaissance aléatoire, la latence, le manque d’enrobage, l’absence de multijoueur en ligne ou encore le fait que l’on passe finalement plus de temps entre les menus et les loadings qu’à jouer, on ne peut que regretter qu’Ubisoft n’ait pas pris six ou sept mois de développement supplémentaires pour ne serait-ce que réduire les attentes, apporter des transitions et du online, diminuer la latence et mieux travailler la reconnaissance. Dans ce cas-là, le divertissement aurait été bien plus intéressant. En l’état, le soft reste correct dans le cadre d’une petite session de jeu de temps à autres seul ou avec un ami, mais il ne mérite pas plus de dix euros d’investissement.

Lire notre critique complète de MotionSports | Voir la fiche du jeu

13/20
Loin d’être parfait, Sonic Free Riders n’en est pas pour autant un mauvais jeu, loin de là même. Si de prime abord on s’attendait à un titre immédiatement accessible, on remarque qu’il est plus complexe et exigeant qu’il n’y paraît. Du coup, pour réellement profiter de l’expérience, certains (beaucoup ?) vont devoir passer par une phase d’apprentissage pour appréhender la bête. C’est justement ce qui risque d’en rebuter une partie. Toutefois, les habitués de glisse et ceux qui auront réussi à maîtriser le gameplay découvriront un jeu de course fun, varié, coloré, plutôt joli, rapide et offrant plusieurs modes de jeu, des éléments à débloquer, des subtilités au niveau du gameplay (capacités pour les Gears, rush, grinds, sauts, jauge d’Air, etc.)… Les tracés sont plutôt réussis avec leurs chemins alternatifs, les voix sont de bonne facture et la retranscription des mouvements est relativement précise (quand on les exécute bien, la reconnaissance étant assez « carrée »), malgré la légère latence qui demande de faire preuve d’un poil d’anticipation (mais en rien frustrante comme elle peut l’être dans d’autres titres). Dommage que la reconnaissance vocale ne soit pas encore prise en compte chez nous, la navigation dans les menus, bien qu’assez intuitive, se révélant être parfois un peu lourde. Quelques textures ci et là, animations étranges, bugs de collision ou autres lourdeurs sont à noter même si ces soucis n’entachent en rien l’expérience de jeu. Reste le multi en local qui divisera les joueurs, notamment selon l’écran qu’ils utilisent, la visibilité variant de mauvaise à correcte selon la taille de ce dernier. Enfin, ne crachons pas dans la soupe et reconnaissons que tous ceux qui s’intéresseront à ce Sonic Free Riders réussiront à en tirer du plaisir, du moins s’ils prennent le temps de l’apprivoiser…

Lire notre critique complète de Sonic Free Riders | Voir la fiche du jeu

03/20
Des menus pesants et laborieux, une certaine latence et une reconnaissance des mouvements calamiteuse transforment ce Sports Island Freedom en véritable supplice, et ce malgré quelques bonnes idées jamais concrétisées. Que ce soit pour s’amuser entre amis le temps d’une soirée ou pour la course aux performances, ce titre ne vous apportera rien si ce n’est une bonne crise de nerfs. Adieu les rêves de sports et d’évasion sur une île paradisiaque, bienvenue en enfer ! Le fun et la jouabilité sont totalement absents, au point que l’on se demande si le jeu a été testé avant d’être commercialisé... En résumé : à fuir à tout prix.

Lire notre critique complète de Sports Island Freedom | Voir la fiche du jeu

16/20
Ubisoft a profité de la sortie de Kinect pour sortir à nouveau sa licence Your Shape et nous proposer un logiciel de fitness et de remise en forme. Il est vrai que ce n’est pas un jeu à proprement parler, mais le titre s’avère être un excellent produit. Non seulement il exploite au mieux les capacités de Kinect (malgré un ou deux accrocs de temps à autre), mais en plus il offre divers programmes et autres cours adaptés à des profils bien différents. De la femme qui sort de sa grossesse au sportif confirmé, en passant par l’athlète du dimanche, celui ou celle qui veut se maintenir en forme, se muscler, sculpter son corps, faire du cardio ou améliorer sa souplesse et sa respiration avec les exercices à base de tai-chi-chuan, il y en a vraiment pour tout le monde. Bien sûr, tout n’est pas parfait et certains regretteront l’interface très épurée, le faible nombre de mini-jeux, le placement de publicités ou encore d’autres détails comme l’absence d’exercices au sol, le nombre limité de commentaires oraux, voire les quelques petites difficultés à utiliser le menu avec précision, et ce bien qu’il soit des plus intuitifs. Enfin, il faut reconnaître que le logiciel est vraiment complet, que le rendu est on ne peut plus sérieux et professionnel et que les développeurs ont joué leur carte à fond en mettant en place des activités à récupérer gratuitement avec Uplay ou encore toute la partie statistiques/défis/objectifs/comparaisons et compagnie disponible via le site YourShapeCenter. Inutile de tergiverser plus longtemps, Ubisoft a fait de l’excellent travail et nous livre un coach sportif virtuel de qualité.

Lire notre critique de Your Shape : Fitness Evolved | Voir la fiche du jeu

  • Liste des jeux Kinect en cours de test par les rédacteurs du site


Partager :    


VOS REACTIONS
Soyez le premier à réagir sur cet article

Seuls les membres du site peuvent commenter les articles
Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous


Voir notre critique

Développeur
Good Science
Genre
Gestion
Statut
Disponible
Date de sortie
  10.11.2010
  04.11.2010
Classification PEGI
Thème
Animaux
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

DERNIERES NEWS

Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024