Avant de vous parler de Kinect en lui-même, il est bon de souligner qu’il est proposé de base en pack avec le jeu Kinect Adventures, le tout pour un peu moins de 150 euros. Comme il s’agit d’un périphérique nécessitant une Xbox 360 pour fonctionner, Microsoft Games a élargi son offre en ajoutant un pack « console 4 Go + Kinect » pour un peu moins de 300 euros. A ce sujet, notez que Kinect est compatible avec les anciens modèles de Xbox 360 (il nécessite toutefois quelques branchements supplémentaires pour l’alimenter) et les nouveaux (équipés d’un port prévu à cet effet pour l’alimenter directement). Quant aux titres, exception faite d’EA Sports Active 2, ils sont en règle générale proposés à moins de 50 euros, soit une vingtaine d’euros de moins que le tarif appliqué normalement et officiellement aux titres récents. |
Au niveau de la navigation dans les titres, les développeurs essaient diverses approches. Harmonix avec Dance Central et Konami avec Crossboard7 sont ceux qui ont eu pour le moment les meilleures idées. Reste à voir ce qui deviendra la norme du futur. En termes de jeux justement, le line-up de Kinect est composé d’un peu tout. Des softs comme Dance Central, Kinect Sports, Kinectimals et Your Shape : Fitness Evolved sortent clairement du lot et prouvent que la précision est au rendez-vous et que la latence liée au motion gaming peut être négligeable lorsque les développeurs la prennent en compte et la camouflent. D’autres comme Sonic Free Riders divisent les foules à cause d’un gameplay plus exigeant et donc moins accessible de prime abord, tandis que d’autres encore se révèlent être de beaux loupés comme MotionSports, Fighters Uncaged ou pire encore Sports Island Freedom. |
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10/20 Avec une navigation dans les menus bien pensée, des personnages et planches à débloquer, plusieurs modes de jeu assez variés, un gameplay peu innovant mais précis et facilement apprivoisé, Crossboard7 a les bases d’un bon jeu de glisse Kinect. Malheureusement, les développeurs ont semble-t-il travaillé dans l’urgence puisque le soft manque cruellement d’enrobage, les divers parcours sont bouclés en trois heures à peine (quatre tout au plus), le jeu en ligne manque à l’appel, les tricks sont peu variés, on ressent vite un manque de contenu, les sauts ne sont pas reconnus de façon optimale, le design et la bande sonore sont assez anecdotiques et les plus jeunes et autres personnes moins habiles seront frustrées de voir qu’il faut obligatoirement être premier pour débloquer le niveau suivant. A contrario, un joueur un minimum habitué à la glisse enchaînera tout sans la moindre difficulté en s’ennuyant. Au final, on obtient donc un titre en demi-teinte qui aurait pu être clairement meilleur avec quelques mois de développement supplémentaires. Dommage, en l’état il ne séduira que les moins regardants qui passeront outre son côté globalement mou. |
15/20 Harmonix a prouvé une fois de plus qu’il avait un certain savoir-faire en rendant une copie de Dance Central plutôt travaillée. Le gameplay est bien pensé et surtout bien intégré, la légère latence, qui se fait surtout sentir lors des mouvements rapides, est assez bien camouflée, à tel point qu’elle est négligeable, la précision est au rendez-vous et le tout s’avère accessible aux débutants (merci le mode On Décompose) tout en restant satisfaisant pour les danseurs confirmés. L’essentiel du boulot a été assuré, d’autant plus que le titre met bien en avant les capacités (une partie du moins) de Kinect. Hormis le fait qu’il faille pas mal de place et que le côté cliché des personnages puisse en gêner certains, il faut avouer que les développeurs ont été assez avares en contenus. Le mode multijoueur à deux se révèle être très limité, surtout que les joueurs dansent à tour de rôle et non simultanément, et un mode carrière ou équivalent manque cruellement, sans compter que la tracklist, bien adaptée au demeurant, n’est composée que de trente titres et qu’il faut déjà débourser 240 MSP par chanson pour l’enrichir… Enfin, cela n’enlève rien aux qualités du soft mais la pilule aura plus ou moins de mal à passer selon les profils.
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11/20 Avec des pas répétitifs à enchaîner de manière décousue, voire parfois robotique, Dance Paradise laissera de marbre les fans de danse qui se tourneront vers la concurrence. Toutefois, les autres, petits comme grands, y trouveront un titre très accessible (avec deux difficultés différentes), appréciable en solo grâce à un mode carrière bien pensé, tout comme en multijoueur (seulement local), notamment avec le mode attaque offrant des éléments pimentant les parties. Malheureusement, le soft manque de finitions avec notamment une interface lourde et pas toujours précise ainsi que beaucoup de chargements, longs de surcroît. Ceci hache le rythme du jeu même si certains y trouveront un temps mort pour reprendre leur souffle entre deux chansons. Reste une détection des mouvements des plus correctes, la possibilité de créer ses propres playlists et le mode Jukebox pour profiter de la tracklist composée de quarante titres, dont tout autant de tubes, le tout avec des clips officiels. Si les développeurs français avaient peaufiné leur bébé et offert des chorégraphies plus cohérentes et variées, Dance Paradise aurait pu être une excellente surprise… Mais, en l’état, il reste un jeu sympathique, sans forcément plus, pour les petits et la famille qui ne convaincra pas tout le monde.
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05/20 Fighters Uncaged est un titre qui possède un concept intéressant et un potentiel énorme sur le papier. Malheureusement, il ne dépasse jamais ce stade là. En effet, en plus d’être un titre uniquement solo au contenu fort léger, il s’avère être un soft bâclé qui souffre cruellement d’un manque de compétences des développeurs et/ou de temps. Avec une équipe sérieuse sachant exploiter les capacités de Kinect et suffisamment de maturité au niveau du projet, le jeu aurait pu être une agréable surprise. En l’état, il est juste défoulant quelques minutes avant de laisser place à la frustration. Même si on peut passer outre la bande sonore répétitive et lassante, les clichés, le manque d’inspiration, le tutorial archi lourd ou encore les voix françaises calamiteuses, il est impossible de pardonner la reconnaissance des mouvements qui est désastreuse lorsqu’on apporte un peu de dynamisme au combat et « simplement » mauvaise quand on joue le jeu des contres/esquives, ce qui induit un rythme plus lent non représentatif des combats de rue. Il en va de même pour la latence entre le moment où l’on effectue les mouvements et leur retranscription, enfin, il faut déjà qu’il arrive à le reconnaître…
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07/20 Si Joy Ride n’est pas forcément des plus mauvais, il faut bien reconnaître qu’il se révèle être une grosse déception. Outre la communication désastreuse autour du titre (promesse d’un jeu XLA gratuit oubliée au profit d’un jeu Kinect à une cinquantaine d’euros), on se rend très rapidement compte qu’il ne s’agit en fait que d’un titre arcade maquillé en jeu boîte. Online minimaliste (et peu convoité), bande sonore légère et lassante, navigation dans les menus pesante, voitures déclinées en simples skins sans incidence sur la conduite, environnements recyclés et peu variés, voilà déjà un bel éventail de défauts qui entachent l’expérience. Mais le pire, c’est assurément le fait que le gameplay, extrêmement simpliste, n’ait pas été peaufiné, certaines imprécisions se faisant sentir, sans compter quelques soucis de reconnaissance et la position à tenir qui n’est que peu agréable passée les dix à quinze minutes de jeu. Au final, le soft de BigPark se trouve être un titre mignon offrant une dose de fun pour de courtes sessions, seul ou avec des amis, mais sans jamais plus. Il est bloqué au stade de jeu au potentiel totalement gâché et au rapport contenu/prix abusé.
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12/20 Il est vraiment difficile de critiquer ce Kinect Adventures puisqu’il est proposé en bundle avec Kinect, ce qui permet d’essayer l’accessoire sans investir un euro de plus. Fort sympathique dans le cadre d’une petite session de jeu en famille ou avec des amis, il arrivera certainement à charmer à peu près tous les publics grâce à son accessibilité. Le gros plus, c’est qu’il intègre trois démos en bonus pour goûter à d’autres titres. Bien qu’il n’exploite que superficiellement les capacités de Kinect et qu’une légère latence se fasse sentir, il faut tout de même reconnaître que la reconnaissance des mouvements est très bonne et qu’on prend un certain plaisir à partir à l’aventure. Dommage que son intérêt soit réduit au cadre d’une soirée de temps en temps à cause de son manque de contenu. Enfin, disons qu’il s’agit d’une bonne entrée en matière faisant office de démo appréciable en attendant de se procurer d’autres jeux.
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14/20 Loin d’être exempt de défauts, Kinect Sports assure finalement l’essentiel. Il permet de divertir et reste un bon choix pour passer une bonne soirée avec des amis ou de la famille en local. Il est tout aussi intéressant en ligne, les parties étant plutôt stables. Quelques fonctionnalités comme le système des vidéos des moments forts ajoutent des petits plus appréciables. Les mini-jeux apportent une touche de fun supplémentaire tout en induisant un certain challenge lié à la recherche des high scores. En solo, le titre reste plaisant pour une partie ou deux, plusieurs modes de difficulté ayant été intégrés pour que chacun trouve un challenge à sa mesure. On regrette cependant que la navigation dans les menus soit un peu lourde et non optimale, que certains sports souffrent des soucis liés à la latence (de légère à prononcée selon les activités) entre l’exécution des mouvements et leurs retranscriptions, ou encore que quelques bugs soient visibles ci et là. Enfin, l’avatar bouge bien, reproduit nos mouvements et le plaisir est là tant qu’on accepte le fait de jouer à un titre purement casual. Alors pourquoi s’en priver ?
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16/20 Kinectimals n’est pas exempt de défauts et n’invente pas la poudre, toutefois, il reste un titre exploitant de fort belle manière Kinect (du moins pour un jeu du lancement) et offrant une expérience de jeu très agréable. Les enfants seront heureux d’interagir avec leur félin, de participer à plusieurs activités, de partir à la chasse aux trésors, etc. Les adultes quant à eux s’en lasseront peut-être un peu plus vite, la faute à une certaine répétitivité, mais ils seront assurément sous le charme, du moins durant de courtes sessions de jeu. L’univers a été très soigné, à tel point qu’il apparaît comme vivant. En sus, les environnements sont relativement variés (au fil de l’aventure) et les animaux, représentés comme des grosses peluches toutes mignonnes, sont extrêmement bien animés. Le feeling entre le joueur et l’animal passe rapidement et on prend un malin plaisir à jouer avec lui, le personnaliser, le laver, bref le chouchouter et lui apporter toute l’attention qu’il désire. C’est bien là le principal !
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07/20 MotionSports dispose de bonnes idées et certains défis sont même des plus sympathiques dans le cadre d’une session de jeu. Visuellement, le titre reste correct et y jouer avec un ami permet de passer un bon moment. Malheureusement, il faut bien reconnaître que le titre souffre énormément d’un manque cruel de finitions. Entre les chargements longs, les animations à revoir, la reconnaissance aléatoire, la latence, le manque d’enrobage, l’absence de multijoueur en ligne ou encore le fait que l’on passe finalement plus de temps entre les menus et les loadings qu’à jouer, on ne peut que regretter qu’Ubisoft n’ait pas pris six ou sept mois de développement supplémentaires pour ne serait-ce que réduire les attentes, apporter des transitions et du online, diminuer la latence et mieux travailler la reconnaissance. Dans ce cas-là, le divertissement aurait été bien plus intéressant. En l’état, le soft reste correct dans le cadre d’une petite session de jeu de temps à autres seul ou avec un ami, mais il ne mérite pas plus de dix euros d’investissement.
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13/20 Loin d’être parfait, Sonic Free Riders n’en est pas pour autant un mauvais jeu, loin de là même. Si de prime abord on s’attendait à un titre immédiatement accessible, on remarque qu’il est plus complexe et exigeant qu’il n’y paraît. Du coup, pour réellement profiter de l’expérience, certains (beaucoup ?) vont devoir passer par une phase d’apprentissage pour appréhender la bête. C’est justement ce qui risque d’en rebuter une partie. Toutefois, les habitués de glisse et ceux qui auront réussi à maîtriser le gameplay découvriront un jeu de course fun, varié, coloré, plutôt joli, rapide et offrant plusieurs modes de jeu, des éléments à débloquer, des subtilités au niveau du gameplay (capacités pour les Gears, rush, grinds, sauts, jauge d’Air, etc.)… Les tracés sont plutôt réussis avec leurs chemins alternatifs, les voix sont de bonne facture et la retranscription des mouvements est relativement précise (quand on les exécute bien, la reconnaissance étant assez « carrée »), malgré la légère latence qui demande de faire preuve d’un poil d’anticipation (mais en rien frustrante comme elle peut l’être dans d’autres titres). Dommage que la reconnaissance vocale ne soit pas encore prise en compte chez nous, la navigation dans les menus, bien qu’assez intuitive, se révélant être parfois un peu lourde. Quelques textures ci et là, animations étranges, bugs de collision ou autres lourdeurs sont à noter même si ces soucis n’entachent en rien l’expérience de jeu. Reste le multi en local qui divisera les joueurs, notamment selon l’écran qu’ils utilisent, la visibilité variant de mauvaise à correcte selon la taille de ce dernier. Enfin, ne crachons pas dans la soupe et reconnaissons que tous ceux qui s’intéresseront à ce Sonic Free Riders réussiront à en tirer du plaisir, du moins s’ils prennent le temps de l’apprivoiser…
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03/20 Des menus pesants et laborieux, une certaine latence et une reconnaissance des mouvements calamiteuse transforment ce Sports Island Freedom en véritable supplice, et ce malgré quelques bonnes idées jamais concrétisées. Que ce soit pour s’amuser entre amis le temps d’une soirée ou pour la course aux performances, ce titre ne vous apportera rien si ce n’est une bonne crise de nerfs. Adieu les rêves de sports et d’évasion sur une île paradisiaque, bienvenue en enfer ! Le fun et la jouabilité sont totalement absents, au point que l’on se demande si le jeu a été testé avant d’être commercialisé... En résumé : à fuir à tout prix. |
16/20 Ubisoft a profité de la sortie de Kinect pour sortir à nouveau sa licence Your Shape et nous proposer un logiciel de fitness et de remise en forme. Il est vrai que ce n’est pas un jeu à proprement parler, mais le titre s’avère être un excellent produit. Non seulement il exploite au mieux les capacités de Kinect (malgré un ou deux accrocs de temps à autre), mais en plus il offre divers programmes et autres cours adaptés à des profils bien différents. De la femme qui sort de sa grossesse au sportif confirmé, en passant par l’athlète du dimanche, celui ou celle qui veut se maintenir en forme, se muscler, sculpter son corps, faire du cardio ou améliorer sa souplesse et sa respiration avec les exercices à base de tai-chi-chuan, il y en a vraiment pour tout le monde. Bien sûr, tout n’est pas parfait et certains regretteront l’interface très épurée, le faible nombre de mini-jeux, le placement de publicités ou encore d’autres détails comme l’absence d’exercices au sol, le nombre limité de commentaires oraux, voire les quelques petites difficultés à utiliser le menu avec précision, et ce bien qu’il soit des plus intuitifs. Enfin, il faut reconnaître que le logiciel est vraiment complet, que le rendu est on ne peut plus sérieux et professionnel et que les développeurs ont joué leur carte à fond en mettant en place des activités à récupérer gratuitement avec Uplay ou encore toute la partie statistiques/défis/objectifs/comparaisons et compagnie disponible via le site YourShapeCenter. Inutile de tergiverser plus longtemps, Ubisoft a fait de l’excellent travail et nous livre un coach sportif virtuel de qualité. |
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